Mon voyage à Chypre
Chypre est une île de la Méditerranée située aux confins de l’Asie, de l’Afrique, et de l’Europe, qui fait partie de l’Union Européenne.
Elle fut d’abord colonisée par les peuples venus d’Anatolie et de la côte syrienne, puis, entre le 15ème et le 12ème siècle avant Jésus-Christ, par des crétois et des populations de Grèce continentale. Entre 707 avant Jésus-Christ et le 19ème siècle elle fut successivement sous domination assyrienne, égyptienne, romaine, franque, vénitienne, et ottomane. Enfin en 1877 la Grande-Bretagne reçut le contrôle administratif de l’île. Elle devint ensuite en 1914 possession britannique, puis en 1925 colonie de la Grande-Bretagne. |
Statue de Monseigneur Makarios à Nicosie |
Le rattachement de Chypre à la Grèce avait été envisagé mais ne put se réaliser.
En union avec Monseigneur Makarios, évêque orthodoxe, elle lutta pour son indépendance qui fut concrétisée par les accords de Zurich qui instituaient, le 11 Février 1959, la République de Chypre. Monseigneur Makarios devint alors Président de la République en Décembre 1959. Les accords de Zurich prévoyaient que le pouvoir devait être partagé entre la population d’origine grecque, majoritaire, et la population d’origine turque, descendant des 20 000 soldats turcs qui s’installèrent lors de la conquête ottomane. Les deux populations ne purent s’entendre, et la situation devint explosive, pour finalement aboutir à la séparation de l’île en deux parties : au Nord, représentant plus de 40 % de la superficie de l’île, un état fédéré turc, uniquement reconnu par la Turquie, et au Sud un état chypriote indépendant représenté dans toutes les instances internationales. La frontière, gardée par l’ONU, partage Nicosie en deux. Maintenant que le mur de Berlin est tombé, c’est la seule ville au monde à être politiquement séparée en deux. Nous sommes donc arrivés à Larnaca. Nous devions repartir le lendemain soir pour la Jordanie, et avons profité de notre temps libre pour faire un tour de ville en taxi. C’est là que nous avons eu la chance, alors que nous nous apprêtions à visiter une église, de tomber sur un baptême orthodoxe. Les chypriotes sont en majorité orthodoxes. Cette religion, répandue principalement dans l’Est de l’Europe et au Proche-Orient, est née du schisme qui a eu lieu au 11ème siècle entre les églises d’orient et d’occident, qui s’opposaient sur des sujets tels que l’interprétation du Credo et la primauté de l’Eglise Romaine. |
Monastère de Kikko |
Revenons donc à notre baptême orthodoxe.
Le pope a commencé par une longue séance d’onctions sur la tête et dans le cou du bébé, une petite fille. Malheureusement nous ne comprenions pas ce qu’il disait car il s’exprimait en grec. Ensuite, ce qui ressemblait à un espace à langer ayant été aménagé dans un coin de l’église, la marraine a complètement déshabillé le bébé, et une autre séance d’onctions sur tout le corps, visage, cou, poitrine, etc, et même sous le pied, a été faite par le pope. Enfin le baptême proprement dit, qui est le même pour toutes les religions chrétiennes, a eu lieu. Le pope a pris le bébé sous les bras, et l’a plongé trois fois dans l’eau jusqu’au cou, en prononçant les paroles du baptême. Il lui a même aspergé le crâne pour symboliser l’immersion complète. A noter que le baptême par immersion existe aussi chez les catholiques. Puis, après le baptême, retour à l’espace à langer où la petite fille a été habillée somptueusement par sa marraine : belle robe brodée, grand chapeau à larges bords, ce qui était franchement cocasse pour un bébé qui ne marche pas encore. Précisons que ces effets n’étaient pas de couleur blanche. Il faut dire que toute cette cérémonie avec ses différentes phases était très longue, et que la petite bonne femme qui aurait pu s’impatienter ne rouspétait pas beaucoup. Dernière étape enfin. Une espèce de cortège se forme constitué d’un petit garçon, peut-être le parrain malgré son jeune âge, marchant en tête, et portant des infrastructures compliquées en dentelle blanche surmontées d’un cierge, on ne faisait pas tellement dans la simplicité, suivant le garçonnet la marraine tenant sa filleule dans les bras. Là, je le regrette, nous avons été obligés de partir car notre taxi nous attendait. On peut penser que la dernière partie de la cérémonie fut consacrée à une séance de prières, bénédictions, etc, et peut-être, qui sait, à une nouvelle série d’onctions … Tout cela était très intéressant, et nous avons eu la chance de tomber sur de la couleur locale authentique, et non surfaite en direction du tourisme. |
Une icône |
Après une incursion en Jordanie nous regagnons Chypre et nous voilà à Nicosie.
Nous visitons le Musée Archéologique dédié à l’art byzantin qui date des premiers chrétiens, et où nous pouvons admirer de nombreuses icônes. L’icône est un des éléments centraux de la Foi Orthodoxe. Elle est exécutée selon une technique immuable depuis le 10ème siècle. Il faut tout d’abord recouvrir le support, (une planche de bois parfois recouverte d’une toile), d’un enduit blanc composé de poudre de plâtre et de colle. Les couleurs sont ensuite délayées dans de l’eau additionnée de jaune d’oeuf et d’huile de lin. Lorsque la peinture est achevée on passe enfin un vernis à base d’huile. Une icône est beaucoup plus qu’une simple peinture. Il s’agit en réalité d’un objet de piété et de culte. Plus qu’un portrait l’icône est réellement habitée par le saint qu’elle représente. La conception orthodoxe veut en effet que les saints demeurent présents dans le monde, en mission parmi nous. Et lorsque leurs devoirs les entraînent au loin, c’est à force de prières ferventes que le saint réintégrera sa demeure. On le voit les icônes ont leur vie propre. Certaines voyagent, saignent, parlent, exsudent des huiles parfumées, possèdent des pouvoirs miraculeux, guérisseurs le plus souvent. Les plus précieuses passent pour avoir été exécutées de la main même de Saint Luc, le premier peintre d’icônes selon la tradition byzantine. L’une d’entre elles est exposée dans l’église du monastère de Kykko. Elle est recouverte d’une riza, un revêtement d’orfèvrerie qui recouvre d’ordinaire les icônes les plus précieuses. D’autres enfin sont réputées achiropites, c’est à dire non réalisées par la main de l’homme. On comprend dès lors l’intense vénération dont les icônes sont l’objet. Et l’on peut voir dans les églises les fidèles embrasser la face même du saint, passer à genoux sous l’icône lorsqu’elle est exposée sur un chevalet, ou gratter pieusement la peinture pour en recueillir quelques grains lorsque l’image a démontré ses pouvoirs miraculeux. De nombreuses icônes représentent la Vierge et l’Enfant Jésus. Elles ont toutes pour caractéristiques que Marie a une expression aimante et triste – elle connaît le sort réservé à son fils -, et que Jésus qui est un bébé a un visage d’adolescent. Nous passons ensuite devant la ligne de démarcation. Comme nous l’avons évoqué tout à l’heure, ce n’est pas une frontière reconnue au niveau international, mais une ligne de cessez-le-feu tracée entre deux belligérants, et gardée par les forces des Nations Unies. Les chypriotes ne peuvent pas passer la ligne. Les touristes étrangers le peuvent . Mais l’entreprise n’est pas absolument sûre, et ils doivent respecter scrupuleusement les horaires de passage et formalités s’ils ne veulent pas se voir refuser le retour à Chypre. La partie turque de l’île est un territoire militaire occupé dont les habitants ont été chassés par la force, et ont laissé derrière eux : souvenirs, propriétés, et parfois parents et amis dont personne n’a jamais retrouvé la trace. Outre la douloureuse question des réfugiés : 184 000 personnes déplacées sur 640 000 que comptait Chypre à l’époque, la question des disparus, véritable drame dans le drame, est, elle aussi, restée en suspens. A l’issue des combats 1 619 personnes, dont 626 civils, n’ont jamais regagné la zone grecque. Elles avaient pourtant été aperçues vivantes dans la partie occupée par l’armée turque. Depuis, plus aucune nouvelle … Selon certains témoignages ces prisonniers ont été vus dans des geôles en Turquie en 1979 et jusqu’en 1985. Cette cruelle incertitude ronge encore plusieurs centaines de familles. Et lors des cérémonies marquant le 20ème anniversaire de l’invasion, les officiels chypriotes ont été copieusement hués par le groupe de mères des disparus. |
Le lendemain nous découvrons le Sud-Ouest de l’île en passant par les plantations d’agrumes et les vignobles. Nous visitons l’ancienne cité- royaume de Curium, bâtie au 12ème siècle avant Jésus-Christ, le théâtre gréco-romain, et les mosaïques de la maison d’Eustolios. Arrêt à Petra Tou Romiou, légendaire lieu de naissance de la déesse Aphrodite. Arrivée à Paphos pour la visite des catacombes de Saint Salomoni, puis de la maison de Dyonisos et ses mosaïques. Promenade sur le port de Paphos jusqu’au château-fort. Nous nous arrêtons ensuite au village de Yeroskipos où nous visitons une fabrique de loukoums, ces friandises orientales faites d’une pâte sucrée, parfumée aux amandes, à la pistache, etc. Une dégustation a lieu, et nous avons la possibilité de faire des achats. Visite ensuite de l’église Aghia Paraskevi datant du 11ème siècle, avec ses cinq dômes et ses peintures murales du 15ème siècle.
Dernier jour de notre voyage avant notre retour, consacré à la visite d’églises orthodoxes décorées par de très belles fresques, dans des villages de montagne. C’est là que je voudrais dire un mot sur une particularité de la messe orthodoxe, qui, pour l’essentiel, est la même que la messe catholique. Seuls les rites diffèrent. La liturgie est d’ailleurs très belle, jolie musique, beaux choeurs en particulier, riches ornements sacerdotaux, etc. Chez les orthodoxes la consécration du pain et du vin a lieu hors de la vue des fidèles. Le pope entre à l’intérieur de l’iconostase, un espace fermé par des portes très ouvragées décorées par des icônes. Après la consécration il revient donner la communion aux fidèles sous les deux espèces. Même les bébés dans les bras d’un adulte peuvent communier, à condition d’avoir été baptisés naturellement. Je voudrais maintenant vous parler d’une coutume chypriote très sympathique : les mezes. C’est une tradition séculaire commune aux pays avoisinants : Grèce, Turquie, Liban, Syrie. Les fêtes religieuses et agricoles étaient l’occasion de joyeuses libations, et pour accompagner le vin on mangeait des mezes. Le meze peut être n’importe quel plat, pourvu qu’il soit servi en petites quantités, et coupé en petits morceaux. Il y avait de nombreux mezes, ce qui encourageait à boire, et par voie de conséquence à chanter, plaisanter, philosopher, etc. Les mezes, vous l’avez compris, avaient une fonction très conviviale à une époque où la plupart des habitants étaient bergers ou paysans. On mange encore des mezes naturellement, et de nombreux restaurants en font une spécialité. Il y a des mezes de viande et des mezes de poisson. On en trouve aussi chez nous dans les grandes surfaces. Mais je ne garantirai pas leur authenticité. |
Limassol |
Je voudrais maintenant vous parler de Chypre en général.
Le chômage y est faible : 4,7 %, alors qu’il est de 7,9 % en moyenne dans l’Union Européenne, (données de Juin 2007). Des jeunes qui ont fait des études supérieures n’hésitent pas à accepter un emploi modeste avant de trouver une situation qui corresponde à leurs qualifications. D’ailleurs Chypre est assez prospère. L’agriculture est riche grâce au vaste programme de barrages que le gouvernement a mis en place. L’île exporte des pommes de terre, des caroubes, (fruits du caroubier et productions locales), des olives, des amandes, et du vin. Le cuivre est exporté depuis le 3ème millénaire avant Jésus-Christ. Mais le secteur marque le pas à cause de l’épuisement des gisements. Reste l’exploitation de pyrite, près de Limassol, et de chrome dans la région de Troodos. C’est dans les environs de Larnaca qu’on extrait l’ocre, appelé "terre d’ombre", utilisé comme colorant pour la peinture, les détrempes, les carrelages, les mosaïques, les encres, etc. L’industrie textile, tournée vers les marchés du Proche-Orient, connaît une forte expansion. La prospérité des cimenteries est liée à celle des industries du bâtiment : nouvelles villes pour les réfugiés, complexes hôteliers, etc. Signalons encore une multitude d’ateliers d’artisanat, et les ressources des splendides forêts de Chypre, (exportation de papier). Chypre possède par ailleurs la neuvième marine marchande du monde, et la troisième pour les pavillons de complaisance après Panama et le Liberia. 2 300 compagnies maritimes y possèdent leur siège, (une cinquantaine de bateaux français naviguent sous le pavillon de l’île). De ce point de vue l’interdiction faite par les autorités d’Ankara aux bâtiments battant pavillon chypriote de mouiller dans les ports turcs est une sévère mesure de rétorsion. Le tourisme constitue une des principales sources de richesse. Les touristes anglais sont les plus nombreux, (environ un sur deux), suivis des scandinaves, des russes, et des allemands. |
(article vu 4 fois)
Une incursion en Jordanie à partir de Chypre, Florence est insaisissable : un lien avec le voyage en Jordanie dont vous nous avez déjà parlé ?
Est-ce qu’en une semaine on a le temps de faire le tour de l’ile et d’y voir l’essentiel ?
Bien, j’avais posé une question en rapport avec le sujet et personne ne y veut répondre !
Attendons que l’orage passe.
Mais non José, il n’y avait aucune « mauvaise » volonté de ma part de ne pas répondre à votre question, et « l’orage » me passe bien au-dessus de la tête. Ho la la. Je réfléchissais simplement afin d’étayer ma réponse avec des arguments solides, et cherchais, pour ce faire, les éléments me permettant de vous répondre, consciencieuse n’est-ce-pas 😀 :-D. Ce n’est pas moi qui suis insaisissable, mais le Tour Operator, en l’occurence Jet Tours, qui a organisé le voyage à Chypre et en Jordanie que j’ai fait. C’est vrai qu’en si peu de temps, mais c’est tout l’art du voyagiste, nous avons vu tout ce qu’il y avait de plus intéressant. Il faut dire qu’aucun des 2 pays n’est très grand. Il y a eu 2 liaisons par avion, Chypre-Jordanie, et Jordanie-Chypre. En ce qui concerne Chypre, d’après la carte de ce pays, nous avons bien fait le tour de l’île, à l’exception de la partie turque.
Notez la subtilité des expressions employées :
– la Grande-Bretagne reçoit d’abord « le contrôle administratif » de l’île
– puis l’ile devient une « possession » britannique,
– enfin elle devient une « colonie » de la Grande-Bretagne.
Bref de quoi être très marqué par les anglais, mais jusqu’à quel point ? celui d’être comme eux, ou de les détester ?
dommage que partant d’une description très détaillée et intéressante de ce voyage,l’auteur de l’article nous en remette une couche avec des « bondieuseries ». 🙁
comme disent certains à propos d’autres sujets..il ya des sites exprès pour ça.
Il n’est point question de bondieuseries mais de descriptions de la culture chypriotes très bien relatées par notre amie Florence. D’autre part, le choix des sujets du site n’a pas à être jugé.
Bon alors il n’y a plus qu’à fermer sa G…..
c’est ce que je vais faire.
DOMMMAGE et bravo pour la tolérance. :-e)
La tolérance en effet c’est ce que l’on défend ; en l’occurence on doit accepter que les autres abordent les sujets qui les intéressent, c’est vraiment le minimum de respect que l’on doit aux gens.
On est dans un pays libre, et j’espère qu’on le restera; de ce fait il est plutôt choquant d’entendre de dire que tel ou tel sujet ne devrait pas être abordé.
On discute du sujet, si on a des choses à dire ou à critiquer, mais on ne peut pas reprocher aux gens de s’exprimer.
On peut traiter de tout sur le plan philosophique et notamment de religions, sans que ce soit des »bondieuseries » comme vous dites.
Vous prononcez le mot tolérance ? Respecter les religions, les gens qui croient en Dieu ou autres prophètes ou encore en des Dieux et Déesses, c’est cela la tolérance.
Dieu sait combien nous sommes tolérants sur ce site, compte-tenu des conner..s qu’on a pu y lire venant de co.. intolérants, racistes et stupides ! Alors svp, ne vous y mettez pas non plus.
Korie a raison ! qu’est-ce qui lui prend à Issemar ? 🙁
C’est le saut à l’élastique qui l’a tout chamboulé ? :#
ou une truite qui n’était pas fraiche ? 😕
Vous savez tous bien sûr que issemar c’était moi comme on sait aussi que sous certains pseudo se »cachent » des interlocuteurs « réguliers »que l’on connait aussi…
pouquoi j’ai rouspété sur l’article de Florence?
ce n’est pas pour le côté touristique que j’apprédie(je l’ai dis) mais c’est uniquement à propos de la descrition détaillée du baptème.
Déja il ya quelque temps nous étions quelques uns à avoir signalé une pointe d’un certain prosélytisme orienté religion dans des articles sous couvert de généralités.
par ailleurs je pense que chacun devrait offrir des articles ou commentaires sortant de son propre cadre personnel.
L’un le commerce,l’autre la pêche ,l’autre la bretonnerie etc..
bien sûr que chacun doit pouvoir parler des préoccupations propres dans la mesure ou ça ne devient pas un lei-motiv récurrent.
Il ya bien d’autres nombreux sujets importants pour l’avenir commun de la région;
le SDRIF par exemple qui est un projet très préoccupant.apres une multitude de commentaires intéressants aujourd’hui…plus rien sur ce sujet
Le golf et son environnement dito
etc…
Avec un pareil commentaire il est sûr que vais me faire des amis mais au moins ce que je pense je le dis.
Posez vous la question de savoir pourquoi certains qui venaient régulièrement sur le site n’y vont plus ou si peu, et pourquoi les lecteurs ne viennent pas y faire de commentaire?
voulez vous que le site devienne un cercle restreint à 5 ou 6?????
désormais j’irai sur le site sans pseudo et n’y commenterai qu’à bon escient.
C’est quand même incroyable d’être le seul site du monde (libre) où l’on a ce genre de discussion.
Ce qui fait la première motivation des blogueurs en tous lieux, c’est la liberté de pouvoir aborder les sujets qui les intéressent. Chez nous, on ne peut pas s’exprimer sans être critiqué, non pas sur ce qu’on dit, ce qui est normal, mais sur le fait de s’exprimer, ce qui n’est pas acceptable. Il est normal que chacun parle de ce qui l’intéresse et d’abord de ce qu’il connait, c’est en cela qu’il apporte quelque chose à tous les lecteurs du site.
Si l’on veut aborder des sujets différents de ceux proposés, il faut en proposer et non interdire ceux qui y figurent.
Pour ce qui est de la fréquentation du site, elle est en constants progrès. De nouvelles personnes viennent lire le site, s’expriment ou nous envoie des informations en direct. Et surtout la qualité des textes, des commentaires et de la pertinence de l’information progresse.
A propos du SDRIF, j’ai consience d’en avoir beaucoup parlé ces derniers temps (de Voulangis aussi) et peut-être d’avoir lassé, mais si quelqu’un a des informations nouvelles et une autre analyse, je suis prêt à relancer le débat, et pardon par avance, à ceux que cela n’intéressent pas et qui vont peut-être se mettre à protester …
On se fend la pêche dîtes-donc sur ce site !
Tout ça me donne une idée : raconter ma visite au Vatican ! 😀 Histoire de rigoler un peu plus !
Tiens par exemple : mettez le nez dehors à Crécy un lundi comme aujourd’hui. Vous allez vous marrer !
Je sais plus qui m’a dit l’autre jour : »Quand je me balade à Crécy je m’attends à voir d’un moment à l’autre, des buissons rouler comme dans les villes désertes des westerns ».
De quoi tomber neurasthénique !
Pour éviter ça, j’allume le pc. Allons visiter les Brionautes… Pour le coup, j’hésite entre les cachets et le 22 long rifle. :#
Pour sûr avec des commentaires d’une qualité aussi rase motte, y’en a qui ont dû être dégoutés.
Moi par exemple, j’me risque plus à sortir des sentiers battus. Vous z’avez sûrement constaté que je me fais discrète depuis plusieurs mois, pourtant c’est pas mon genre mais comme dit la chanson : »on n’est pas là pour se faire engueler on est là pour voir le défiler ».
Bon allez, je réchauffe ma tisane et je vais explorer le fond d’ma couette en attendant des jours meilleurs !
Tenez bon ! Parez-bien les coups ! Moi j’vais compter les points !
Amitiés à tous et continuez à éditer des articles comme celui de Dame Florence. Moi j’connais rien aux bondieuseries mais ça m’gêne pas qu’on en parle et l’histoire d’un pays vaut toujours le détour.
ouh là, elle a le moral à zero la Cindy 😮
les lendemains de fête c’est dur mais quand même !
Qu’est-ce qu’elle nous prépare ? une dépression ou une liste aux municipales ? ou une histoire louche dans les bas-fonds de crécy ? on attend encore la suite des aventures de : « du rififi à crécy » …
C’est une bonne idée ça ! :-e)
Je vais m’y remettre
La liste municipale ? J’y ai bien pensé mais faudrait que j’expose ma photo ! :#
Y’en a qu’ont pas peur de l’exposer leur photo ! Même quand ils sont pas dans leur meilleurs jour :#
La photo, on est demandeur. On la publiera même sur le site 😀
Allons il serait dommage que vous vous fâchiez. Ce serait préférable que vous essayiez de comprendre qu’on ne peut rien au fait que la culture religieuse fasse partie intégrante de la culture d’une nation. Si vous allez dans un pays musulman vous verrez des mosquées et on vous parlera de l’Islam. Si vous allez chez les chrétiens orientaux vous verrez des églises orthodoxes et on vous parlera de l’orthodoxie. Si vous allez en Chine vous verrez des pagodes et on vous parlera du bouddhisme. Vous ai-je dit que vous deviez aller à la messe ? Ai-je porté un quelconque jugement sur une quelconque question de foi ou de religion ?
😉
On ne va tout de même pas se fâcher pour quelques icôneries !
Si après ça on dit que ce n’est pas un site iconoclaste …
C’est vrai issemar, jms a raison, les faits religieux sont aussi des faits culturels et politiques. Nous avons à Chypre un nouvel exemple révélateur qui nous montre les effets du dogmatisme et comment les questions religieuses peuvent mettre un pays à feu et à sang.
L’abus de religion est souvent dangereux pour la santé et la paix des peuples, c’est un fait historique, mais il ne faut pas fuir le sujet pour autant. Comme on dit cher issemar, la peur n’évite pas le danger. 😕
La peur n’évite pas le danger c’est vrai ! Par exemple tenez, ma belle-mère, elle fait peur mais je ne peux pas l’éviter ! 😀 Pourtant c’est une sainte femme 😀 C’est pourquoi j’ai pris le parti de ne pas en abuser, pour ma santé et la paix du peuple 🙂
Le dogme religieux n’a rien à voir dans la séparation des deux partis de Chypre. Il s’agit de deux peuples différents tout simplement aux cultures différentes, toutes deux respectables et de luttes de pouvoir. Quel raisonnement ferais-tu s’ils étaient de même religion mais de couleur différente pour justifier de leur différent qui existerait quand même ?
Et que dis-tu des belges flamands et wallons qui sont de même religion et de même couleur mais qui peuvent pas se supporter ? le dogme de la langue ?
La question posée concernant Chypre n’a pas de sens, il n’est pas utile de d’inventer un scénario qui n’existe pas.
Le fait est que la différence religieuse et culturelle est à l’origine de la chose. Ce n’est pas une question de couleur, il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé en Irlande.
Heureusement, tous les conflits n’ont pas de cause religieuse, les deux guerres mondiales sont là por le démontrer.
Bref, il ne répond à ma question, il noie le poisson. c’est notre ami pêcheur qui va pas être content.
Bien sûr que les différences de culture sont à l’origine des conflits parce qu’elles sont avant tout un moyen d’assurer la cohésion du groupe et par là-même permettent de marquer sa différence avec les autres. Est-ce pour cela que tout le monde doit se noyer dans une culture unique, universelle et fraternelle ? Heureusement non, les identités locales, ethniques, religieuses, linguistiques, culturelles pour résumer s’affirmeront toujours pour se différencier des autres. C’est bien naturel, tant qu’on respecte aussi les autres et qu’on reconnait leur droit à la différence. Et là, on rejoint le début de la discussion de la journée : la tolérance avant tout !
je savais que j’allais le faire réagir le jms !