Un roue qui fait rêver
un homme obstiné. Dimanche, j’ai rencontré pour la première fois M. Aldo COSTA : un personnage courtois, agréable, enthousiaste, convaincu … 78 ans, mais il escalade allègrement sa roue de 18 mètres … L’énergie est dans la roue, la force est en lui … bref un personnage attachant et lucide bien plus sympathique à mon avis qu’un professeur Tournesol. |
lisez la suite, en cliquant ici … La roue ensuite. Eh oui, elle tourne sans qu’on la pousse …,
Mes études bien anciennes en sciences physiques ne me donnent aucune légitimité pour fournir un avis éclairé. Je n’ai pas tout assimilé des explications, mais une chose me paraît certaine, c’est qu’il n’y a pas de miracle dans cette invention, résultat de l’exploitation astucieuse des lois physiques, par un mécanicien imaginatif (réversibilité !). Je n’ai même pas le sentiment qu’elle viole les lois universelles, c’est vous dire comme je suis rassuré.
L’après-midi « portes ouvertes » du 06 juillet a vu passé un nombre important de visiteurs. Ce fût même, disons-le, une agréable surprise. Un public averti venu d’assez loin : amis, étudiants, scientifiques dont la curiosité avait été, pour la plupart, éveillée en écoutant l’émission diffusée sur les ondes de « Ici et Maintenant » en fin de semaine. En attendant un autre rendez-vous, il me semble que les professeurs de physique de la région ont avec la roue d’Aldo Costa, un objectif de visite original, insolite et pertinent pour travailler quelques uns de leurs thèmes favoris de mécanique. A voir aussi sur notre site, le forum créé pour recueillir vos avis. |
Il n’est plus concevable que la communauté scientifique patentée tarde à se pencher objectivement sur cette réalisation même s’il lui faut, pour cela, faire preuve d’un peu d’humilité. Si la roue (une plus grande en réalité) est bien en mesure de produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme pour se mouvoir comme nous l’affirme A.C., on peut rêver un peu sur les perspectives, non ?
Le travail monumental réalisé par Aldo Costa m’inspire le respect mais me laisse songeur. Le musée inachevé (en particulier le bâtiment construit à côté de la roue) apporte une dimension supplémentaire un peu pathétique et empreinte d’un énorme sentiment de gâchis. Je n’ai plus envie de parler légèrement de ce sujet car il y a déjà eu, à mon avis, trop d’incompréhension
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