C’est l’automne (blues cyclothymique)

Les feuilles de paye se ramassent à la peine,
Les feuilles d’impôts se ramassent à la pelle.
Malgré le temps passé
Mon percepteur n’a pas oublié,
Combien, je lui dois cette année.

Sage ma commune a su rester,
De 2 pour cent, elle m’a augmenté.
Sans comparaison avec le département,
De douze pour cent, il a explosé.

N’ayant point noté,
De prestations supplémentaires,
Sur ses attributions, je me vois
Fort contrarié de cette augmentation.

Mais le pire reste à venir,
Mes concitoyens Franciliens.
Après la taille sur mon revenu salarié,
Le questeur a su  me plomber
Mon impôt foncier.

De vingt et un pour cent sur la région,
Ma gabelle s’est envolée.

Il est vrai mes amis,
Qu’il bien falloir payer,
Le splendide barreau routier
Et son viaduc de Serbonne, futur admiré
Qui franchira d’une volée,
Notre vallée saccagée.

N’oublions pas d’autre part,
La déviation de l’octroi qui sans rempart,
Aurait dû sauter bien des fois.

D’aucun diront :
« Mais mon ami, si cet octroi, n’avait pas été mis
Il y a fort à parier, que la Brie
N’existerait plus qu’en pensée ».

Si cela est vrai,
Il est certainement vrai,
Qu’il faut peut-être aussi,
Payer les prestations,
De la femelle du Polochon.

Mais comme dans tout nouveau conte,
Comme annoncé
Positif, il faut rester.

Finalement bonne nouvelle,
Une baisse bien réelle
De ma taxe,
Sur les poubelles,
Va soulager mon escarcelle.

Preuve s’il en est que,
Finalement, nos bons saigneurs,
Savent faire, quand ils le veulent,
Plier les entrepreneurs.

Amis contribuables, rendez vous à la prochaine saignée !
Car il est bien évident,
Qu’ils n’ont pas encore achevé,
De nous pomper du sang
En étant de la sorte entrainés dans leur lancée.

Hkir2006 (1962- ???? le plus tard possible malgré toutes ces ponctions)