La dictée de Bled

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51 réponses

  1. jna dit :

    Je me demande si l’on ne nous mène pas en bateau dans cette histoire. :#
    Depuis que j’ai vu la photo de l’affiche électorale (législatives) de notre amie JP avec A. de Bellenet, le tranfuge UDF local, il parait évident que toute cette affaire n’est qu’une anticipation de la campagne aux élections municipales à Mouroux et plus peut-être. 😎

    • jms dit :

      Certes !
      Une opposition nait d’un mécontentement, d’une erreur de gestion, d’un projet contreversé, …
      C’est la loi de la démocratie et c’est normal que d’autres tentent leur chance en utilisant, médiatiquement si possible, les failles des sortants.
      L’équipe sortante a un bilan à montrer et des moyens pour faire sa campagne, ne serait-ce que le bulletin municipal qui est bien utile pour assoier sa notoriété et afficher ses réalisations.
      Pour l’opposition c’est toujours plus difficile, pas de bilan, pas de notoriété, pas de moyens. Toute opération médiatique est une occasion de se faire connaitre et de rentrer dans la course.
      C’est vrai à Mouroux, ce sera vrai ailleurs aussi.

      A chacun de se positionner par rapport aux argumentaires des uns et des autres.

      • jna dit :

        OK c’est de bonne guerre …
        Mais il est bon d’appeler un chat, un chat surtout quand quelqu’un fait sa pub sur notre site, au moins que l’on sache à qui on a à faire.

        • jna dit :

          il n’en reste pas moins que c’est sans doute dommage de raser ce batiment qui bien « exploité » aurait pu apporter quelques avantages à la commune : un monument à la francophonie : pas mal.
          Bon, ce que j’en dis … quand j’ai écrit sur ce site que je regrettais que l’on n’ait pas gardé quelques traces de l’ancienne école de Crécy, dans la bibliothèque, jms, le premier a répondu que j’étais ringard … alors bon, on ne va pleurer sur cette école de Mouroux qui en plus n’était pas jolie , …

          • jms dit :

            Justement, lors des rencontres du pays créçois de vendredi, il y avait un exposé (dont vous aurez bientot un comte-rendu) à propos de l' »habitat durable ». Des exemples de réalisations, y compris de logements sociaux, ont été montrés où les nouvelles constructions s’intègrent ou réhabilitent des ouvrages anciens traditionnels briards. Apparement ce qui est prévu à Mouroux n’est pas de cet ordre et tiens plus du betonnage brutal des années 80 comme on ne devrait plus en faire.

            • FrAn6 dit :

              Parler de logements sociaux en centre ville près de l’église de Mouroux me semble quand même un peu spécial, d’habitude les logements sociaux sont plutôt loin du centre. Ou alors ce sera des appartements à la vente.

              Tu me diras il me semble avoir lu sur ce site que l’on allait construire du logement sociaux pas très loin d’un golf, donc plus rien de très étonnant dans notre société actuelle. :#

              • retraitactif dit :

                Sociaux ou pas les logements sont souvent de qualité équivalente ce qui les différencie c’est le fait que certains sont vendus et d’autres sont loués par des organismes à caractère « social ».
                mio qui ai fait toute ma vie dans le batiment je peux même vous dire que très souvent les logements sociaux sont mieux finis que les autres car les organismes qui en sont gestionnaires sont plus attentifs à la maintenance qu’il faudra y consacrer.
                Au cours des réceptions de travaux j’ai souvent vu le gestionnaire »social » plus exigeant sur la qualité.

          • FrAn6 dit :

            j’ai toujours eu le sentiment que cette école avait en façade sous sa couche de béton un très beau mur en pierre meulière qui si îl était mis en valeur apporterait un plus à l’architecture de la place. Le toit sur une partie possède aussi de la tuile plate ancienne. Ne serait-ce que par respect pour le style briard disparaissant de jour en jour, il y aurait un beau témoignage. Maintenant détruire une école est toujours supprimer un symbole de vie pour celles et ceux y ayant étudié et surtout pour le passé de la ville.

            Maintenant jms n’a pas toujours raison et qui sait maintenant il à peut-être évolué se rendant compte que la ringardise n’est pas toujours du coté des pelleteuses !! ^^

            • retraitactif dit :

              je ne crois pas qu’une une façade en « meulière » soit vraiment de style briard? :#
              personnellement je trouve ça moche et ça fait ancienne zone pavillonnaire de » banlieue ». 🙁

              • jna dit :

                l’utilisation de la meulière n’est pas synonyme de pavillon de banlieue. Bien sûr qu’il y a de la meulière dans les maisons briardes (heureusement car la meulière à la pierre ce que le Brie est au fromage).
                Tout est une question d’enduit !

                • retraitactif dit :

                  y en a peut-être mais ce n’est pas le style briard.
                  Si tu mets un enduit tu vois plus la meulière et si tu vois plus la meulière,pourquoi en mettre et puis c pas isolant terrible à l’intérieur tu cailles….???????des meules. 😛

                  • FrAn6 dit :

                    sur de la meulière les anciens ne posaient pas d’enduit en ciment ou mortier, mais un enduit de gros platre mélangé à du sable de rivière, de la chaux vive éteinte (nommé chaux grasse) et du charbon de bois.
                    la meulière est enduite en façade mais l’enduit laisse la meulière apparante sur les pignons. L’humidité provient bien souvent des enduits en ciments qui tiennent mal sur ce type de pierres car se décollent tout en empêchant la maison de respirer et surtout du fait que beaucoup de maisons anciennes ne possèdent pas de fondations. Par contre pour éviter ce pb d’humidité certaines possédaient une cave. Aujourd’hui on nous parlerait de vide sanitaire. Mais passons je ne suis pas spécialiste de la rénovation et très certainement que différents styles se sont succédés au cours des siècles. Mais prétendre que les anciennes maisons briardes ressemblent à des pavillons de banliieue. Je n’en reviens pas et j’avoue que je ne m’y attendais pas de lire cela un jour 🙂 Comme quoi cette école m’aura appris quelque chose 😮

                    En toute briarde sympathie

                    • retraitactif dit :

                      Vous avez l’art de généraliser..mais allez donc voir les pavillons de banlieue et vous y verrez???donc beaucoup de maisons briardes.

                    • FrAn6 dit :

                      Les pavillons dont vous parlez date de 1930, bien souvent montés en parpaings sur lesquels en décoration pour faire style on a doublés de meulières. Donc rien à voir avec le mur des écoles de Mouroux. Maintenant pas d’inquiétude, vous ne vivez pas je le pense dans l’un de ses pavillons de banlieue et moi pas plus dans une maison ancienne même à Coulommiers, hélas pour moi ^ ! ^

                    • retraitactif dit :

                      je ne voudrais pas polémiquer plus que de séant mais; :#
                      je vais quand même vous contredire(faut bien animer):
                      1/en 1930 l’usage du parpaing de béton(je suppose que c’est celui là dont vous parlez) n’était pas très répandu.
                      2/ la meulière, vu sa consistance ne peut être utilisée en « doublage »car un doublage en terme de construction est par définition une paroi non porteuse et de faible épaisseur hors la meulière ne peut être utilisée en « mince » .
                      3/ comme elle n’est utilisée qu’en épais elle sert (servait)à composer des parois porteuses.
                      4/ je vois mal un constructeur composer une paroi porteuse composée de 2 murs « porteurs « accolés..
                      Brionautement.
                      RA

                    • FrAn6 dit :

                      admettons que le terme accolé ne soit pas le bon. mais la meulière n’est qu’en même qu’une décoration plus qu’une construction dans ces pavillons dont les premiers apparaissent en 1930. En existent-ils à Crécy ?

                      Pourquoi les deux murs devraient ^tre porteurs ? si celui en façade coté rue ne sert qu’à la décoration, son utilité dans la contruction est secondaire, il ne sert que de camouflage au mur porteur intégré à l’enduit en ciment. Maintenant je ne suis ni maçon ni architecte. j’aime les villages briards et je peste quand je vois les façades se recouvir d’un enduit en ciment. Donc les pavillons en meulières ne sont pas ma tasse de thé ! Vous vous en doutez bien. Une jolie grange en meulière attire beaucoup plus mon regard ^^

                      Bien @vous

                  • jms dit :

                    La meulière, fierté de La ferté-sous-Jouarre d’où venait cette pierre.
                    S’il est vrai que ce fut la marque de toute une époque dans la région, je suis d’accord avec RA que ce n’est pas du tout le style briard. A ce sujet, voir l’excellent livre de Michel Vincent « Maisons de brie et d’ile-de-France » qui vient d’être ré-édité aux Presses du Village.

                    • jna dit :

                      décidemment certains, le font exprès.. :paf :paf
                      Si tu écroules une fermette briarde, tu auras en général, un tas de meulières. J’ai longtemps vêcu dans ce type d’habitat et j’ai vu parfois des murs, ouverts en deux.
                      Notre ami de Coulommiers l’a très bien expliqué : ce n’est parcequ’on ne la voit pas beaucoup qu’il n’y en a pas ! :-e)
                      Quand on dit meulière on ne parle pas systématiquement de pierres apparentes jointées au ciment du type pavillon de banlieue, comme dit RA.

                    • FrAn6 dit :

                      Tout à fait d’accord que ce style n’est pas propre à la brie car on le retouve dans les environs de Senlis et certaines maisons et villages du Loiret sont aussi construite avec de la meulière protégées d’un enduit de platre. S’il n’y a pas de style briard propre, il est quand même reconnu que ce type de matériaux a été le plus utilisé dans notre région, avec pour certaines constructions, un colombage de bois aux étages.

                      A Coulommiers sur la place du marché un commerce est rénové en brique alors qu’au moment des travaux la façade se composait de meulière avec colombage. Le propriétaire prétend qu’il sagit d’un style remontant au moyen-âge et s’intègre dans la place sans pb, mais sagit-il d’une bonne intégration ou d’une habitude de l’oeil… J’avoue ne pas savoir répondre. La seule chose que je sais, est que le groupement s’occupant de la rénovation des maisons briardes anciennes n’était pas très satisfait de cette initiative mais n’ont pas réussi à s’y opposer.

                      Comme quoi le projet de destruction d’une école, délivre la langue ^^ j’espère en mémoire de monsieur Bled ne pas avoir fait trop de fautes d’accord du participe passé 😮

                    • Florence dit :

                      Tiens il y a aussi en Normandie de nombreuses maisons en colombage. C’est d’ailleurs très joli.

                    • jna dit :

                      Je vois bien de quelle boutique, il s’agit.
                      Le batiment qui a abrité une boulangerie était en péril à une époque.
                      La façade allie pans de bois et brique en remplissage.
                      Je ne suis pas sûr que le style soit typique, mais l’effet esthétique est réussi et donne un certain charme à la place.
                      On peut évoqué légitimement l’authenticité du pan de bois … pour les briques ?
                      Esthétiquement, c’est une question de goût bien sûr.

                    • FrAn6 dit :

                      oui une ancienne boulangerie devenu aujourd’hui un bar restaurant !! La façade semble appréciée des touristes et attire le regard en n’étant pas identique à ces voisines.

                    • issemar dit :

                      Voui ça a de la gueule même si c’est pas dans le style du pays.
                      Mais tout ce qui est agréable à l’oeil que ce soit dans le style du pays ou pas l’essentiel n’est-il pas que l’on ait plaisir à regarder? :-d)

        • AS77 dit :

          dans nos communes la pluparts des élus sont soit des propriétaires terriens ou bien agriculteurs pensez en toute logique qu’ils défendent leurs biens ou alors qu’ils se préoccupent de vous ????? :-d) :-c) 😀

    • FrAn6 dit :

      Peut-^tre peut on aussi comprendre que même quelqu’un de droite puisse réagir à la destruction du patrimoine de sa ville, surtout en ces journées qui lui sont dédiés. Après renseignement l’opposition à la mairie n’a pas voulu s’associer à cette démarche de sauvegarde. Phhhh la politique prend parfois des chemins tortueux. Maintenant n’oublions pas que le patrimoine appartient à toutes et tous quelque soit le lieu où il se trouve. Des hommes l’ont construit, peut ^tre est-ce cela qu’il ne faut pas oublier.

      • Korie dit :

        FrAn6, vous parlez là de respect des hommes. C’est une valeur en grande perte de vitesse (j’en ai moi-même fait les frais il y a quelque temps et beaucoup de personnes à Crécy en ont été choquées…).
        Bref, avant même que Serge (AS77) n’en parle, la première fois où j’ai vu le grand cèdre allongé, toutes racines en l’air, gisant dans les décombres du chantier de l’ancienne pépinière de Crécy, j’ai été extrèmement choquée. J’y ai vu comme un symbole extrèmement fort.
        Certains jugeront mes propos dignes d’une  »chochotte » et ça aussi, ce n’est pas rassurant pour l’avenir…

    • brionautes dit :

      pour les dictées et les cours d’orthographe gratuits, je recommande toujours http://www.ladictee.fr
      c’est un site interactif avec des dictées audios avec toutes les corrections et les exercices de français avec tous les niveaux du CP à la 3ème

  2. jms dit :

    A propos d’orthographe, ce serait marrant d’en trouver dans le texte de l’article. Certes, il y a des phrases sans sujet mais on peut considérer que c’est un effet de style et non une erreur grammaticale.

  3. jms dit :

    La dictée est passée.
    Combien de fautes ? qui a gagné ?
    le texte, on veut le texte ! :-e)

    • Briepatrimoine dit :

      La dictée s’est déroulée dans une très bonne ambiance, tout le monde fut studieux et nous avons eu une lauréate… ZERO FAUTE C’est… Madame GOUZY, institutrice à la retraite, elle avait enseigné 37 ans à Mouroux. Là où une école porte justement le nom de son époux. L’Ecole GOUZY, elle se trouve au hameau des « Parrichets de Mouroux.
      La radio « France info » à décrit l’ambiance et interviewer Monsieur Jean-Paul BLED.
      Vous pouvez écouter sur le site http://www.france-info.com reportage Grégoire Lecalot le 20 sept à 12h 35 Un conseil : Commencez à écouter à 12h33 puisque l’introduction du reportage s’y trouve.
      J’espère vous avoir bien renseigné. :=!

      • retraitactif dit :

        Je relève 2 fautes de Français dans la dictée voir mon commentaire dans le blog « papotage briard ».
        😉
        Qui est de mon avis? :#

        • Florence dit :

          Je vous ai répondu, Cher Daniel, dans le blog : « Papotage briard ».

          • retraitactif dit :

            pas d’accord avec vous Florence. 😉
            Il peut dire « j’appris »étant considéré comme une action passée mais limitée dans le temps mais « je m’employai(sans S) ….ce mot signifie bien que cette action de s’employer est durable dans le temps et à ce moment là l’imparfait est plus cohérent.
            Un exemple » je vis » un coureur passer pandant que je « regardais » le tour de France.
            je vis;action limitée
            je regardais;action qui dure.
            Bonne soirée.

            • jms dit :

              « J’appris à lire » : c’est parfaitement correct, Florence a raison.
              Le passé simple marque là un fait achevé dans un passé révolu ou historique, ce qui est bien le cas. Même s’il a duré le fait est vu avec le recul de l’histoire comme ponctuel. C’est une forme couramment utilisée dans les récits historiques.

              Exemple : « les français et les anglais se battirent durant plus d’un siècle lors de la guerre de 100 ans. »
              Si on rentre dans le détail de l’événement, on passe à l’imparfait : « Ils s’entretuaient par milliers chaque jour »

              • jms dit :

                Par contre je suis d’accord que la phrase :
                « quand ils étudient un nombre,ils le décomposaient »
                n’est pas correcte , ou alors il y a un sens caché qui m’échappe :#

              • retraitactif dit :

                Ouais,ça se discute comme disait un animateur télé. :#
                pour la 2è remarque il serait bon que l’institutrice retraitée qui n’a pas fait de faute nous explique…. 🙁

                • Florence dit :

                  J’ai fait des recherches sur internet, (cf. http://www.synapse-fr.com/manuels/CONCOR.htm) :

                  Je recopie in extenso le passage intéressant :

                  1) « Si le verbe de la proposition principale, (j’appris), est à un temps du passé, la subordonnée, (je m’employai), se met à l’imparfait ou au passé simple si le fait est simultané. (Il nous salua dès que nous entrâmes) ».

                  2) au conditionnel présent ou au conditionnel passé si le fait est postérieur, (Il a certifié qu’il serait là demain) ». Cela ne concerne pas le cas qui nous intéresse.

                  3) « au plus que parfait ou au passé antérieur si le fait est antérieur », (Il a certifié qu’il avait fini avant son arrivée). Idem cela ne concerne pas le cas qui nous intéresse.

                  C’est donc la rubrique N° 1 qui correspond le mieux à la dictée de Bled. On peut parler en effet de simultanéité, et, selon les références ci-dessus, on a le choix entre le passé simple et l’imparfait.

                  Naturellement les explications de la lauréate seraient les bienvenues.

    • Briepatrimoine dit :

      TEXTE DE LA DICTEE « Mes écoles » Edouard BLED édition Flamarion

      J’appris à lire aux tout petits selon la vieille méthode syllabique que je m’employai à améliorer. Pour chaque élève, j’avais constitué un jeu de lettres écrites en grand sur des cartons.
      Les enfants devaient reconstituer des sons, puis des mots que je leurs indiquais et parfois ceux de leur choix. Il m’arrivait de faire appel à la méthode phonomimique où, à chaque son, correspond un geste. Je les intéressais en les amusant. Ils écrivaient sur l’ardoise, leurs cahiers et le grand tableau, ce qui leur plaisait, ils pouvaient à côté des sons ou des mots faire un petit dessin.
      En janvier, tout ce petit monde savait lire. Ma méthode ne devait pas être mauvaise puisque l’inspecteur me dit que j’étais en avance de deux mois.
      Ces petits apprenaient à compter avec des bûchettes, des bouts d’allumettes, des boutons, des cailloux. Quand ils étudient un nombre, ils le décomposaient en ses éléments. J’avais abandonné les vieilles tables d’addition qui ne me paraissaient pas logiques. Tous les élèves, même les plus grands, apprirent à décomposer les dix-huit premiers nombres. Je leur avais copié ces nouvelles tables sur un carton.
      Etant bien comprises et bien sues, elles permettaient de sauter les dizaines sans effort.
      Pour l’orthographe, je m’étais limité d’abord à l’étude des mots simples, puis j’introduisais une difficulté que j’avais fait reconnaitre. J’unissais dans un petit texte, les acquisitions de conjugaison, de grammaire, de vocabulaire. C’est à Mouroux que j’ai pris conscience que l’orthographe devait s’enseigner par des exercices appropriés. Je fis donc de véritables leçons d’orthographe.

      :-e)

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