Mr le vieux loup, je souhaite vous exprimer
Ce que ces dernières lunées
Vont pour moi évoquer.
Je viens de parcourir
Les derniers papiers,
Qui m’ont fait vérifier que les quarante dernières années
Ont été, par vous bien éreintées.
En septante quatorze, le choix Persan vous fîtes
Qui dans Eurodif alors, allie à la Nation le shah persan.
Choix judicieux qui quatre ans plus tard se délite
Dans la sanglante révolution, des ayatollahs en turbans
En octante six, alors première tête
Vous avez signifié
A la population, de ne pas se défier,
De la nuée atomique qui sur l’hexagone,
Ne fut même pas passée.
Malgré tout depuis, des hommes de loi mesquins,
Pour quelques cancers thyroïdiens,.
S’attaque au ci-devant Pellerin.
Habitations Largement Méritées de Lutèce,
Frais de bouche gargantuesques
Voyages aériens sans aucuns freins,
Salaires versés sans réelles peines,
Aquatique compagnie cédée à vil prix,
J’en passe sans douter
Et peut-être de bien plus viles avanies.
En mil neuf cent quatre vingt dix sept, dans la dissolution,
Vous vous êtes shooté.
Grand bien nous fit,
Car vous fûtes recalé.
Malgré tout, tel le kangourou
Sans courroux,
Vous rebondîtes
Et en deux mille deux, malgré un violent à-coup,
L’homme à la rose se retrouva la face cuite.
La fracture sociale avait valu son coût !
En deux mille trois, la grande chaleur du loup arriva,
Des anciens âgés furent écrasés,
Le double apôtre fut terrassé
Et par l’émotion populaire crucifié.
Un plan canicule fut finalement érigé
Mais un peu tard, les hommes en blanc furent écoutés.
Alors, écolo vous vous fîtes,
Convaincu d’un coup
De la nécessité de contre l’effet de serre lutter.
Depuis, plus de chaleur cataclysmique
Mais une confusion de taxes de perdurer
Entre les carburants
Et de continuer
A taxer davantage le moins polluant.
Ultime rebondissement,
Dans la découverte de nouveaux talents,
Un particulaire échassier
Se vit confier la prime responsabilité.
Las encore, le fessier des ronces vous n’aviez pas encore sorti.
En ce début d’année, l’épidémie mit la panique,
Erreur encore, la peste aviaire était attendue,
C’est le Chikungunya qu’on a eu.
Mais, l’année deux mille six n’est point encore finie, me direz vous,
Que je vois venir de nouveaux mauvais coups.
Malheureusement, cette fois, j’en ai déjà ras le cou.
Et les courants d’air clairs,
Loin de vous enrhumer,
Vous ont fait persister.
Avec le champion, point de natation ;
Le guépard soulagé,
Amnistié comme une affaire courante,
Ne vous fait pas remonter la pente.
Du fin de règne, les feux s’allument,
Pour naufrager l’Etat Nation.
Mr le vieux loup,
Pourquoi depuis plus de trente ans
Vous trompez vous tout le temps ?
Peut-être étiez vous mal conseillé ?
Peut-être mal vous entendiez ?
Pourquoi vouloir absolument nous écoeurer ?
Seriez vous l’ennemi sournois de la probité?
Mr le Vieux Loup, je crois désormais
Qu’est venu le temps,
De raccrocher les gants.
Il faut vous y faire.
Depuis plus de trente ans,
Seriez vous devenu un charlatan ?
De retourner votre veste de maquignon
de tout côté,
Vos coutures ont fini par craquer.
Il n’est donc point nécessaire
De retourner aussi le pantalon.
Le temps est désormais venu,
Qu’on ne m’y reprendra plus.
Et nous, peuple Franc,
Oppressé de taxes, de corvées,
De contributions,
D’impôts, de gabelles
Et autres taxes sur le sel.
Depuis tant d’années sans broncher,
Sans oser nous lever de tant d’inanités.
De la grandeur du Pays, on nous servi,
Pendant que vos petits et grands intérêts furent garantis.
Mais me direz vous, qui auriez vous choisi
Pourquoi n’avez vous rien dit ?
Depuis quarante six ans déjà, je m’en maudis
Futile financier que je suis,
Je fis le choix de croire
En la soi disant élite de mon pays.
Tromperie, l’élite est désormais sise dans l’expertise de la Mondialisation,
Et non plus chez certains tristes sires de la Nation.
J’ai peur désormais, et c’est à mon grand regret,
Que, quel que soit le choix que je ferais,
Les casseroles et autres avanies,
Finiront tous ostensiblement en batterie.
Ne croyez pas que je sois systématiquement contestataire,
Mais le boulet à force de trop freiner,
Finira bien par un jour, la balance bloquer.
Moralité :
« Y a pas plus de moralité chez un vieux loup
Qu’il n’y en a chez un coucou»
* non, il n’y a pas de faute, ils ont sûrement abusé du bojolpif tous les deux.
Mes amies et moi tenons à saluer la qualité de votre rédaction. :-d)
:=! :=! :=!
Very very beautiful but… so difficult !
Elle a raison :=! je ne comprend pas tout les mots but je suis oook !
une ombre qui gagne sa vie au « black » ?
Un éminence grise, je souris …………….
Géant vers …………….. oh, oh, oh …………….
Blackshadow, apôtre de la la Paix verte ………….
Bravo , bravoure, bratercatis …………..
Quand je lis ces fabuleux fabulistes, je me dis que lr grand public ne peut pas passer à côté de tels talents !
Alors, compiler et relier ces « fables de la Brie » pour le diffuser, telle est ma suggestion !
En 2006, lors du printemps des poètes, j’ai réalisé une opération à la bibliothèque de Coulommiers.
Avec la nouvelle bibliothèque du Pays créçois, je pense aux livres de matières et il y a matière à creuser.
Pourquoi ne pas envisager un concours de poésie, une nuit des poètes … organisé conjointement par la municipalité et les Brionautes à la Bibliothèque ?
Temple du savoir, savoir du temple …..
Avis aux gens d’écriture, poètes, rimailleurs … et même barde
Les beaux êtres … les belles lettres
Komz kazus, komz bleiz
(Parole de haine, parole de loup)
Komz kendalc’h keltiek
(Parole de persévérance en breton)
Frankiz ha kengred
(Liberté et solidarité)
Tiens, tiens une Bretonne…
Ceci est un indice. Peut-être une Bigoudenne?
Si l’on voir une coiffe blanche dans Crécy,
Ce peut être Cindy.
ou une pen sardin ?
Je crois de Brest , giz de Brest
Nous ne sommes pas certains
de mériter tant d’honneurs.
De plus, cela risque d’être quel que peu restreint,
le faible nombre de feuillets est à faire peur.
Mais pour qui cette ombre noire fabule-t-elle ?
Je me suis pas trompé dans l’illustration : un financier c’est bien un gateau ? Reste plus qu’à voir par qui il sera croqué !
Mais JMS ne penserait-il qu’à manger?
Un financier, c’est bien sûr un métier.
Mais effectivement, on peut se demander,
Qui à la fin sera croqué?