Crécy du temps d’Isabelle
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Isabelle de Crécy (Isabeldis de Creciaco) vivait au XIème siècle. Fille d’un certain Guildin (Gelduino de Creciaco), elle descendait d’Hugues de Crécy, de la famille des comtes de Corbeil. Veuve de Bouchard II, elle se remaria à Guy le Rouge de Montlhéry et eut pour fille Lucienne, fiancée à dix ans, en 1104 à Louis le Gros.
On sait peu de choses de sa vie sinon qu’elle vécut à une époque charnière dans la petite histoire de Crécy inscrite dans l’histoire de France, histoire singulière qui se doit de distinguer ce qui était déjà le "vieux crécy" (vetus creceium) d’avec le crécy moderne du XIIIème siècle ! |
On connait mal le Crécy d’avant Isabelle, les premiers écrits datant de 1080 (fondation du prieuré de Morcerf). Avant le XIème siècle, Crécy était situé à l’emplacement actuel de la ferme de Saint-Martin. La route venant de Rosay franchissait le Morin au niveau du moulin de La Chapelle.
En cette période troublée de la fin de XIème siècle, les populations locales cherchèrent un lieu plus sécurisé et s’installèrent sur le site que nous connaissons de nos jours, dans une boucle du Morin. En 1122 l’évêque Bouchard de Meaux cède au prieuré parisien de Saint-Martin-des-Champs l’égise du vieux crécy et ses dépendances afin d’y fonder un prieuré. L’origine de Saint-Martin vient de cette époque; l’endroit s’appelera Saint-Martin-du-Vieux-Crécy puis Saint-Martin-lès-Crécy à partir de 1168. La récupération du site par les moines marque son abandon par ses habitants. Le Vieux Crécy restera malgré tout un lieu occupé pendant des siècles. Par la charte de 1137 les moines pourront construire leurs maisons tout autour de l’église du vieux Crécy à condition de s’entendre avec les propriétaires restants encore sur le site. Par cette même charte, reconduite en 1202, les chanoines de Crécy obtiennent le droit d’enterrer leurs morts dans le cimetière du vieux Crécy car ils n’en disposent pas dans le nouveau Crécy. Ce cimetière servira jusqu’au XIXème siècle pour la population de Voulangis. Il n’en reste pas de trace si ce n’est des sarcophages découverts dans les années 70. C’est probablement à l’époque d’Isabelle que fut édifié le chateau de Crécy. Ce chateau a disparu au XVIII ème siècle ; il était situé à peu près à l’emplacement de l’église Saint-Georges actuelle (qui date de la fin du XVIII ème) sur ce qui était une ile naturelle du Morin. Sources : |
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Selon d’autres sources Isabelle s’apellerait Adelaïde et vécut de 1060 à 1104 et eut bien Lucienne pour fille (1090-1137) avec Guy II le Rouge de Monthléry, seigneur de Rochefort (1055-1108)
Des sites internet anglo-saxons ont mis ligne les lignées de tous non ancêtres; tâche louable mais ô combien truffés d’erreurs. Par exemple cette Isabelle que les anglo-saxons s’obstinent à appeler Adelaïde serait tantot née en 1026 tantot en 1034, en 1038, en 1040, en 1045 ou en 1050, à Crécy ou à Crécy en ponthieu … quant à sa fille Lucienne elle devient Melissende.
Il s’agit bien chaque fois de la même personne, le lien avec Guy le rouge de Monthléry étant sans équivoque.
JMS le nouvel historien de la Brie;en tout cas chapeau pour la recherche.
A propos « d’hérédité et d’origine »;connait-il la blague sur « le poulet de Bresse »?
Je donne ma langue au t’chat :#
Perso, je ne connais pas.