Grimoire de pélerin
Gaillardement j’avance et les heures défilent, mais à la pause du matin, les pansements double peau (une invention formidable) ne suffisent plus et me ramène à la réalité.
Evacuation sanitaire, je commence à m’y habituer, je rejoins les centaines d’éclopés qui sont conduits sur le lieu du déjeuner, où chacun essaye de trouver sa part d’ombre en pensant à la pleine lumière qui éclaire leurs pas sur le chein de Chartres. Pendant le repas, mes idées se se mélangent, arrêter, continuer et tenter de rallier Chartres, il ne reste que deux heures de marche ! Si le cervau a la volonté , les pieds font de la résistance. Aprés une dure négociation, les pieds acceptent d’accomplir cette dernière étape, mais le cerveau n’est pas fier de leur infliger si rude épreuve. Mais la magie opére trés vite, est ce l’état de grâce ? Les flèches de la cathédrale se voient de trés loin en chemin, point de mire du pélerin harassé de fatigue de cette marche forcée de trois jours à un rythme trés soutenu. Pendant l’homélie, la tension se relâche un peu et chaque rangée comporte son dormeur, ce qui fait sourire le reste de l’assemblée qui lutte pour ne pas partager cette douce torpeur. Dernière épreuve : l’attente du train, unique alors qu’ils auraient dû être deux. |
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En août retrouvez le pélerin sur les routes de Bretagne pour le TrO Breiz Vannes Quimper
Félicitations pour ce beau pélerinage !
Joël
Voici donc que les as du goupillon s’installent sur le site ? :=!
Aux uns le goupillon, aux autres le roupillon !!! :b
Bien oui mais pour le roupillon c’est le lit qui est tout indiqué et pas la messe 😉