A méditer en 2007
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse.
Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : – un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerai te faire passer un test, celui des trois passoires. – les trois passoires? – mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le le temps de filtrer ce qu’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. Tout sur le test des 3 passoires dans la suite … |
La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si que tu veux me dire est vrai ?
– non, j’en ai simplement entendu parler… – Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer Autrement en utilisant la deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur cette personne, est-ce quelque chose de bon ? – Ah non, au contraire! – Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles soient vraies. Il te reste encore une passoire : celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce qu’elle aurait fait ? – Non,pas vraiment. – Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le raconter ? |
(article vu 20 fois)
Pour faire suite à cet article, je voudrais vous faire partager les critères d’étique du Rotary International :
1) Est-ce conforme à la vérité ?
2) Est-ce loyal de part et d’autre ?
3) Est-ce susceptible de stimuler la bonne volonté et de créer des relations amicales ?
4) Est-ce bénéfique à tous les intéressés ?
Chaque professionnel, membre du Rotary, devrait l’afficher et bien sur appliquer sans réserve ces critères.
Le Rotary aurait-il pris conseil auprès de Socrate ?
:b :# 😉
les pécheurs sont de vrais philosophes. 😉
On savait déjà que le poisson donnait de la mémoire, donnerait-il aussi de la sagesse ? :#
Dommage que Socrate ne fasse pas d’émule au sein des journalistes ou qui se prétendent jounalistes. 🙁
De nos jours, ça s’applique aussi aux blogs… Enfin certains… Parce-que lorsque je lis le nombre de désinformation volontaire, de critiques, d’informations non vérifiées et donc souvent fausses ainsi que la volonté de nuire sans utilité, c’est 500 fois que ces parasites devraient copier cette philosophie.
On peut parler de tout à condition de rester dans les limites du respect et effectivement dans les limites de
l’utilité.
On rêve ou quoi ?
On est totalement hors sujet !
On peut parler de tout, en effet, à condition de rester dans les limites de l’article proposé.
Toute autre approche serait de la désinformation, c’est vous qui l’avez dit….
😐
Je crois au contraire qu’on en plein dans le sujet.
C’est un fait qu’on trouve de tout sur les blogs de nos jours. Cependant il faut se méfier des risques de censure qui se profilent sur la toile. Certains esprits bien pensants souhaiteraient que le commun des mortels ne puissent plus s’exprimer de manière ouverte sur les blogs. Le journalisme amateur et l’éditorialiste citoyen que nous sommes doivent continuer à faire vivre ces sites. A nous d’être exigeants avec nous mêmes en appliquant notamment les 3 principes de Socrate que nous rappelle notre ami AAPPMA.
c’est bien pour celà que bien souvent les journalistes emploient le « conditionnel » comme temps de conjugaison dans leurs propos;nous l’appliquons quand nous ne sommes pas sûrs d’une info…seulement comment être sûr?????????