Du rififi à Crécy en Brie – 11
Ah la vache, qu’est ce que je tenais ce soir là ; moi qu’est pas foutu d’aligner plus de quatre mots pour un rapport de police. Heureusement, qu’on a toujours le droit de picoler ; déjà qu’on a plus le droit de manger de charcuterie depuis que Nicolas a voulu faire plaisir aux adeptes du prophète. Tous les cochons sont expédiés en Chine maintenant qu’on ne peut plus en manger dans ce pays.
Bon, on va le trouver où ce coup là, l’occi et dans quel état ? Hein, un autre encore. Pinkshadow. Il a piraté les 2 adresses… A Saint-Augustin, maintenant. |
Hola, faut qu’y z’arrête. J’ai plus assez de neurones pour tout faire là. Fa falloir que mon officier me file de l’aide ou je vais devenir chèvre.
Je contacte le central de la gendarmerie qui me dit ne pas avoir l’info. Je branche les 2 brigades sur les coordonnées Galiléo envoyées par Vivaldi et Pinkshadow . Grâce aux photos satellite en temps réel, ils ont identifié le lieu précis du dépôt des deux nouveaux refroidis mais cette fois ya du nouveau. Le gars avait utilisé un vieux véhicule qui fuyait de l’huile (certainement une voiture française des années 2000). La trace de pollution était bien visible mais se termine dans le Morin à Pommeuse. Metop-D avait été monopolisé quelques minutes pour faire un suivi. Heureusement que ce satellite est déroutable ; en général, il sert à la météo mais de nombreuses fonctions sont utilisables par l’armée, la gendarmerie et la police. Un équipement complet au service de la sécurité civile, tel était son statut. On se croirait à une battue aux sangliers. Ca me rappelle qu’il y a 40 ans, c’était la campagne profonde ici. Y z’ont pas perdu la main, les cul terreux pour saigner le goret… Nouvelle alerte. Directement à mon adresse : Mais y va me faire crever ce fêlé. Il ne peut pas être tout seul ! |
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« culs terreux » !!! … Je préfère les « moissonneurs poètes », (cf. « Scènes de la vie rurale » de la même rubrique), expression qui, quand on va au fond des choses, est plus proche de la réalité que l’autre qui ne veut rien dire.
La haute technologie qui a envahi l’agriculture (et l’on ne sait plus qu’imaginer pour 2024) renvoie ces expressions à un passé qui parait bien lointain et démodé. En 2024, la moisson ne sera plus qu’un programme informatique qui se lance tout seul en fonction de paramètres provenant de capteurs repayés par satellites.
la moisson ? y-aura-il encore du blé ? mangera-t-on encore du pain ?
y aura -til encore des hommes? :#
Golby , c’est Le golennou , il a du changer d’identité pour une rixe dans un bar de Brest !
Aprés quelques années à la Légion, il s’est racheté un passé de russe blanc, mais son amour de la bouteille, de la cervoise et du cidre ……. peut le trahir !
Allez Yec’hed mad gars !
Ouais, c’est vrai dan la police y z’ont fermés les yeux à cause de ces états de service lors d’un putsch évité en Centrafrique.