L’eau vive, beaucoup trop chaude
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Ce n’est pourtant pas faute d’avoir prévenu. Les températures excessives relevées à l’intérieur des classes du groupe scolaire « l’eau vive » sont au centre des préoccupations, des enseignants, des parents et de la municipalité. Nous n’oublions bien sûr pas les enfants qui les premiers, en subissent les conséquences.
Le compte-rendu du dernier conseil d’école (12 février 2008) dont nous publions, plus loin, un extrait, témoigne de cette situation. Pourtant, dans les années 95, alors que le projet du nouveau groupe scolaire était présenté aux parents, nous nous étions inquiétés de la conception du bâtiment qui offrait tout un mur de baies vitrées, exposé plein sud. Nous avions alors à l’esprit le cas du Lycée Moissan de Meaux qui avait fait couler beaucoup d’encre en ce temps-là. |
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Compte rendu du conseil d’école du 12 février 2008
Problèmes de chaleur et de remontées d’odeurs […] L’école connaît depuis son ouverture de gros problèmes liés à une chaleur excessive en été et en hiver à l’intérieur des locaux. Certaines classes ont atteint des températures de 39° au mois de janvier, ce qui entraîne un inconfort très important mais également des répercussions non négligeables sur la santé des enfants, leur capacité à se concentrer et leur état de fatigue général. Le chauffage par le sol possède une importante inertie ce qui ne favorise pas son réglage, par ailleurs, des écarts de température très importants (7 à 8 degrés) se font sentir entre les classes situées au rez-de-chaussée et celles du premier étage. La chaleur dégagée par les postes en classes pupitres (ordinateurs) aggrave encore cette situation. Les salles de classes orientées au sud reçoivent de plus les rayons du soleil une grande partie de la journée, ce qui oblige les enseignants à travailler en fermant les rideaux et en utilisant la lumière artificielle afin de limiter la chaleur (produite à travers le vitres) mais également l’éblouissement des élèves dans les classes. La municipalité très préoccupée par ces problèmes, promet d’intervenir dans les semaines qui suivent (on était à mi-février) afin de trouver des solutions à ces soucis récurrents depuis l’ouverture de l’école. |
 Sur cette fenêtre, des clins horizontaux en métal, sensés protéger les baies vitrées des rayons du soleil |
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Nul besoin d’être architecte pour comprendre que l’on était en train de concevoir une serre pour y placer nos jeunes pousses. « Pas de soucis », avait répondu le délégué aux affaires scolaires de l’époque, en expliquant qu’un dispositif de clins horizontaux placés devant les vitres suffirait pour empêcher les rayons du soleil de les atteindre.
Le compte-rendu du conseil d’école nous confirme que les problèmes de chaleur existent depuis l’ouverture du groupe scolaire. Il sont liés tant à l’exposition au rayonnement solaire qu’à des difficultés de régulation du chauffage par le sol. Comment ne pas réagir et s’énerver un peu quand on entend dire aujourd’hui que, dès les premiers rayons de soleil, les classes travaillent, tous rideaux tirés, à la lumière des néons. L’eau vive porte un nom ô combien rafraichissant, elle a pourtant tout du four solaire : surfaces vitrées importantes, exposition maximale sans dispositifs de protection (pas de rebords de toitures, …), toitures métalliques, … Pire, je crains et ce serait une hérésie, que l’on ne commette les mêmes erreurs avec la nouvelle Maison de la petite enfance, en cours de construction, sous l’égide de la communauté de Communes. Les façades tout en verre sont bien agréables, … quand on travaille dans un immeuble de bureaux, régulé 365 jours par an, au moyen d’une climatisation hyper gloutonne en énergie, aberrante dans le contexte environnemental et énergétique actuel. jna. |
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Tout cela n’est-il pas du au fait que les architectes ont trop de pouvoir ?
Là en l’occurence il s’agit d’un problème technique, ce n’est pas aux architectes d’avoir le dernier mot pour laisser libre court à leur imagination mais aux ingénieurs qui sont les plus compétents pour s’assurer qu’une solution tient la route en termes de respect des normes et de contraintes techniques.
Quant au design, les architectes n’ont pas pour autant le monopole du bon gout, quand on voit ce qu’ils nous construisent on ne peut qu’en être convaincus.
Désolé, les architectes (les vrais) ne sont pas que designers, ils sont sensés maîtriser les questions liées au confort thermique ou acoustique ainsi que d’autres questions techniques.
sensés, que tu dis.
Pourtant, quand on voit le résultat sur l’exemple cité, on se rend compte que certaines considérations techniques sont passées au second plan.
tu es bien sévère avec les architectes … les goûts et les couleurs ….
d’accord cette école avec ses barreaux horizontaux est esthétiquement moins réussie que la maison d’arrêt de Meaux-Chauconin, mais bon on finit par s’y faire 😉
Ayant travaillé en plein mois de juillet 2006 dans l’école(période de très fortes chaleurs) , je suis en mesure de vous confirmer la fournaise que constituent ces batiments. Avec le centre de loisir, nous avons été contraint de passer les 3/4 de la journée dehors, seule la matinée étant supportable. Néanmoins, je trouve que le lycée Moissan (où j’ai aussi été) est bien pire, dès le moindre rayon de soleil, c’est la transpiration à grosses gouttes assurée, même au printemps!
Quoi qu’il en soit, ne dit-on pas: C’est en faisant des erreurs que l’on apprend… ah bon!? :-e)
L’option bio-climatique n’était pas obligatoire lors du concours d’architecture sinon il n’y aurait pas eu ce genre d’erreur. Ou alors l’architecte a peut -être pensé qu’il aurait des travaux supplémentaires pour mettre la clim dans tous les locaux.
Ou bien encore c’est une caballe pour faire fuir les enseigants vers des écoles plus adaptées (celle de Mouroux peut-être). Ah bah non, ils l’ont rasé.
En fait , c’est tout simplement de l’imcompétence, une fois de plus.
le modernisme à ???pourquoi vouloir aller sur la lune quand on ne sait pas marcher sur terre 😎
Ca fait presque quarante ans qu’on n’a plus marché sur la lune.
Tu as absolument raison.
Il est bientemps maintenant de parler de HQE ; cette école était l’exemple typique ou cette procédure aurait pu être appliquée.
sans aller jusque là, il est bien évident que pour l’individu de base le solei se lève à l’Est puis frolatre au sud pour enfin se coucher à l’ouest.
Les brise soleil c’est un pis aller quand le soleil est à la verticale du lieu(principalement en été) mais quand il est plutot à l’horizontal(automne et hiver) que se passe t-il?..on se le prend en pleine poire sur les vitrages.
Pour cette école maintenant que le mal est fait quelle solution pour la rendre confortable faut-il envisager.
pompe à chaleur avec transfert de chaleur vers les locaux moins exposés?
stores extérieurs?; les stores intérieurs ne servent à rien côté chaleur.
free cooling?mais innefficace en été
toutes ces solutions évidemment d’un cout exhorbitant.
nos chers bambins(et les enseignants) n’ont pas fini de souffrir.
Au fait quand il y a erreur de conception ,les concepteurs n’ont aucune responsabilité si; mais alors les procédures technico-juridiques;au bas mots 5 ans?
Enfin une dernière réflexion:fermer les stores et allumer les lumières ;une hérésie à une époque ou on se gargarise de vouloir faire des économies d’énergie.
ON A TOUT BON… :-d)
Et planter des arbres côté sud ? ce serait pas une idée, des arbres qui poussent vite bien sûr, et assez près des batiments, mais pas trop près quand même pour pas qu’ils tombent dessus à la prochaine tempête :#
le mieux aurait été de mettre une pompe à chaleur vu le chauffage par le sol ce qui aurai permis de chauffer ou rafraichir 😛
Je pense qu’il vaut mieux utiliser des solutions architecturales ou comme le suggère jms, planter des arbres.
Pour mémoire, nous avons connu des pbs analogues à la maternelle, notamment à la cantine, celle-ci est bien visible de l’extérieur puisqu’elle donne sur le petit parking situé devant l’école. Pour faire de l’ombre, nous avions proposé, il ya quinze ans, de planter un arbre devant les baies sur l’espace engazonné, situé sur le dit parking. Un arbre, assez grand, a finalement été planté un jour, mais il est mort au bout d’un an ou deux et je crois bien qu’il n’a jamais été replanté.
Bah oui, c’est bien de planter des arbres, mais s’ils sont grands, il faut les suivre pendant au moins trois ou quatre ans. Une fois de plus, on met des moyens pour créer mais pas pour entretenir. C’est assez typique des mauvaises habitudes que l’on peut constater.
Il faut également choisir un végétal adapté à une cour d’école avec des moyens de protection adapté aux agressions permanentes des enfants.
C’est un métier et non pas une improvisation d’architecte pour rattraper ses c……..s.
Je me souviens de l’école de mon enfance, il y avait des tilleuls partout (ils y sont encore d’ailleurs).
Excellent pour l’ombre le tilleul, et en plus cela endord …
Ils arrivaient bien à supporter les « agressions permanentes » des enfants, me semble-t-il. Quoique de mon temps, les agressions qu’ils subissaient c’était le nettoyage des tempons-effaceurs des tableaux noirs. Les pauvres tilleuls étaient recouverts de craie !
Et puis en juin, il y avait la traditionnelle cueillette des fleurs de tilleul, de grands souvenirs inoubliables ! cela se passait toujours la veille des grandes vacances, on s’en rappelle !
le chauffage par le so lest théoriquement un des meileurs systèmes de chauffage qui a été beaucoup décrié apres les excès des annés 60.Dans ces années là les hlm poussaient à tout va dans les banlieux;à l’installation ce système était le moins cher,le hic c’est que la Tp du sol ne devait pas dépasser 28° cequi aurait (et a )occasionné des douleurs dans les jambes..Pourquoi,tout simplement que pour » tirer »sur les prix et gagner sur les longueurs de tube incorporé dans le plancher, les entreprises trichaient sur la température de l’eau chaude au départ.
ce qui a largement contribué à l’abandon de ce système de plus une régulation piêce par piêce était impossible et le systéme central de régulation commun à tout le batiment ne tenait pas compte de l’inertie importante de la structure.
Heureusement depuis une 15 zaine d’années ce système mieux régulé,controlé et conçu est revenu en force grâce surtout à l’emploi de circuit d’eau chaude à basse température.
L’déal est que le chauffage par les sol apporte une temperature « de base »dans le local et complété par un système parrallèle par radiateurs.
maintenant avec les PAC réversibles qui sont devenus efficaces apres quelques années noires permettent de faire ciculer dans le plancher de l’eau dite »glacée » aux environ de 12à 15° permettant ainsi de rafraichir le local.
OUF…. :-d)
bien monsieur le pro de BTP, comme quoi que le dialogue avec des personnes de connaissance fait avancer les choses
oui, quand il ne boude pas, il peut encore être utile !
Il serait nécessaire de veiller à faire boire les enfants…
il serait plutôt nécessaire de ne pas faire n’importe quoi ,je pense que une couverture végétale serait une bonne chose
Bah ,c’était prévu n’est ce pas? :=!