Le pays où la vie est moins chère

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11 réponses

  1. jms dit :

    Je cherche quelle peut-être la morale de cette histoire.

    Le prix des choses est si relatif, selon où l’on vie.
    Comment bien rémunérer le travail des hommes ?
    Qu’est-ce qui a de la valeur et qu’est-ce qui est dérisoire ?
    Qu’est-ce qui fait le prix des choses que l’on acquiert, leur cout de production ? ou le prix qu’on est prêt à payer ?

    • Korie dit :

      La morale ?
      C’est que la vie est trop chère ne serait-ce que pour l’essentiel : manger (pour vivre) !
      Lorsque vous allez au cinéma, au restaurant, chez l’esthéticienne, chez le coiffeur c’est un plaisir que vous vous procurez, si vous n’y allez pas, vous n’allez pas mourir ou tomber malade, vous prévoyer votre budget. Mais manger ! Moi ça me révolte que des gens aient des difficultés pour se nourrir, de surccroît en France ! 😐

      • jna dit :

        quand je pense qu’il y en a qui se font des soins de beauté au chocolat … c’est ti pas du gachis alors que certains ne peuvent même pas s’en acheter pour le manger !!! :b

      • Florence dit :

        A propos du Japon, quand j’y suis allée en 1982, j’ai été frappée par une chose. On voyait partout des tas d’employés dont on se demandait à quoi ils servaient, hôtesse dans notre car en plus de la guide et du chauffeur, pléthore de personnel dans les hôtels, les magasins, etc. Evidemment 82 c’est assez loin, mais j’ai lu, il n’y a pas très longtemps, que c’était toujours la politique en vigueur, que par exemple aux péages il y avait 2 personnes, une pour encaisser, et l’autre pour donner les tickets, etc. Il y a certainement pour les entreprises des incitations financières à la clef. C’est une des réponses de ce pays au problème du chômage, dont le taux est faible chez lui. Je ne pense toutefois pas que cette méthode soit appliquée dans l’industrie. Sur le plan humain le statut de salarié, même d’une utilité discutable, est certes mille fois supérieur à celui de chômeur.

        • Korie dit :

          D’après ce que j’ai lu Florence, c’est toujours d’actualité.

          • sergemichel77 dit :

            Ah oui, mais ça n’explique pas les soins à base de chocolat !
            Je suis pour la libération des chocolateries et de leurs représentants.
            Quant aux pauvres de notre pays, ils sont de plus en plus nombreux sans que personne ne s’en émeuve.
            Les restos du coeur voient de plus en plus de jeunes venir les solliciter mais aussi des seniors qui n’ont pas les moyens de vivre décemment.
            Alors, on fait quoi ? On assiste en permanence ? L’état doit-il toujours subvenir à ces anomalies ? Et sinon, que faire ? Le débat est ouvert et demande à chacun d’entre nous de proposer des solutions.
            Nous pourrons peut-être exiger de nos élus des solutions durables (au détriment certainement des populations des pays sous-développés…).
            On ne peut pas toujours donner ailleurs sans regarder ce qui se passe chez nous !!!
            Ce n’est pas de la politique mais de la morale !
            😐 :# 😮

      • Florence dit :

        Je réfléchissais à ce que vous disiez Corinne au sujet des gens qui vivaient convenablement, voire dans l’aisance, et qui se retrouvaient « en bas de l’échelle ». Il y a pourtant des aides, tant du côté associatif qu’au niveau des services sociaux municipaux. Ainsi à la Banque Alimentaire, qui fonctionne 10 mois par an, avec un colis double avant la fermeture de l’été, les gens, moyennant une petite contribution financière d’un € 1/2 par colis, ils touchent le RMI et l’aide au logement, peuvent avoir environ 30 Kgs de nourriture par mois pour 3 €. Ils peuvent également acheter des vêtements, naturellement propres et en bon état, pour un prix moyen d’environ un € la pièce. Il semble que tout cela aurait sérieusement aidé la dame qui était devant vous au magasin d’alimentation. Mais le drame c’est que les personnes ayant eu une certaine situation socio-professionnelle ont honte de demander ces aides.

        • Florence dit :

          A noter que les gens qui viennent chercher leur colis deux fois par mois ont droit, gratuitement cette fois, au café, thé, chocolat, ou eau additionnée d’un sirop de fruit, accompagné de biscuits ou viennoiseries. C’est très apprécié à tous égards, convivialité bien sûr, mais aussi occasion d’avoir un petit encas d’excellente qualité.

        • retraitactif dit :

          Il est vrai que des gens ont honte de demander;c’est largement compensé par ceux qui n’ont aucune honte à exiger alors qu’ils vivent convenablement voire plus.
          😉

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