Daniel et Valérie

Vous aimerez aussi...

26 réponses

  1. jms dit :

    J’avoue que je découvre ce Daniel et cette Valérie. Je me souviens plutot de Jeannot et Jeannette.
    Quand on regarde les livres acteuls, on comprend pas grand-chose; on, a l’impression qui’ils compliquent tout avec des concepts et des sigles comme les GN (groupe nominal) au lieu d’appeler un chat un chat. C’est tellement abstrait qu’ils oublient tout.

  2. lomig dit :

    Daniel et Valérie, j’en suis resté Baba

    Signé :Ali 😉

  3. lomig dit :

    Lomig range sa bombarde
    Sujet verbe objet

  4. jna dit :

    Il me semble qu’il s’agisse d’une méthode d’apprentissage de la lecture. Apprendre à lire est une chose, à écrire, en est une autre.

    Comment peut-on croire, qu’arrivés en sixième, tous les enfants devraient savoir écrire sans faute d’orthographe ?

    Comment peut-on affirmer qu’il y a 50 -ou même 30- ans tous les enfants maîtrisaient l’écriture et l’orthographe à la sortie de l’école primaire, alors qu’en parallèle les tests effectués au moment la sélection militaire faisaient apparaître des taux d’analphabetisation encore très importants (chez les garçons). Arrêtons de dire n’importe quoi.

    Je pense que l’on cultivnet beaucoup d’illiusions et que certains sont victimes du syndrome du « bon vieux temps ».

    Je pense aussi que l’éternel débat sur les méthodes globale et syllabique n’est ressorti cette année qu’à cause des élections qui se profilent, chaque ministre ayant à charge de caresser dans le sens du poil l’électeur : les sondages montrent que les français aiment qu’on leur parle de la méthode syllabique, alors donnons leurs de la méthode syllabique à ronger : c’est la dernière rentrée avant les élections, le moment ou jamais.

    Le débat n’a même pas lieu d’être quand on sait que la méthode globale sensu stricto a surtout sévi dans les années 70. Des personnes qui avaient 6 ans en 1970, ont 40 ans aujourd’hui et même s’ils ont démarré en CP avec du global, il restent convaincus et continueront à jurer sous la torture qu’ils ont appris à lire selon une méthode traditionnelle et solide, du syllabique donc. Sur le bûcher leurs deux der

    Pour en revenir à l’entrée généralisée en sixième du collège unique … je ne comprends pas pourquoi les professeurs de français du collège considèrent qu’ils n’ont plus à dispenser de cours d’orthographe ou de grammaire, ou si peu. Un art mineur à côté de l’enseignement des laitres (sé fait espres).

    Je pense que l’on arrête trop tôt ces bonnes pratiques, l’école élémentaire n’étant pas une fin en soi en matière d’orthographe. Il ne suffit pas de planter les petits arbres, il faut aussi s’en occcuper, éclaircir, couper, laisser pousser, recouper, …. c’est un travail de longue haleine qui dure toute la vie.

    Tout cela me fait penser à un sujet sur lesquel un de mes fils doit plancher aujourd’hui même en français « le cinéma est-il un art pour analphabètes ? » … la réponse est peut-être dans les statistiques, 30 millions de français au cinéma cette année = 30 millions d’analphabètes ? possible après tout.

    • Korie dit :

      Tout d’abord, en 6ème l’âge des enfants est de 11 ans. Ils auront 14 ans en 3ème. 3 ans se seront écoulés.
      Ceci dit jna  »amour du bon vieux temps » ou non, vous auriez connu l’enseignante que j’avais en 6ème et 5ème : pas de quoi regretter le  »bon vieux temps » ! Ca ne rigolait pas ! Les points enlevés aux dictées : 1/2 points par absence d’accent, 1 point pour une faute de vocabulaire, 2 points et jusqu’à 4 points pour les fautes d’accords.
      Aujourd’hui, les gamins oublients les accents, le pluriel ils ne savent plus ce que c’est, la conjugaison c’est une catastrophe et le vocabulaire c’est n’importe quoi !
      En ce qui concerne le service militaire, je ne l’ai pas connu bien-sûr, mes copains de l’époque oui puisque c’était encore en vigueur, mon père l’a fait également. Ce que ce dernier m’a raconté de cette époque là est qu’effectivement, beaucoup de jeunes hommes étaient analphabètes. Il n’y avait pas que ce problème : la toilette leur était aussi inconnue…
      Bref, les cancres, ont toujours existés. Je dis bien cancres car à l’époque de nos arrières grands-parents, tout le monde n’avait pas accès à la connaissance ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Alors, j’ai beaucoup de difficulté à leur trouver des excuses.
      Cependant, je continue à poser la question : pourquoi ? A qui la faute ?

      • jms dit :

        C’est bien vrai que peu de gens faisaient d’études autrefois ; ce qui avaient cette chance étaient d’autant plus motivés.
        De ce fait à l’age du bac que très peu possédaient, age qui était aussi celui de l’armée, il y avait beaucoup d’analphabètes.
        Maintenant à l’age du bac, que tout le monde ou presque possède, il n’y a plus d’armée et tout autant d’analphabètes mais des analphabètes bacheliers ! cela change tout

      • hkir dit :

        Pourquoi les résultats sont moins bon?
        Parce que l’exigeance est inférieure simplement. Quand les sanctions suivaient invariablement les défaillances, le travail était plus suivi. Quand on fait passer le message que, quel que soit le résultat, il n’y aura pas de réaction, ce n’est pas très incitatif pour les enfants.
        En plus, certains adultes font passer le message que le travail n’est pas une valeur contemporaine et rève à un monde où on les rasera gratis toute leur vie.
        Depuis plusieurs décennies, les parents sont plus laxistes et soutiennent parfois leurs enfants contre les enseignants de façon déroutante. Et plus les enfants grandissent, plus les parents sont laxistes , occupés par leurs carrières respectives ou complètement dépassés. J’ai beaucoup de contact avec un nombre important d’ écoles. Le constat est le même partout:
        entre les problèmes de consommations de produits illicites (liquides ou fumeux), d’indiscipline voir de vols excusés par les parents, ce n’est pas évident de faire travailler de façon efficace des jeunes.
        Alors à qui la faute:
        1) aux parents (souvent démissionnaires)
        2) aux différents ministres de l’éducation nationale depuis 30 ans qui ont pondu chacun une petite réforme plus nulle l’une que l’ autre .
        3) parfois à certains enseignants (mais honnètement, je n’y crois pas trop car sur une vie scolaire de la maternelle à la terminale, il me parait peu probable qu’il n’y ait que des incompétents)

        • jms dit :

          Un peu partisan comme point de vue. Ainsi les enseignants seraient tous blancs et les parents tous noirs ?

          Contrairement à autrefois les enseignants ne sont plus ces dieux de la connaissance qui savaient tout et qui savaient se faire respecter. On est nombreux parmi les parents à avoir fait plus d’études qu’eux, ce qui relativise leur savoir et donc leur autorité. Autorité naturelle qu’ils n’ont plus d’ailleurs.
          Les enseignants sous Jules Ferry accomplissaient un sacerdoce, ceux d’aujourd’hui occupent un poste, pas forcément choisi, pour un salaire minime, sans espoir d’évolution, avec un role pas très valorisé dans la société. A leur place, on ne peut qu’être démotivé.

          • hkir dit :

            Je crois effectivement qu’une grosse part du problème vient des parents qui sont méprisants vis à vis des enseignants.
            Parce qu’ils ont fait plus d’études que les enseignants (et que souvent leurs salaires sont supérieurs), certains parents se croient autorisés à prendre les enseignants pour leurs larbins au service de leur enfant (qui est forcément plus intelligent que le prof ou l’instit).
            Il y a certainement des enseignants un peu légers et il y a certainement des parents respectueux et impliqués mais l’effet de groupe est là.
            Les bons résultats sont souvent obtenus dans les écoles où la discipline est suffisament suivie et les professeurs respectés.

            • jna dit :

              100% OK avec hkir. :-e)
              La remarque de jms traduit bien la position actuelle de nombreux parents qui présentent les symptômes d’un complexe de supériorité.
              Celui-ci peut reposer soit sur un critère de niveau d’études ou plus encore sur un critère de positionnement social lié en général aux revenus.
              Bref ce n’est pas un instituteur (trice) ou un simple prof de collège qui va faire la loi non plus.

              • jms dit :

                C’est un complot !
                Et comment vous expliquez que les élèves ne savent pas écrire et rédiger correctement ? Ce serait la faute des parents , les enseignants n’y seraient pour rien ? soyons sérieux !
                Ce que je dis plus haut c’est que la position sociale des enseigants est rabaissée par la société et justifie largement leur démotivation d’où les résultats de l’enseignement de nos jours. Les parents ne sont pour rien dans l’histoire 😐

          • jna dit :

            On ne doit pas vivre à la même époque, ni dans le même lieu :
            là où  » les enseignants seraient tous blancs et les parents tous noirs » … c’était au temps des colonnies, non ?

      • Myotis dit :

        Un gros problème aujourd’hui, c’est que l’on veut apprendre plus de choses aux enfants mais le temps d’enseignement est de plus en plus court.
        Regardez bien les programmes, ils sont de plus en plus longs, car on veut leur en apprendre le plus possible. Ma femme était professeur d’histoire géo jusqu’à l’année derniere. Dans leur matière, ils doivent enseigner l’histoire, la géographie, l’instruction civique, préparation à l’ASSR (obligatoire pour passer le Brevet de Sécurité Routière et le permis de conduire)… mais n’ont que 2 heures par semaine par classe. Même les professeurs qui sont en place depuis plusieurs années et qui connaissent le programme et la façon de travailler des enfants n’arrivent pas à terminer ce programme. Est-ce que tous les professeurs sont mauvais, où est-ce que nos responsables des programmes ne sont pas assez présents sur le terrain (et hors des etablissements d’élèves à haut potentiel).
        Au primaire, on veut leur apprendre l’anglais, l’informatique, …, bref de plus en plus de choses.
        Seulement, on considère que les journées et les semaines sont trop longues, donc on raccourci les cours.
        Comment voulez vous que les élèves arrivent à retenir tout ce qu’on leur apprend (sachant qu’il y en a de plus en plus) et que les professeurs arrivent à leur enseigner ce qu’on leur demande (sachant qu’il y a de plus en plus de chose à enseigner et pas plus de temps, voire moins).

        • Korie dit :

          Pour ma part, je n’ai jamais connu un seul programme terminé lorsque j’étais élève (jusqu’au bac).
          Alors, ça ne date pas d’aujourd’hui.
          Pour mon premier emploi, la chose qui a été déterminante aux yeux de mon employeur : l’orthographe.
          Les jeunes (de tous les âges) s’en moquent !
          Si vous lisiez ce que je reçois chaque jour dans mon courrier, des lettres, des cv, des rapports de stage : c’est à vous couper le souffle ! Sincèrement, il y a un gros malaise !
          Sans mettre la pression, je surveille sur ce point-là mes enfants. Je suis inquiète car malgré cela, il m’écrivent des mots d’une autre planète ! La messagerie Internet y est pour quelque chose, elle a des bons côtés mais pas celui du respect de l’orthographe. Et qu’on ne vienne pas me dire  »les enfants savent faire la part des choses, c’est un style de langage entre eux, ce n’est pas inquiétant ». Si c’est inquiétant, il font la part des choses (car ils se doutent bien que les mots ne s’écrivent pas comme ils le font) mais le problème c’est qu’ils finissent par ne plus savoir comment ils s’écrivent réellement.
          Mes enfants, je les reprends lorsqu’ils s’expriment oralement mal (faute d’accord, de conjugaison etc…), à force ça finira bien par  »rentrer » ainsi que leurs prises de notes sur leurs cahiers de texte. Je ne suis pas certaine pourtant qu’ils auront une bonne orthographe.
          Histoire de vous la jouer style  »bon vieux temps » : je reste persuadée que les dictées il n’y a que ça de bon !

          • jms dit :

            Myotis a raison, les programmes sont de plus en plus variés avec des matières nouvelles qui marginalisent les matières essentielles : maths, français, histoire, géo pour faire synthétique.
            De mon temps, la physique ne démarrait qu’en 2nde, la techno en 4ème, le latin en 4ème. Quant à l’informatique je l’ai connue pour la 1ère fois en école d’ingénieur à 20 ans ! Je ne dis pas que ces matières sont inutiles mais on ne peut pas tout apprendre non plus.
            Pour revenir à l’orthographe, je lis aussi des documents pleins de fautes émanant d’ingénieurs qui ont la trentaine, comme quoi le mal ne date pas de hier.
            Les dictées oui c’est bien mais ce n’est pas suffisant. La dictée c’est le contrôle, il faut aussi des cours d’orthographe et de conjugaison.

          • hkir dit :

            Mè esse bien important lortograf?
            c ki è 1 portant c konss con prenne.
            Après tout, j’ai découvert de façon tout à fait autodidacte l’usage d’un personnal computer alors que c’est la maitrise des nouvelles technologies qui fait la différence maintenant.
            D’autre part, l’instruction, l’éducation et le savoir vivre n’étant plus une valeur du monde actuel, il ne faut pas s’étonner du résultat. Quand on voit onze t… du C.. qui courent derrière un ballon gagner autant d’argent et que des bacs plus cinq n’arrivent pas à trouver un job correctement payé, je ne vois pas comment on peut motiver des élèves à apprendre la grammaire , la saint taxe ( simpot priez pour nous), et titi cianti.
            Je dirais que c’est le monde d’aujourd’hui. Nous sommes les faux cils. (n’est ce pas Korie :b )
            Il est plus que probable que sans volonté politique de préserver notre langue, elle ne fera qu’évoluer vers un sabir de franglais teinté de plus en plus d’arabe, d’italien, d’espagnol.
            Les populations à démographie dominante finnissant de faire disparaitre la pureté de la langue de Molière qui finira enseignée uniquement dans les facs de lettres au chapitre langue moribonde. 😐 :paf

    • jna dit :

      et mille excuses pour les fautes qui traînent encore dans mon commmentaire précédent

  5. sergemichel77 dit :

    Comme je l’ai dit dans un autre commentaire, je suis fils d’instituteur, mais un ‘instituteur de la vieille école (de la très vieille école, dirons certains). J’ai donc appris à lire avec la méthode syllabique (B-A = ba…) avec lui (CE1 et CE2). Même si mon père était particulièrement sévère avec son rejeton, j’ai retenu tout ce qu’il m’a appris et inculqué et je n’en ai aucun regret. Il m’arrive de faire des fautes d’orthographe mais je m’en veux quand j’en laisse passer une : ayant appris à ne pas en faire (une dictée sans faute = un bon point, dix bons points = une image), je suis vexé dans ce cas.
    Pour vous donner un exemple, pour rédiger un commentaire et éviter de faire des fautes, j’ouvre toujours un document « word » en parallèle afin de vérifier par la correction orthographique les mots ou expressions pour lesquels j’ai des doutes. C’est simple et efficace (enfin, j’espère).
    Autre exemple : mon fils (33 ans) a appris à lire avec la méthode globale. Résultat catastrophique quant à l’orthographe. Je me souviens de dissertations (en deuxième année de BTS) truffées de fautes d’orthographe et surtout de grammaire. Aujourd’hui, je n’en reviens pas, il rédige très correctement, en français et sans faute.
    Le monde du travail a tout changé. Alors ? mystère ou prise conscience. La deuxième hypothèse est la bonne, il l’avoue sans rechigner.
    :-b) :-d) 😛

Laisser un commentaire