Quand reconstruira t’on l’ancien hôtel de ville de Crécy la Chapelle ?
par
cahierre hervé
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2 novembre 2006
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Je note depuis quelques temps une frénésie de construction sur le canton de Crécy la Chapelle. Mais je ne vois toujours aucune trace de volonté de reconstruction de la mairie de la ville à son emplacement et sous sa forme originels. Pourtant, les remorques de foin ne traversant plus Crécy, il n’y a désormais plus de contre-indications à la reconstruction de ce bel édifice qui serait, dit on, à l’origine du beffroi de Crécy. Enfin un projet valorisant, fédérateur et unique qui redonnerait son cachet au cœur historique de cette petite ville voisine de Voulangis.
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Peut-être lors de la construction des futurs programmes immobiliers sur le territoire de la commune devrait il être prévu un impôt spécifique en vu de cet objectif ? Peut-être devrions nous lancer une souscription et faire appel au mécénat local tel le programme qui devrait être lancée pour la reconstruction des Tuileries à Paris ? Ou bien devrions nous envisager un chantier culturel tel celui de Guédelon ? Je laisse le choix aux lecteurs du site de décider au vu des différends projets en cours.
http://www.tuileries.org/index.php
http://www.guedelon.com/
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(article vu 53 fois)
La gravure et la photo montrent l’ancien hotel de ville de crécy démoli vers 1870. Il était situé rue Serret près du pont à l’emplacement de l’actuel monument aux morts de la guerre de 70 enjambant la rue.
Une différence insolite entre les 2 représentations : cette maison à l’arrière plan qui a disparu sur la photo.
Merci pour ces belles gravure et photo. Crécy a un potentiel inexploité. On est bien loin actuellement de la « venise briarde » dont on parle, quand on pense par exemple au charme de Bruges. En plus de la remise en valeur d’un beau site médieval, Il y a peut-être une carte touristique à jouer, surtout avec la proximité de Disney.
He oui…savez vous qu’il y a aussi une 2è qualification pour Crécy? :#
« Sourire de la brie »;no comment. 🙁
surtout pas d’impot nouveau;coté local on déguste assez comme ça. 😐
Dans le même ordre d’idées, je verrais bien :
– la reconstruction du village de Saint-Martin tel qu’il existait au XVIII ème siècle (ou même au XIII du temps du vieux Crecy)
– la remise en service des souterrains (qui existent encore) entre la ferme de Saint-Martin et la collégiale (ou ailleurs)
– la reconstruction de la route entre Saint-martin et la Chapelle (au moins pour les vélos)
et bien sur la reconstruction des 49 tours d’enceinte de Crécy.
Et aussi la suppression de cette déviation idiote à Crécy : vous vous rendez compte, une route toute droite avec deux feux rouges (trois avec celui des pompiers) alors qu’on traversait si bien la commune par l’ancienne route nationale !
C’était bien avant disent les vieux ! Eh bien, y’a pas que les vieux…. 😮 😐
les trois premiers points étant financés par la commune de Voulangis, je dis no pb !
De quoi parlez-vous ? Ai-je loupé quelque chose ? Un film que l’on tourne à Crécy ?
Vous avez gagné au loto pour faire des plans sur la comète ?
Ca ne fait pas très sérieux…
Avec des si… :#
Il s’agit du Vieux Crécy, donc financé par Crécy bien sur.
que nenni Saint Martin c’est Voulangis, vieux Crécy ou pas … jms n’est pas créçois à ce que je sache !
Je vois que mon idée n’emporte pas vraiment l’adhésion.
Pour la peine, à la place d’un monument historique financé par les futurs promoteurs qui vont bétonné Crécy, vous aurez plus probablement droit à des logements sociaux pour vider les barres qui seront détruites à Meaux dans les futures années.
Et puis Voulangis aura droit à un terrain de grand passage pour les gens du voyage.
Quand on refuse la gentrisation, on a droit à la banlieusardisation.
pourquoi dis tu « vous aurez droit »?je pense que tous nous y aurons droit;Voulangis-Crécy etc.. 😉
Nous sommes installés dans un secteur déja urbanisé et dont les derniers terrains disponibles sont réservés à de l’habitat individuel.
Et puis si ça se construit trop, il reste encore la possibilté de partir plus loin.
Partir plus loin : donc encore plus loin du travail !
On n’est pas des nomades et puis on s’attache à une terre, à un paysage, à des gens, même si on n’y est pas né. Changer de lieu d’habitation est rarement une démarche que l’on accompli de manière détachée sauf si on considère son lieu d’habitation comme provisioire.
Bof, il faut bouger si nécessaire : que ce soit par dégradation des conditions de vie ou par nécessité professionnelle. Si demain, je trouve plus intéressant, je bouge.
Adaptabilité, employabilité, disponibilité, ya que ça de vrai.
ouais ouais on dit ça… :#
On voit qu’il travaille pour des américains l’ami hkir …
Nous on est des sédentaires. Quand on s’accroche à une terre on la quitte plus.
C’est l’inverse.les premières années, j’ai bougé en fonction des opportunités qui s’ouvraient; mais je n’ai plus bougé depuis dix ans en terme de résidence et quinze ans à titre professionnel.
Mais si je trouve un nouvel intérêt professionnel, je bougerai.
hkir ou quelqu’un d’autre pourrait-il nous traduire « gentrisation ».
On va encore dire qu’on est un site intello, à employer des mots savants; j’avoue que je lis ce mot pour la première fois.
Pour revenir à cette idée sortie de l’histoire de crécy et que nous soumet hkir, en clin d’oeil, ce serait un peu irréaliste de nos jours.
L’endroit est exigu et c’est surement pour cela que la mairie a été déplacée. De nos jours les services administratifs et des mairies en particulier comprennent de nombreux services et il faut de l’espace de travail.
J’ai quelque fois tendance à considérer Crécy comme une petit France, une France en miniature, avec sa ville exigue, sa zone artisanale, ses villages, ses bois. Comme cela ressemble à la France, elle peut servir d’images pour faire passer un message général.
La France souffre, malgré la régionalisation d’un centralisme parisien encore trop présent qui aboutit à une région tentaculaire beaucoup trop grande. La solution c’est un ré-équilibrage vers la province avec le développement de villes moyennes et non l’expansion des métropoles régionales qui à force de vouloir être aussi grosses que Paris finissent par souffir des mêmes maux.
Gentrisation est le terme pour désigner « l’embourgeoisement » des secteurs ruraux par des rurbains à hauts revenus et à haut patrimoine. Les exigences et les points d’intérêts de ces nouvelles populations sont bien souvent éloignés des habitants anciens du lieu d’installation.
Pour le petit article, il est bien évident que c’était du second degré et une introduction à la lecture des sites mis en lien.
Ce terme de gentrisation est valable pour tout embougeoisement de quartiers populaires également.
Je trouve qu’en effet ce concept méritait un mot ; c’est un phénomène très réel en effet.