La ruralité seine-et-marnaise réaffirmée
"Dans nos communes, il y a des coqs qui chantent le matin, des clochent qui sonnent dans les églises, une agriculture qui existait avant … Quand on s’installe à la campagne, il faut savoir qu’on n’aura pas les mêmes services que dans une grande ville. Sinon, il fallait y rester".
Ces quelques phrases rapportées par le Pays Briard ne sont pas de moi, cependant il me semble que les idées sous-jacentes traduisent une certaine vision de la ruralité seine-et-marnaise. Leur auteur, vous le connaissez tous, mais voyons, c’est bien sûr … |
C’est bien sûr Michel Houël, Sénateur-Maire de Crécy-La-Chapelle et président de l’union des maires de Seine-et-Marne. C’est d’ailleurs devant ces derniers réunis récemment en congrès à Provins qu’il a prononcé ces paroles.
La ruralité ce sont d’abord des valeurs véhiculées par des images symboliques que rappellent M. Houël : les animaux de ferme, le village, et son rythme de vie. L’agriculture reste un vrai symbole du monde rural. Quand il n’y a plus d’agriculture ou quand on la marginalise on n’est plus dans un monde rural. C’est une évidence que de dire cela, pourtant bon nombre de villages ont oublié ces vérités et se transforment vite en banlieues. J’ai un exemple précis de commune qui se développe en faisant croitre les lotissements tout en créant, pour se donner bonne conscience des zones naturelles écologiques. Tout cela s’opère bien sûr en détruisant les terres agricoles. Ce n’est plus un village mais une ville dortoir qui a son zoo personnel; rien à voir avec la ruralité. La ruralité, c’est également un cadre de vie où maisons anciennes cotoient villas modernes, où la population locale accueille les nouveaux arrivants, c’est une forme de mixité sociale entre les natifs du pays et ceux qui ne resteront pas longtemps des étrangers. Pour que l’alchimie de cette "intégration" prenne, il faut que les implantions soient contenues et géographiquement réparties dans le tissu villageois existant. Il ne faut pas pour autant penser que la Seine-et-Marne est un trou perdu où l’on s’éclaire à la bougie et où le niveau culturel est nul. Certes on ne pourra jamais avoir le niveau de service des transports en commun des villes et il est vain d’espérer avoir une station de métro au coin de la rue. La rentabilité des transports en commun est conditionnée par une forte densité de population; et justement, ce qui fait la qualité de la vie en milieu rural c’est la faible densité de population. Cela n’empêche pas d’avoir des services de transports satisfaisants. Concernant la couverture technologique : téléphonie mobile, ADSL, TNT, … Le retard subiste mais on y arrive quand on y met un peu les moyens. Dans un département rural voisin, l’ADSL va arriver en utilisant des relais hertziens répartis avec une densite comparables aux antennes de téléphonie mobile, un WIFI généralisé en somme, mieux que dans beauoup de villes ! Pour ce qui est de la culture, du sport, des loisirs, graçe aux associations locales, et pour peu que les pouvoirs publics daignent mettre à niveau les équipements on arrive à avoir les mêmes activités qu’ailleurs avec le privilège que n’ont pas les autres de bénéficier de loisirs très nature (c’est pas notre aml pêcheur de l’AAPPMA qui me contedira). Conserver une ruralité bien vivante dans nos campagnes c’est essentiel. La préserver sans sacrifier au confort moderne c’est possible mais c’est surement un combat permanent. |
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Et moi qui pensait encore ce matin que la ruralité, c’était la campagne ! J’ai l’impression que c’est plus compliqué que cela.
Oui la ruralité, c’est la campagne avec ses équilibres si fragiles.
Le monde rural traditionnel a disparu après guerre.
Ravagée par l’exode rural, la campagne revit en intégrant le modernisme. La facilité des transports (quoi que ?), les possibilités techniques de télé-travail incitent beaucoup de gens à venir s’y installer. Le prix exhorbitant de l’immobilier dans les grandes agglomérations font fuir les gens vers des territoires où c’est moins cher. Tout le monde n’est pas préparé à ces changements de vie ; gare aux désillusions et aux déséquilibressociaux, environnementaux, culturels, familiaux que cela engendre.
la disparition de la ruralité dans not’coin est grandissante. 🙁
il faut faire le circuit suivant pour s ‘en convaincre(et je ne parle pas des projets 2008). :paf
Crécy-bailly romainvilliers-jossigny-bussy St-guermantes-montévrain-magny serris et retour par coutevroult. :=!
bon voyage et faites le à une heure de pointe c’est encore mieux 😛 mais préparez les casse- croutes ça risque d’être long. 😉
Crecy et Couilly sont alors des grandes agglomérations …
A chaque fois que je regarde le prix d’une maison ou d’un appart dans ces deux communes, j’ai l’impression qu’ils sont fabriqués en platine (vu le prix).
A moins qu’un 3 pièces soit considéré comme un chateau dans le monde rural 😉
En effet on peut se poser la question.
On est à la fois dans un contexte de crise immobilière et de recherche de la tranquilité rurale à deux pas de la ville nouvelle toute aussi chère, ce qui explique ces prix déraisonnables.
Pour Couilly, il y a un autre phénomène qui explique ces prix deraisonnables : il n’y a plus de zones constructibles.
Si il n’y a plus de constructions, il faut attendre que les maisons soient vendues pour acheter, ce qui rarefie l’offre, donc augmente les prix.
est-ce que les personnes qui vivent dans la ruralité sont des ruraux alités? :#
Un peu en appartée et parce que j’en parle dans l’article, Le Parisien de ce lundi consacre un article à l’école de pêche de Crécy, les Petits Vairons du Pays créçois
C’est cela aussi la ruralité.
Faut arrêter avec l’image d’Epinal du citadin qui arrive à la campagne et qui se plaint du bruit des cloches et des coqs.
Ce dont se plaint le citadin qui arrive à la campagne, c’est le bruit des quads et des motos tout terrain dans les bois et les chemins, des dépots sauvages un peu partout et surtout du fait que ses enfants à la cantine du collège ont parfois 5 minutes pour manger tellement certains élus ont été imprévoyant dans les plannings d’investissements.
Les citadins arrivant sont réalistes et si quelqu’un prend la peine de leur expliquer comprennent certaines choses. Faut pas les prendre que pour des neuneus.
😐 😐 :paf
pas content le hkir.
mais il oublie aussi que avant que les parigots ou similaires phagocitent notre belle campagne on était heureux et que les quads et autres engins bruyants n’existaient pas dans nos campagnes ,ce sont les exillés qui les ont apportés.
Cher ami, doucement vous me faites rigoler,
les agriculteurs les premiers,
usèrent ces stupides machines,
pour arroser de pestilences
Leurs vermines.
Nous en sommes tous désormais fort marris,
de voir leur usage détourné,
pour le plaisir de quelques âmes mal nées.
Il se faut surtout pas oublier:
« La terre n’est pas notre propriété,
nous ne faisons que l’emprunter »
Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que dans beaucoup de provinces françaises, le 77 est considéré aussi comme un département de parigot comme vous dites.
http://www.dailymotion.com/video/xdxx8_marlygomont
Moi je crois que la ruralité est bien traduite par la vidéo ci-dessus. :b
1) attention ADSL nécessaire
2) attention second degré (je voudrais pas me facher avec les survivants)
Si vous prenez tous ceux qui se situent au sud de la Loire, c’est normal. Ils considèrent que ce qui est au nord de la Loire est Parisien … ça me fait doucement rire. Pour nous qui sommes du nord de la Loire, on va dire que ceux qui sont au sud de ce fleuve sont Marseillais …
Pourquoi c’est-y qu’il dit du mal des gens du sud de la Loire ? Là, on va plus être copains …
5mn ? c’est optimiste, quelques fois c’est beaucoup moins, surtout chez les 6ème quand on est en queue de l’alphabet !
Dire que tous les citadins ne sont pas des neus-neus certes !
Il n’empêche que la vie à la campagne cela ne s’improvise pas forcément, surtout chez des gens qui ont toujours vécu en ville.
oui, ça ne s’improvise pas : traire sa vache, faire son bois, tuer le poulet, dépiauter le lapin, arracher les patates, faire ses cartouches et rouler sa cigarette, … c’est du boulot et si t’es pas capable tu reste en ville ou chez nexity.
T’as oublié : savoir chasser le lapin avec les cartouches que l’on a fabriqué avant de le dépioter. 😉
gagné, c’éatit un test de logique, … remettre tout dans l’ordre :-d) .
Couper son bois, une cigarette que l’on vient de rouler à la bouche, pour faire cuire le lapin que l’on dépiote après l’avoir chassé avec les cartouches que l’on a fabriqué.
Le tout avec des patates que l’on a arraché, recouvertes de crème fraiche faite avec le lait de la vache que l’on vient de traire.
Le poulet à déplumer, ce n’est que quand il reste un peu de place avant le fromage et le dessert.
Le monde agricole (que je salue) fait partie du monde rural !
Dans les dispositifs européens (vive l’Europe) cette distinction se fait au niveau de la PAC (Politique Agricole commune).
Nier l’Europe …. que serait devenue la France ?
Bien sûr la PAC coûte cher au budget européen, qui je le rappelle ne pèse que 0,5 % de notre PIB, mais n’oublions pas les emplois induits et la puissance de notre industrie agro-alimentaire.
Le volet 2 de la PAC évoque le monde rural et la nécessité de tisser du lien autour de l’agriculture, par exemple en permettant aux familles d’habiter dans un lieu de vie préservé.
Notre département est une exception et en tant que représentant de la démocratie participative, je remercie nos gouvernants d’intégrer cette donnée dans leur réflexion.
Il me semble avoir entendu dire qu’un rapport officiel mettait en évidence la dangerosité des flatulences ou autres émanations produites par nos bovins dans nos champs.
Qu’en est-il vraiment et devons-nous définitivement condamner les veaux, les vaches (et le lait), les boeufs et les taureaux (tant mieux pour les anti-corridas) ?
Si les vachent ne pêtent plus et ne rotent plus, que devront nous manger dans les années à venir !
Du trèfle à 4 feuilles ? des nèfles ? (voir l’article sur le site à ce sujet), des épinards (comme Popeye !).
Ou alors, du cochon ! Tout est bon dans le cochon ! (pas pour tout le monde SVP)
En ville, ils vont continuer de manger Mac’Do (de la grenouiille peut-être ?) ou Hippopotamus (du Kangourou ?).
Non, c’est juste pour rigoler…
Mais on peut aussi se poser des questions ??? :-b)
C’est tout à fait exact. Ca fait longtemps que par précaution je ne fais plus de footing du côté de Bouleurs, là où on trouve encore des vaches. Ce serait du suicide.
Je préfère le PréManche : l’air y est un lourd, humide et difficilement respirable, c’est un fait … mais à part jm, les footeux du dimanche matin (en général des vétérans qu ne courrent plus très vite), les chiens en promenade et leurs maîtres pas très attentifs, il y a peu d’animaux pour polluer dangeureusement l’atmosphère.