CHALEUR MORTELLE
Face à un drame humain sans précédent, deux questions se posent :
Où étaient les familles ?
Familles nucléaires ( les parents et les enfants), familles éclatées, familles recomposées … qu’avez-vous fait de vos aînés ?
Qui a pensé à grand-père, grand-mère, papy ou mamie en cette période de canicule ?
Beaucoup sont morts seuls, abandonnés, dans l’isolement le plus total, dans les bras d’inconnus.
Où est la solidarité ?
Nous avons tous comme voisin ou à proximité des personnes dites âgées, avec parfois une famille éloignée qui aurait eu bien besoin de conseils, de soins durant cet été.
Notre société individualiste est mortifère.
Ce n’est pas la chaleur, mais le manque de chaleur (humaine) qui est la principale cause de cet hécatombe.
Guillaume MACHY
Familles Rurales
Président FD 77
Administrateur national
(article vu 12 fois)
l’anonyme a signé !!!
Faut-il parler d’hécatombe, de catastrophe comme savent si bien le faire les journalistes ? Que les canicules se répètent dans les années qui viennet et la mort des vieux ne seraoplus qu’un marronier dont il faudra quand même parler au mois d’Août : copier / coller.
Hécatombe ? Les PFG qui les premiers ont sorti des statistiques alarmantes ont quand même indiqué que la mortalité du mois d’Août était comparable à celle d’un mois d’hiver.
50% des personnes dcd avaient plus de 85 ans et une grande majorité vivai déjà ou survivait dans des établissements spécialisés. Ceux qui savent ce que veut dire longs séjours (faites un tour à l’hopital de Coulommiers par exemple) ne seront pas trop étonnés, ni surpris par les chiffres annoncés. Beaucoup de ceux qui sont mort cet été ne mourront pas cet automne ni cet hiver. Les statistiques de la mortalité devraient le confirmer dans les mois qui viennent, en étant en baisse par rapport aux années précédentes. Ce n’est pas du cynisme que de dire cela, mais un simple constat qui montre aussi que l’acharnement thérapeutique atteind de temps en temps ses limites face à logique de la nature.
La canicule a servi révélateur.
Il n’en reste pas moins qu’il ya des questions à se poser quant à la solidarité qu’elle soit familiale,de voisinnage ou institutionnelle. Les familles sont nucléaires, dispersées, éloignées (mais jamais assez mobiles pour les économistes !!!).
Les structures d’accueil sont-elles suffisantes ? Une chose est sûre , c’est qu’elles sont hors de prix. En d’autres termes il y a là un gros business.
Ne serait-il pas normal que tout à chacun puisse espérer financer son séjour dans un établissement décent (en cas de dépendance) au moyen de ses seuls revenus et pensions et éventuellement en puisant sur ses biens : cela pourrait s’apparenter à un droit constitutionnel.
On en est loin aujourd’hui (compter 2300 €/mois en longs séjours médicalisés).: enfants, petits enfants (obligation alimentaire) et en dernier recours l’aide sociale (la collectivité à travers le budget des départements) sont appelés à financer les placements : un système qui à mon avis va exploser dans quelques années.
Ces quelques commentaires réfléchir sans mélo et néanmoins avec émotion.
Bonjour et merci pour votre écoute.
En tant que mouvement familial (le premier de France), nous défendons l’idée de la dépendance comme cinquième risque de la sécurité sociale.
La couverture de ce risque doit faire appel à la solidarité nationale.
G.MACHY
Familles rurales