Le Chiffre de Crécy
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Je me propose de vous entraîner dans les couloirs du temps et de la symbolique, à la recherche des origines du blason de Crécy-la-Chapelle (77). Maintenant qu’il est fièrement figé dans le pavé de l’esplanade de l’Hôtel de ville, il est temps de révéler la véritable et intemporelle symbolique qu’il véhicule.
Ses croissants entrelacés forment une véritable signature que je me propose d’appeler dorénavant, non sans fierté, le Chiffre de Crécy. Je pense que notre blason est porteur d’un message. Un message d’espoir que son créateur et ses contemporains ont souhaité transmettre aux générations futures.
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Je vous propose au fil de quelques articles de découvrir ensemble ce message, en vous relatant les quelques travaux que j’ai mené ces derniers temps sur ce sujet. Vos avis et critiques seront les bienvenus pour valider chacune des étapes. A la fin, l’ensemble sera regroupé dans une brochure que je transmettrai à notre municipalité dans le but de faire « officialiser » une nouvelle et très évidente lecture du blason de Crécy.
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Cette version commune de la genèse du blason de Crécy est encore reprise, de nos jours, dans des articles à caractère historique ou même dans certains dépliants touristiques. Des auteurs prudents préfèrent néanmoins utiliser le conditionnel. Cette prudence est justifiée par l’absence de preuve formelle permettant de confirmer cette version commune des origines du blason. Elle doit donc être considérée comme une simple hypothèse, formulée par un auteur dont le nom au demeurant, ne nous est pas parvenu.
Cette perspective me convient tout à fait car elle ouvre de nouvelles portes d’interprétation de la symbolique, de nouvelles voies d’investigation qui restent à explorer. Un aussi beau blason que le nôtre, peut-il être réduit à un amas de " C " enchevêtrés ?
Certes on ne peut objectivement écarter l’hypothèse qu’il soit porteur d’une symbolique s’appuyant sur un jeu d’initiales. Mais s’il ne fallait y voir que cela, cette symbolique serait vide de toute substance et les valeurs véhiculées, bien simplistes à mon goût. Imaginons un instant que toutes les villes ayant un " C " pour initiale, aient suivi une voie aussi facile; les armoriaux de France et de Navarre seraient remplis de " C " ou de croissants, or ce n’est pas le cas.
J’ai la conviction que les créateurs du blason de Crécy ont fait preuve de plus d’imagination, d’une plus grande élévation d’esprit et qu’ils ont voulu transmettre un message élaboré aux générations futures. Je suis convaincu que ces gens étaient des artistes, des visionnaires peut-être. De toute évidence et en premier lieu, ils étaient amoureux de Crécy. Leur œuvre est aboutie par son esthétique, elle se doit de l’être aussi par sa symbolique.
C’est pourquoi je crois que le message dont elle est porteuse est intemporel et tellement évident que j’ai peine à comprendre comment on a pu l’ignorer aussi longtemps. Certes, je m’emballe un peu, je veux continuer à rêver mais il faut raison garder. Alors raisonnons.
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Catherine de Médicis, un symbole … à oublier Catherine de Médicis est un personnage historique qui marqua l’histoire de France et qui eut une influence déterminante sur le destin du royaume. Après la mort du accidentelle du Roi Henri II (1559), son époux, Catherine devint régente du royaume. Elle bénéficia des rentes et revenus attachés à la châtellenie de Crécy, au titre de son douaire (douaire = ce que le mari donne à sa femme, en faveur de mariage, pour en jouir après sa mort). Catherine devint pendant un temps, " Dame " de Crécy.
Nos historiens locaux indiquent que la Dame séjourna à plusieurs reprises à Crécy. La petite histoire prétend aussi que Catherine y faisait cultiver des melons, un fruit dont elle raffolait. De là, à penser que nos trois croissants symbolisent des portions de melon, vidées de leurs graines, il n’y a qu’un pas que je me garderais toutefois de franchir.
Catherine a été vue à Crécy, mais il faut bien reconnaître qu’elle a été vue et reçue un peu partout dans le royaume. Les visites de la Reine, accompagnée du jeune Roi Charles IX sont relatées dans les chroniques historiques de très nombreuses villes de France, grandes ou petites. Le " passage de Catherine ", fait figure de grand classique du genre, devançant même, ceux de Jeanne d’Arc et de Napoléon. Ces visites à travers le pays furent pour autant, bien réelles. Elles s’inscrivaient dans le cadre d’une grande "tournée " de communication, menée de 1564 à 1566, en vue de préserver l’unité d’un royaume, plongé dans d’inextricables querelles politiques et religieuses. C’était le temps des guerres de religions, mais elles n’en étaient qu’à leur début. Après un demi-siècle de "Renaissance", la seconde moitié du XVIème siècle fut une période sombre et troublée dans tout le pays. Notre région ne fut pas épargnée, Meaux en particulier.
Les historiens s’accordent à reconnaitre que dans les premières années de sa régence, faisant suite à la mort d’Henri II, Catherine chercha à réconcilier les clans catholique et protestant. Son règne bascula dans l’horreur, le 24 août 1572. Un jour funeste où elle prit la plus inconsidérée de ses décisions en donnant son aval à l’éradication des chefs protestants. " Qu’on les tue, mais qu’on les tue tous, pour qu’aucun ne puisse me le reprocher ! " surenchérit son fiston, le Roi Charles IX, homme perturbé que l’on décrit souvent comme écrasé par une mère abusive. Les paroles du Roi à demi fou furent plus qu’exhaussées par ses partisans. Ce fut le massacre de la St Barthélémy. Les massacres devrait-on dire, car les tueries durèrent plusieurs jours et ensanglantèrent tout le pays : des morts pas dizaine de milliers. Il est peut-être injuste de faire porter tout le poids de la responsabilité du massacre sur les épaules de Catherine. Certains tentent de réhabiliter ce personnage bien énigmatique.
Catherine s’éteignit à son tour, une quinzaine d’années plus tard, quelques jours seulement après l’assassinat du Duc de Guise. Cet attentat commandité par Henri III, le troisième de ses rejetons parvenus au trône, ne lui fit, dit-on, même pas plaisir, tant elle était fatiguée. L’idée qu’une figure historique se soit intéressée à notre ville aviva certainement la fierté des historiens locaux au cours des siècles qui suivirent. J’imagine que ceux qui émirent l’hypothèse des " C " initiales de Catherine, il y a un, deux ou trois siècles peut-être, pensaient sincèrement qu’une référence à un personnage historique présentait un caractère valorisant pour la cité. Peut-être s’agissait-il déjà d’une sorte de démarche marketing, avant l’heure, visant à promouvoir l’essor touristique de notre ville.
Toutefois, en ce début de XXIème siècle, après nous être retournés sur le parcours de la Dame, je m’interroge. Quelle image valorisante conserve-t-on de Catherine de Médicis et de Charles IX, soupçonnés d’autant de tueries fratricides ?
Que peut-on espérer pour nos couleurs de cette association avec un personnage très controversé, adulé par les uns, abhorré par les autres et dont la mémoire reste intimement associée à un des plus funestes événements de notre histoire.
C’est pourquoi d’une façon un peu arbitraire, j’avais répudié Catherine et la thèse de nos historiens locaux depuis quelque temps déjà. Un choix un peu partisan car n’avais pas encore imaginé que cette thèse reposait sur une erreur historique.
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La Dame de Crécy au matin de la St Barthélémy
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José Navarre
L’héraldique, à la mode depuis le moyen âge !
De nombreuses cités sont dotées d’un blason. Pour beaucoup d’entre elles le blason est de conception récente, voire très récente. Des sociétés spécialisées proposent aux municipalités des prestations de création de logos ou de blasons, dans le respect des règles de l’héraldique. Les blasons ont une fonction de symbole : ils sont émissaires de la cité et essayent d’être « parlant ». Les blasons les plus anciens portent les traces l’histoire des cités, ils conservent parfois des éléments des armes et emblèmes des seigneurs qui la gouvernèrent dans un passé lointain. Souvent aussi, illustrent-ils une caractéristique de la ville : une singularité géographique, un édifice ou un monument par exemple. Les blasons plus récents intègrent même des symboliques d’activités économiques et des activités agricoles en premier lieu (gerbes de blé, fromages, moulins, …). Le blason véhicule un message, il exprime par quelques figures allégoriques et des couleurs choises, les valeurs de la ville qui l’arbore |
(article vu 46 fois)
On reste sur sa faim ! (de melons ?)
A quand la suite ? j’attends impatiemment ces preuves qui, selon jna, discréditeraient la version « Catherine de Médicis ». Aurait-il des preuves, des révélations, un vrai-faux listing Clearstream de derrière les fagots ? ou serait-ce une manipulation ?
Des preuvre ! des preuves ! des preuves ! 😐
patience !
Eh ben dites donc les gars y s’y met pas souvent l’gars JNA en ce moment mais quand i s’y met quelle générosité.
les croissants?,y aurait pas eu des arabes dans le coin ma foué…..?
C’est vrai qu’on se demandait avec korie où donc était passé jna.
Et pendant ce temps-là notre jna était en train d’écrire une réplique briarde d’un roman à succès. Génie méconnu ou gentil mythomane, l’avenir nous le dira … 😉
Quel érudit, ce jna. Et comment effectivement se recommander d’une Catherine aussi sanguinaire?
Mais c’est vrai que c’est une spécialité (au moins) française de se glorifier de ceux qu’on appelle désormais des tyrans sur d’autres continents.
Il est vrai également que l’histoire des religions et de la politique est parsemée de sang, de complots et de coups bas. Bon, bah, en fait ça n’a pas trop changé depuis. Peut-être un peu moins de sang quand même?
Mais je trouve que JNA a bien assimilé le marketing hollywoodien:
– une base historique
– un 1er épisode plein de sang pour ceux qui sont à l’affut de ce genre de scènes avec des effets spéciaux redoutables (3 croissants mélangés) d’origine japonaise et des histoires de guerre de religion
-suivi de plein de suite :
« le chiffre de crécy 2 »
« le chiffre de Crécy is back »
D’ailleurs à mon avis le fond bleu du blason de Crécy est à la base de ce que les scénaristes américains appelle désormais « Blue Sky » et qui est l’autorisation de rêver à ce que l’on veut pour un scénario.
Je comprend mieux désormais pourquoi le leader mondial du film d’animation a installé des Studios à proximité de Crécy la C :-d) :b hapelle.
C’est vrai que ça n’a pas beaucoup changé.
Je me suis souvent demandé comment cela se passerait en temps de guerre chez nous ? Pas vous ?
Surtout que de nos jours il y a Internet. Les dénonciations par Internet ! De quoi faire un massacre !
Si Catherine avait eu Internet, si Hitler avait eu Internet ! Aujourd’hui la France aurait une autre tête !
C’est à frémir !
seulement il serait bon de prendre le temps de prendre connaissance de l article suivant qui peut donner une explication.
» Musée de la renaissance
Décor intérieur du château d’Ecouen
La distribution des appartements, selon les voeux d’Anne de Montmorency, a été une des données auxquelles l’architecte du château a dû faire face. Les corps de logis ont pris place dans les ailes latérales, nord et sud pour accueillir « symétriquement », à droite, les appartements du roi au 1er étage et ceux de la reine au rez-de-chaussée, à gauche, au 1er étage les appartements du connétable et de sa femme, proches de la chapelle, logée dans le pavillon sud-est. L’aile de fond de cour accueille une galerie au 1er étage, qui lie les différents appartements.
La circulation intérieure se fait sans couloir, les pièces se succédant les unes aux autres par des passages ou des portes qui sont toujours situés du côté cour.
Cette disposition particulière a imposé à son tour l’emplacement des escaliers. Ceux des appartements du connétable et royaux, ayant une fonction d’apparat, sont construits droits, rampe sur rampe (à volées droites, parallèles et de sens contraire, séparées par des paliers), ce qui n’a pas été sans poser quelques problèmes dans l’aile nord ou royale. D’autres escaliers, à vis, sont placés aux extrémités des ailes principales et leur cage est ornée aux angles de coquilles et de cartouches avec des cuirs découpés, sculptés dans la pierre, réminiscence discrète du grand raffinement qui régnait à Ecouen.
Pavements de Masséot Abaquesne
Anne de Montmorency était un mécène cultivé, attentif à l’évolution du goût de son époque. Écouen, qu’il avait fait construire pour sa femme, Madeleine de Savoie, et embellir pour accueillir son roi, Henri II, se devait de répondre à ses ambitions. C’est pourquoi il faut imaginer son décor intérieur comme particulièrement fastueux. Surtout, il faut penser au jeu des matériaux et à celui des couleurs.
La pierre, les carreaux de faïence au sol, les vitraux, les tapisseries, les objets précieux se répondaient pour former un univers chatoyant. Dans la galerie de Psyché, les vitraux en grisaille au jaune d’argent (aujourd’hui à Chantilly) contant cette histoire d’Apulée répondaient aux pavements qu’avait déroulés sur les sols comme un tapis de faïence le potier rouennais Masséot Abaquesne : les encadrements bleus qui veillaient sur les armes des Montmorency étaient eux-mêmes cernés de joyeuses guirlandes de fruits, melons, raisins, coings, courges et poires dont le dessin naïf nous ravit aujourd’hui comme il a dû ravir les hôtes du XVIe siècle. Preuve d’un luxe assez rare et d’un goût original quand la plupart des sols étaient alors encore en pierre ou en terre vernissée monochrome.
Frise peinte de grotesques
Il serait peut-être plus simple de dire que tout ce qui pouvait être décoré, colorié, sculpté, l’était.
Les douze cheminées peintes d’Ecouen en sont un témoignage éclatant et aujourd’hui, pratiquement unique en France. On a pu écrire que si elles n’étaient pas de stuc comme à Fontainebleau, c’est pour de triviales raisons financières, ce qui est une erreur compte-tenu de l’immense fortune du connétable. Il est plus proche de la vérité de souligner que là encore Anne de Montmorency fait oeuvre novatrice, et que la mode des stucs est légèrement dépassée à ses yeux.
Comment s’en plaindre lorsque son choix a permis à de merveilleux paysages maniéristes en plein d’éclore sur les manteaux des cheminées, répandant par leur présence un mystère et une poésie uniques ? Les thèmes illustrés sont tirés de l’Ancien Testament, sauf Le Tribut à César, emprunté aux Evangiles.
L’ornementation qui entoure les scènes centrales des cartouches, enfermées dans un cadre ovale ou rectangulaire, est intéressante à plus d’un titre : par les motifs typiques de la Renaissance qu’elle développe – putti, cuirs, guirlandes, animaux fabuleux, canéphores, atlantes et satyres – et les emblèmes qu’elles affichent : épées en pal et trophées d’armes, attributs militaires rappelant la position du connétable, couronne ducale après 1551 pour coiffer les armoiries des Montmorency et des Savoie. On retrouve ces dernières à foison : d’or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d’azur pour Anne et de gueules à la croix d’argent pour Madeleine. :-d) Dans l’aile royale, les emblèmes de Henri II : croissant de lune et H entrelacé de deux croissants renversés- et ceux de Catherine de Médicis : arc-en-ciel et K accolés dos à dos- se retrouvent en triomphe sur les cheminées et sur les poutres. :-d)
La plupart des pièces conservent par ailleurs des frises peintes à décor de grotesques, pour certaines, les ébrasements des fenêtres se couvrent aussi d’une multitude de rinceaux, harpies, chèvre-pieds, putti et motifs antiques, dans des tons qui varient selon les salles. Bleus et grisés chez le connétable, très colorés chez son épouse, sur fond noir à l’antique ailleurs.
Il convient de ne pas négliger l’attirance dont fit preuve Anne de Montmorency pour la sculpture et la peinture. La première est cause de l’aménagement de la façade sur cour de l’aile sud, puisque le portique a été élevé pour accueillir les Captifs de Michel-Ange. Une importante collection de bustes romains était réunie à l’intérieur, et quatre d’entre eux sont toujours présents à Ecouen. Enfin, la cheminée sculptée de la salle du premier étage, montrant une Allégorie de la Victoire polychrome inspirée d’un dessin du Rosso, probablement sculptée par Jean Bullant, encadre une cheminée de marbre italien offerte par le cardinal Farnèse. Concernant la peinture, le seigneur des lieux avait fait travailler les plus grands artistes. Pour son hôtel parisien (et probablement pour l’aile orientale d’Ecouen abattue depuis) Niccolo dell’Abbate avait déployé ses talents. Au Rosso, il avait commandé une Pietà, à présent au Louvre. Une copie de la Cène de Léonard de Vinci par Marco d’Oggiano et une Nativité de Jean de Gourmont ornaient la chapelle.
Voûte de la chapelle
La chapelle a été malheureusement fort dépouillée à la Révolution; l’autel de Jean Goujon (sculpté de figures des Evangélistes), les lambris à décor de marqueterie et les vitraux ont été remontés par le duc d’Aumale dans son château de Chantilly. Du coup, la chapelle reflète aujourd’hui la sobriété de son premier état.
Sa voûte d’ogives très élaborée, peinte des armoiries du connétable, rappelle la tradition gothique. Fait rare, on y voit apparaître la salamandre de François 1er (mais aussi les croissants d’Henri II et la devise Aplanos » sans dévier » du connétable). Dans les angles, des niches abritent les statues des Pères de l’Eglise. Le retable en émail peint de Pierre Reymond, commandé en 1556, est composé de douze plaques illustrant la Passion d’après les gravures de Dürer et de quatre médaillons représentant les Evangélistes.
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Patience cher jma
J’ai déjà lu ce document et pris en compte les infos intéressantes qu’il contient : mais nous sommes déjà entrain de déflorer le sujet du deuxième article …. et jma est entrain de casser mes effets !!!
Ce premier « chapitre » nous montre simplement (c’est un peu subjectif) que la référence à Catherine de Médicis n’en n’est pas une, en terme d’humanité et d’image. Le second chapitre s’appuie sur des éléments objectifs (le texte ci-dessus en est un) pour arriver à un certains nombres de constats et scénarios que je ne vais pas révéler tout de suite.
:-b)
Je ne suis pas d’accord avec ce détourenement de l’histoire et de la symbolique.
Ce n’est pas parce que Catherine de Médicis a fait commettre des atrocités qu’elle ne paut pas servir de symbole pour Crécy. L’histoire est parsemée de ce type de situation. Si nous revenons à Gaucher III de Chatillon, celui qui fit creuser les brassets de Crécy et fait construire les fortifications, cela ne l’a pas empêché d’aller exterminé mes ancêtres cathares dans le sud-ouest. Ne refusons un passé qui nous dérange.
Pour l’instant on attend toujours des preuves.
Je trouve cette réaction hyper-conservatrice. :-c)
Il n’y a pas de détournement de l’histoire, ni d’une symbolique puisqu’il n’y a pas d’histoire, ni de preuve permettant d’attester cette interprétation avancée par on ne sait qui. Je n’ai pas écrit que la probabilité qu’elle soit vraie était = zéro pour autant, comme nous le verrons par la suite …
la suite, … sauf si les fanatiques de Catherine s’acharnent de leur mauvaise foi sur mon être fragile, tel un Islamiste sur une caricature du prophète ou un catho sur le Da Vinci code. Moi je veux croire aussi que Jésus a été Papa car il y en a qui le prétendent et que ça le rend plus sympa. Des preuves, des preuves, qu’on me démontre le contraire et j’admettrai alors qu’il ait été puceau.
Développons un sens critique positif. Ne prenons pas tout pour argent content : nous avons déjà démontré à plusieurs reprises sur ce site que l’on pouvait facilement créer un mythe : la fontaine tarie, Arsène Galinace, Perrette de Voulangis, … 😀
Ainsi quand jms écrit que Gaucher III fit creuser les brassets, il se réfère à un document très intéressant écrit par un certain J. Mesqui. (j’ai cru, un moment y retrouver une pseudo connu JMeSqui … c’est ki JMS ? )
Ce document n’est pas nécessairement en phase avec ce qu’ont déjà écrit les érudits qui le précédèrent. C’est d’ailleurs jms qui m’a fait connaître ce doc et je l’en remercie encore.
Les travaux de cet auteur remettent en partie en cause les affirmations des anciens qui dataient les 2 enceintes de Crécy du XII ème siècle. L’auteur en arrive, lui, à la conclusion qu’elles datent du XIII ème ( je dois dire cette question me hante toujours quand je vais mes courses au Marché Plus !)
Comment une telle remise en cause est-il possible ?
D’abord, parce que les gens s’en foutent, en règle générale. Puis et surtout parce qu’il n’existe aucun document permettant d’identifier sans conteste les maîtres d’uvres de tel ou tel bout de rempart.
A partir de là, on travaille sur des hypothèses, des probabilités, mais à moins d’inventer la machine à remonter le temps, on risque bien de n’avoir jamais de preuve ferme et définitive.
J. Mesqui a travaillé, en observant les techniques de construction des remparts, par recoupement avec ceux d’autres sites,… ainsi en est-il arrivé à des datations qui bousculent un peu les « certitudes » des érudits.
Jms séduit par les travaux de cet auteur, adopte dans ses excellents articles les thèses défendues par J Mesqui et nous les présente comme une vérité absolue. Méfions nous de ces affirmations, de ces raccourcis !
Les érudits avaient peut-être aussi d’autres éléments d’analyse dont ne semble pas s’être soucié l’auteur.
Alors oui, des preuves, des preuves !
Patience, elles viennent :-b)
Le document auquel jna fait référence est achetable sur internet via le lien suivant :
http://www.cths.fr/FICHES/Fiches_Edition/f_14/E_1466.shtm
Il coute 10euros.
bon ok je ne dirai plus rien tant que tu n auras pas écrit ton dernier acte
jma
De Crécy code ……….. bientôt sur vos écrans 😉