Nous les enfants …

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8 réponses

  1. retraitactif dit :

    Hélas ces chants pleins d’espoir restent lettre morte puisque en fait ce sont les parents qui décident et qui n’écoutent pas beaucoup, en tout cas qui n’appliquent guère ce que leurs enfants leur dise.
    N :-d) e devrions nous pas être gouvernés par des enfants??????

    • AS77 dit :

      si vous voulez que l’on vous aime il vous faut vous appeller argent 😎 :-a) 😐 :#

    • Korie dit :

      Sincèrement : quel avenir leur prépare-t’on ?
      Que ce soit sur le plan écologique, économique, international, ce n’est franchement pas top. 😐
      Ce n’est pas être pessimiste mais réaliste que de dire cela !
      Lorsque je les entend chanter ces p’tits loups j’ai à chaque fois les larmes qui montent, pas seulement à cause des paroles mais parce-qu’ils sont mimi comme tout, sont remplis effectivement d’espoir mais aussi parce-que je m’inquiète de ce qui les attends. J’ai peur qu’on ne soit pas à la hauteur pour leur venir en aide.
      Au temps de mes parents (66 ans actuellement), il suffisait de relever ses manches pour travailler, on économisait, on partait en vacances (1 mois pas 15 jours ou pas du tout !), on mangeait à notre faim, on allait au restaurant, on s’habillait dans les petites boutiques et on faisait des plans d’avenir à long terme.
      C’était la génération tout sauf le divorce en considérant qu’il était normal de connaître des hauts et des bas, maintenant on s’accroche de moins en moins à l’autre si je puis dire, on flanque tout par terre à la moindre brise et les enfants n’ont qu’à subir ce qu’on a décidé sans se soucier d’eux. Que leur transmet-on ainsi ?
      Qu’un couple n’est pas fait pour durer, qu’il faut faire des études à tout prix (pas sûr ça…), que le travail se fait rare mais quand on en trouve il ne faut pas se laisser faire, qu’il faudra se battre pour des rtt, pour ne pas faire 10 mn de plus pour le patron (en oubliant que ce n’est pas forçémment pour le patron…). Pas réjouissant tout cela…
      Pour la génération actuelle des 40 ans : on va être obligés de travailler jusqu’à 65 ans mais nos enfants eux devront travailler jusqu’à 70 ans !
      On a gaspillé et on continue à gaspiller l’argent qui pourrait servir à éviter cela et cela, quelque soit le gouvernement (tous bords confondus).
      Pas rose tout ça… Et que dire de ceux qui font tomber des bombes sur la tête de leurs enfants ?

      • retraitactif dit :

        Chère Korie:
        Ca me fait plaisir que vous parliez d’avenir.
        En effet que prépare t-on à nos enfants (et petits enfants pour moi)?
        Voyez vous (ou entendez vous) des politiques se soucier de ça?
        On laisse tout faire…et on ne prévoie rien.

      • jms dit :

        Vacances et restau dans les années 70, j’avoue ne pas avoir connu ça; par contre ce qu’on avait – la seule chose qu’on avait – c’est l’espoir, que dis-je, la certitude d’un monde meilleur. Et effectivement l’ascenseur social fonctionnait. Maintenant on a l’impression qu’il ne fonctionne plus. Nos enfants auront peut-être un niveau de vie inférieur au notre, et ce quel que soit le niveau d’études; c’est peut-être ce qui est le plus désespérant !

        Quant au monde, malgré les bonnes résolutions prises après les grandes guerres (« la der des der », « plus jamais ça »), cela recommence toujours, ailleurs, autrement, entre d’autres béligérants, par d’autres moyens mais avec toujours autant d’horreur.

        • retraitactif dit :

          Vu la croissance exponentielle de la population mondiale et ses besoins en énergies et ressouces diverses, il est probable que notre planète ne pourra pas » encaisser » at vitam éternam »(orthographe incertaine) les milliards d’humains à venir.
          Alors que faut-il faire afin qu’il n’y ait pas de lutte entre eux?
          Réduire les naissances?
          les religions incitent au contraire à en faire plus par le fait de la non limitation volontaire;
          même en france on se réjouit de voir que nous sommes les plus féconds(en europe):on a l’impression qu’ il ya une course aux naissances.
          Avons nous encore besoin d’encourager la natalité?
          Les progrès de la technologie qui permettraient éventuellement et utopiquement d’absorber cete augmentation sans limite ne sont pas à la hauteur du besoin.
          Certains diront que tout ça c’est du pessimisme;peut-être, que ceux là proposent des solutions.

      • Florence dit :

        A la suite de cette chanson si touchante et très joliment illustrée, je voudrais rapporter une petite anecdote qui concerne, elle aussi, l’enfance et l’école, et que je
        trouve absolument exemplaire. Des relations à moi ont adopté un enfant étranger âgé de 5 ans. Cela se passe dans un établissement catholique. L’institutrice demande aux élèves de prier pour les enfants malheureux. Notre petit bonhomme se lève : « J’ai été un enfant malheureux. J’allais d’abord chercher de quoi manger, puis je lavais mes vêtements, et ensuite je me rendais à l’école ». Silence médusé. Enseignante stupéfaite et préoccupée, rassurée ensuite par la maman.
        Ah je trouve cela extraordinaire et suis en admiration !
        Alors que tant d’adultes font tout pour cacher des origines modestes, mentent, inventent, et essaient d’en fiche plein la vue, voilà ce petit qui ,lui, porte témoignage, témoignage qu’il entoure d’une certaine solennité puisqu’il se lève.
        Quelle grandeur, quelle beauté, quelle dignité, quelle émotion, quel panache, quelle classe !

        • Korie dit :

          Heureuse de vous retrouver Florence 😛
          En France, la pauvreté, au rythme où nous allons, va s’étendre de plus en plus.
          Des classes sociales dites jusque là favorisées ou moyennes se retrouvent en bas de l’échelle.
          Il y a plein de gens concernés mais pour lesquels on n’imaginerait même dans quelle situation ils se trouvent !
          Ils le cachent bien, car ce n’est pas une situation facile à accepter.
          Ce petit garçon se souviendra sans doute toujours de ses origines.
          Comme dit un proverbe africain : si tu ne sais pas où tu vas, souviens d’où tu viens

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