Quand le travail rime avec Europe
Depuis le 1er mai 2006, les ressortissants des huit pays de l’Est membres de l’Union européenne peuvent travailler en France. A condition d’occuper un métier dans un secteur d’activité qui manque de main d’oeuvre. Sept secteurs et 61 métiers sont concernés.
Les secteurs d’activités sont : Le BTP, la restauration, l’agriculture, la mécanique, les industries de transformation (agroalimentaire, verrerie, papier), le commerce ou agents de nettoyage. A condition d’occuper un métier dans un secteur d’activité qui manque de main-d’œuvre. ????? |
Un peu naïve, j’en déduis que puisque nous avons un taux de chômage élevé, nous ne devrions pas rencontrer sur les chantiers concernés nos voisins membres de l’Union Européenne ou très peu… Le bâtiment par exemple, où la compétence essentiellement requise est le courage, ne devrait pas manquer de main-d’œuvre en France ? Il semblerait que si, étant donné le nombre de ressortissants de l’Europe de l’Est que l’on rencontre sur les chantiers.
Vous vous dîtes : Corinne chausse-t’elle en douce ses petites bottes en caoutchouc, son casque de sécurité et son imperméable afin de se rendre sur les chantiers gadouilleux ? Se mêle t’elle à ces costauds pour partager son casse-croûte à 10h00 avec une chopine de rouge pour savoir tout cela ? Et bien non, je vous rassure (ainsi que Bruno !), je n’ai eu qu’à le constater sans bouger de mon petit cocon douillet puisqu’en face de l’institut, on effectue les travaux de futurs logements, locaux commerciaux et garages. Ces derniers d’ailleurs seraient déjà tous attribués, qu’avais-je donc parié ? Bref, restons dans le sujet. Un attroupement de travailleurs, dont je ne connais pas l’origine de la langue qu’ils parlaient, sont venus faire une pause contre la vitrine de mon institut. Etant donné le nombre considérable de ces personnes, je me suis posée la question de ces soient disant restrictions. Maintenant, ne nous voilons pas la face non plus : il n’y a peut-être pas beaucoup de gens qui accepteraient de travailler comme le font ces messieurs (surtout en ce moment avec la pluie). C’est peut-être pour cela, que les Entreprises font appel à nos amis européens de l’Est… D’autres membres de l’U.E. ont joué la prudence en ne levant pas toutes les barrières : Le Luxembourg va progressivement lever ses quotas, l’Italie va gonfler à 170.000 son quota annuel, la Belgique et les Pays-Bas assoupliront leurs procédures pour certains secteurs. Trois pays ont choisi d’ouvrir complètement leur marché du travail : l’Espagne, le Portugal et la Finlande. En revanche, l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche ont préféré les maintenir. Ces deux derniers justifient leur choix par leur proximité avec les pays de l’Est et leur taux de chômage élevé. Il reste que c’est totalement illogique d’avoir tant de chômage en France et d’embaucher une main-d’œuvre venant de l’extérieur ! Petit avis personnel : avoir l’œil rivé sur la pendule, l’obsession des RTT, faire des réclamations en tout genre et à tout va risque d’inciter de plus en plus les entreprises à embaucher du personnel d’autres pays, ce sera la rançon que les français devront payer. Je souhaite qu’ils s’en aperçoivent très vite, afin que les mentalités changent, il n’y a plus de temps à perdre… |
(article vu 7 fois)
Critiquer les RTT est devenu un sport national depuis quelques temps. Même certains qui en profitent crachent dans la soupe.
La diminution du temps de travail a été largement compensés par des gains de productivité. On appris conscience de la nécessité d’optimiser son temps et que ce n’est pas le fait de passer plus d’heures à son bureau qui fait produire plus.
Je suis d’accord que ces arguments ne s’appliquent pas forcément au petit commerce mais comme les RTT ne s’appliquent pas non plus à eux …
Tout à fait OK avec JMS.
a moins de faire un travail » à la pièce » on est en général maintenant aussi productif qu’avant preuve que le « coup « des 35 h n’a pas été aussi dramatique que les esprits bien pensant prédisaient.
d’ailleurs JF Roubaud président du CGPME l’a reconnu tout récemment dans une interwiew à la télé alors qu’il représente les petites et moyennes entreprises(celles qu :-d) i se sont le plus plainte au début)…comme quoi?
Si le salarié à l’oeil rivé sur la pendule, c’est à cause des cadences imposées par son patron, toujours plus en moins de temps, le boulon, la pendule, l’écrou, la pendule …
les RTT ne sont qu’un remède passager à son stress, un traitement contre les effets du mal, mais pas contre les causes. Oui, à force de trop penser aux RTT -c’est bien décrit par les patrons- ça devient une obsession chez le salarié, ça le rend malade : l’aliènation garantie, pire, l’arrêt maladie.
Comme défense il ne reste au salarié français que les réclamations en tout genre et à tout va auprès de sa hot line. Là encore, les cadences sont infernales et il se voit même facturer les temps d’attente exagérés sans rien obtenir en final. Il doit pourtant continuer à payer ses abonnements sans fin alors que le patron oublie parfois de lui verser sa paye à la fin du mois. Comment voulez-vous que les salariés et les patrons s’entendent s’ils ne sont pas abonner auprès du même opérateur ?
On comprend les patrons qui embauchent des employés qui ne parlent pas français car quand ils râlent en polonais, on peut toujours imaginer qu’ils sont entrain de dire leurs prières.
Vivement demain.
1) Un patron n’oublie pas de verser un salaire, il peut éventuellement ne pas le verser top chrono le 1er du mois mais pas par oubli,
2) Si le portrait que vous peignez du salarié est réel, alors c’est bien ce que je dis : la France est bien malade
3) Vous dîtes vivement demain : ça n’engage que vous. Vous reviendrez sur cet emballement passager car vous allez voir ce qui nous pend au nez…
Qu’on ne vienne pas me parler de croissance ou de solution miracle pour lutter contre le chômage ! En France on ne lutte pas contre le chômage on lutte contre le travail. Comment expliquez-vous les 35 heures alors qu’on nous dit : il va falloir travailler plus de trimestres pour avoir une retraite à combien déjà ? 70 ans ? Bah oui comment qu’on va faire ? A part ça, les 35 heures c’est top, même que si on pouvait, 30 heures ça serait mieux !
Bien sûr qu’humainement c’est mieux mais économiquement (je parle de l’économie au niveau national) ?
Pour avoir l’air moderne il faut être européen avant d’être français. Moi, que voulez-vous, il m’arrive souvent de me sentir française avant de me sentir européenne (je suis donc un peu ringarde). Aujourd’hui, je ne suis pas certaine que l’on tire le meilleur de l’esprit européen. Il paraît que les chiffres du chômage ont baissé : balivernes !
Petite explication :
Je vous ai parlé dans l’article être artisan aujourd’hui de mon cv qui en étonnerait certains, j’ai eu l’occasion en 28 ans de travail d’exercer différentes professions dont une en 2004 qui consistait à être en relation avec des demandeurs d’emploi. Si un demandeur d’emploi montait un projet afin de créer son entreprise, il obtenait des aides comme par exemple son salaire qui continuait à lui être versé durant au moins 6 mois. Cela a eu pour résultat des créations en veux-tu en voilà et gros avantage (pour qui ?) : ces personnes ne sont donc plus considérées comme demandeurs d’emploi. Et ce n’est pas fini : si cette personne échoue, en tant que gérant d’entreprise, elle n’a pas le droit aux indemnités chômage. Donc : elle ne fait plus partie des chiffres du chômage.
Pas mal non ? Elle n’est plus dans les chiffres, pourtant, elle bien au chômage ! Multiplié par milliers, ça fait combien ? Bien-sûr, toutes n’ont pas échoué heureusement mais certains projets n’étaient pas forcèment sérieux.
Maintenant, qu’on baisse les charges patronales et là c’est une solution pour une reprise et rapide en plus !
Les français s’appauvrissent de plus en plus et personne ne prend le taureau par les cornes !
Chaque homme (ou femme) politique ne voit qu’une chose : tirer la couverture vers lui, à droite comme à gauche.
Pendant qu’ils se bagarrent à coup de chiffres, nous on paie l’addition pendant qu’eux mangent à leur faim (et à notre fin si on continue comme ça). 😐
En réalité la diminution du temps de travail a pour but, ni de donner des loisirs aux salariés, ni même de faire d’eux des travailleurs tellement opérationnels qu’ils arrivent à en faire autant en moins de temps, ce qui irait à l’encontre de son principe qui est le partage du travail. Il semble que le but recherché n’ait pas été à la hauteur des espoirs. Quant à la baisse des charges, le problème est tellement complexe que je n’ai pas d’avis. On a fait des efforts dans ce sens. Mais il faut dire que nous avons en France une excellente protection sociale, la meilleure du monde disent certains, et que cela a un coût. Mais que si l’on a un cancer, par exemple, entre autres maladies prises en charge à 100 %, ce sont parfois des dizaines de millions de F. , voire des centaines, que l’on n’a pas à débourser.
baisser les charges patronales ok mais la perte de recette pour l’état serait compensée par quoi?par les mêmes montants mais prélevés sur l’impot et payée par qui ?;
les mêmes que ceux qui achetent pour que les patrons paient les charges patronales.
conclusion;retour à la case départ.
et puis la baisse des charges « patronales » entrainerait quoi?de meilleurs bénéfices? des prix de vente moins chers?
le vrai problème c’est ce que dépense l’état pour les subventions et aides de toutes sortes et payer les millions de fonctionnaires;je ne dis pas que je suis contre;c’est un simple constat.
Non RA. Il est nécessaire de baisser les charges. L’argent est mal géré. L’état ne s’en trouverait pas moins bien je vous rassure ! Seulement, il suffirait d’être un peu plus regardant sur son usage…
Quant aux soins médicaux Florence, ce n’est pas sur cela qu’il faut se « rattraper » en réduisant les dépenses, loin de là ma pensée. Ah si j’étais Président ! (avec des si…) 😉
Arlette est partie vive Korie ! :-e)
Je blague 😉