Un train dans le butoir à la Gare de l’est
transgalériens de tous les pays, unissez-vous! |
"Aujourd’hui (jeudi 5) à 8h28 le train qui assurait la liaison entre Château Thierry et Paris a heurté le butoir de la voie 21 en gare de Paris Est.
Le choc s’est produit à faible vitesse (7 km/h environ), mais il a été brutal et de nombreux voyageurs qui s’apprêtaient à descendre du train ont été déséquilibrés, certains sont tombés. Le train transportait plus de 1000 personnes. |
58 personnes ont été dirigées vers des hôpitaux pour examens. Aucun blesé grave n’est à déplorer A 16 heures, 10 personnes étaient encore en observation."
Voici le texte du communiqué remis par la SNCF, ce jeudi soir aux voyageurs en gare de l’est.
Pourtant, la journée comme bien souvent, avait mal commencé. Tout était donc normal, ce jeudi matin … |
A Esbly, le train de 7H32 en direction de Paris est tombé en panne au démarrage juste après que le dernier wagon ait dépassé le bout du quai. A 7H45, l’évacuation du train est décidée. Les voyageurs regagnent le quai à pied. La marche depuis le train jusqu’au sol en contrebas du ballast est à cet endroit, un peu haute.
Le train de 7H44 arrive entre temps, mais il stationne en amont de la gare à quelques centaines de mètres. Aucune information ne sort des hauts parleurs. Les voyageurs évoquent en plaisantant le dernier record de vitesse du TGV, 574,8 Km/H. Mais du côté du transgalérien, au train de sénateur où vont les choses, il est prudent de commencer à réfléchir à un plan B. Vers 8H00, une attraction nous est proposée. Un train direct passe dans le sens Meaux Paris sur la voie de droite, c’est à dire la voie opposée, utilisée habituellement par les Paris-Meaux. C’était très vraisemblablement le train de Château-Thierry qui un peu moins d’une demi-heure plus tard allait heurter le butoir en gare de l’est. Il n’avait qu’à rester derrière, comme les autres, ça lui apprendra de doubler sur la ligne continue. A Esbly, le train en panne n’est dégagé que vers 8H15 Cela laisse le temps à la navette de Crécy qui avait près de 10 min de retard d’arriver : tant mieux pour ceux qui sont dedans car maintenant ils ne sont pas plus en retard que les autres et même plutôt moins que certains! Finalement, nous faisons du 4 en un comme une pastille de produit lave vaisselle. Le petit gris de 7H44 (initialement) emporte aussi vers la capitale, les passagers des 7H32, 7H44, et 8H09 ! A Lagny, c’est plein ! A l’arrivée à Paris Est vers 9H00, une agitation inhabituelle régnait dans la gare. J’ai d’abord cru à un exercice de sauvetage, du type simulation d’attentat. Il y avait beaucoup de policiers et de pompiers casqués … ce n’est qu’en soirée que j’ai appris la raison de cette agitation. La semaine dernière deux événements que l’on ne peut imputer aux incidents d’exploitation SNCF étaient venus déstabiliser encore un peu plus le frêle équilibre. |
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Selon le journal 20 Minutes de ce vendredi, il s’agirait plutot d’une défaillance technique qui serait la cause de l’accident.
zavez K prendre vot vélo. 😉 😛
SNCF entreprise à la pointe du progrès et de la technologie :=! ;la pointe ,elle la met plutot là ou je pense des clients(j’aime pas le mot « usager ») 🙁 ;si ça continue,les clients vont être plus usagers que le matériel. 😐
il faut noter que nous utilisons volontairement le mot « usager » puisque nous ne sommes pas sûrs d’être considérés comme des clients !
De même pour désigner les choses qui nous transportent, nous utilisons plus volontiers le terme de « wagon » – réservé par la SNCF aux trains de transport de marchandises et d’animaux- en lieu et place du terme « voiture » – réservé par la SNCF pour les trains d’usagers humains-
Si l’on en croit le témoignage d’un voyageur déposé sur le blog du comité de ligne Omnibus Meaux Paris, il y aurait eu quelques blessures plus sérieuses que ce qui transparaît du discours officiel. Mais ce n’est pas pour autant vérifié : à lire sur : http://usagers-paris-meaux.over-blog.com
Blessés = accident pas incident ! 😐
Suite à cet accident et à tous les incidents suvenus sur cette ligne, dans le pays briard de ce vendredi 13 avril, Marie Richard et Jean-François Copé interviennent chacun pour déplorer cette situation et demander une entrevue aux responsables de la SNCF afin que s’engagent des mesures urgentes.
Comme quoi les plus en retard sur ces questions, ne sont pas ceux qui font le moins de bruit.
C’est de la récupération médiatique, du pipi de politiciens.
Quand une entreprise nationalisée ou une entité d’un corps de fonctionnaire ne tient pas ses obligations contractuelles, des pénalités devraient être appliquées comme dans le bâtiment. :=!
Ca , aucun des candidats à la présidence n’en n’a parlé;mais aussi peut-être que personne n’a posé la question ou lancé la proposition? :#