Nivellement par le bas

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19 réponses

  1. retraitactif dit :

    Cela interdit t-il à l’enseignant de procéder à un classement; « plus de note » ne signifiant pas forcément » plus de classement »?.
    Est-ce que l’appréciation peut être par EX:
    tres bien
    bien
    passable etc…
    Si c’est possible, il suffit à l’enseignant de compter par élève le Nb et la catégorie des appréciations pour faire un classement.
    Sur le fond je suis ok avec vous sur le bien de la compétition ou au moins de la motivation.

    • jms dit :

      Oui pourquoi pas; je ne sais pas ce qu’il va advenir; je pense que les enseigantes ne sont pas tellement d’accord avec ces nouveautés qu’on cherche à leur imposer.

      • hkir dit :

        Nouveauté d’il y a 10 ans quand même.
        Ca m’épate toujours le temps de réaction des administrations. Parce que cette école a du être inspectée et que rien n’a bougé pendant 10 ans.
        Des nouveaux rurbains ont du se plaindre auprès de l’inspection académique de ces méthodes qui n’existaient plus dans les écoles de banlieue ou de ville.
        Qui était le ministre de l’éducation nationale en 1995 ?
        Personnellement, je pense que le système de classement et de notation est plus adapté à notre époque de compétition.
        Mais je ne suis pas un professionnel de l’éducation, ni un législateur, ni un psy.

        • jms dit :

          De 1993 à 1997 le ministre de l’éducation (reconduit en 1995 après l’élection présidentielle) était François Bayrou. Il y a eu 5 autres ministres depuis à ce poste et de tous bords qui n’ont semble-t-il pas abolli cette circulaire ; l’aveuglement serait-il à ce point consensuel ?

          • brionautes dit :

            quand on a des enfants qui sont bon, bien sur on ne peut être que pour le systeme de notation, par contre lorsque son enfant ne bénéficie pas d’un environnement favorable, le sytème de note peut être catastrophérique. Ne raisonnez pas en intellectuel privilégié que vous êtes tous eh oui, soyez lucide mesdames messieurs les intellos.
            Pensez à ces enfants qui finissent par maudir l’école par son système vexant qui les met en apparté de la société.
            Et pourquoi voulangis bénéficierait il d’une mesure particulière depuis 10 ans, une honte ????
            on m a toujours dit que les instituteurs se comportaient comme des profs lib. Cette remarque le prouve bien une fois de plus. De la discipline mesdames et messieurs les instituteurs. Sinon sarkozy va s’en mèler et alors …
            raphu

            • brionautes dit :

              En fait de notation, cet invité ne mérite pas une bonne note en ortkraf.

            • jms dit :

              Effectivement ne pas mettre de notes ça évite de traumisater les enfants, comme cela ils ne savent pas que leur niveau est bas et ils ne chercheront pas à l’améliorer. On devrait faire la même chose dans le monde des adultes : ne pas dire aux gens le salaire qu’ils ont pour ne pas les traumatiser ! mais malheureusement le monde ne fonctionne pas ainsi, la compétition, la mesure de la performance nous attend à chaque coin de rue.
              Ce genre de mesure fera le jeu des écoles privées, est-ce vraiement cela que l’on souhaite, l’école à 2 vitesses ?

            • hkir dit :

              N’oublions pas qu’au collège, ils retrouveront le système de notations. D’aucun diront qu’ils sont plus mûrs!!! A voir.

              Je vois actuellement des jeunes de niveau BEP qui ne savent plus écrire qu’en langage SMS. Ils viennent de banlieue.
              Quand à l’environnement favorable, n’est ce pas aux parents de le créer au lieu de compter sur l’école pour éduquer leurs enfants?
              L’Education Nationale est en fait bien mal nommée; elle devrait s’appeler l’Instruction Nationale et retourner aux parents leur responsabilité d’éducation.

            • jms dit :

              Au fait c’est quoi un intello ?

            • Myotis dit :

              Qu’est-ce qui est le plus vexé dans cette histoire, l’enfant qui voit les mauvais résultats, ou les parents qui se disent qu’ils n’arrivent pas à apporter le soutiens nécessaire à leur enfant ?
              Je suis d’accord pour dire que si un enfant n’a pas de bons résultats scolaires, ce n’est pas forcément de la faute des parents. Il faut cependant que certains se remettent des fois en cause et non pas toujours dire que c’est de la faute de l’instit qui est mauvais.

              • jms dit :

                Quand son enfant arrive au collège en 6ème, je l’ai constaté avec ma grande fille qui était pourtant très moyenne en primaire, on peut comparer avec l’enseignement subit dans les autres communes. De nombreux enfants arrivent au collège avec un niveau complètement nul, ils n’ont eu aucun support de la part de leurs parents et surement aucun de la part des enseignants. On se demande s’il y avait vraiment une école dans leur village. Parmi ceux venant de Voulangis, aucun n’est dans ce cas.

  2. jms dit :

    Dans le même ordre d’idées, le ministre de l’éducation vient de mettre hors-la-loi la méthode globale, tant encensée depuis 20 ans. Heureusement cela faisait longtemps qu’elle n’était plus qu’appliquée que partiellement, à Voulangis notamment. Comme quoi, tout cela n’est qu’une question de mode et de doctrine officielle. Ne pourrais-t-on pas laisser les enseignants libres de leurs méthodes au lieu de vouloir toujours tout imposer ? ils sont suffisemment compétents et au contact quotidien des réalités pour savoir comment s’y prendre.

    • nathalie dit :

      Pour ma part, je suis ravie que la méthode globale soit abandonnée ou à demi utilisée.
      D’accord avec le principe de l’impact du soutien scolaire parental sur les résultats des enfants.
      Pour les notes … dommage ; compte tenu que plus tard dans le monde du travail les mots « in » en ce moment sont :
      Productivité, rapidité, efficacité
      Atteindre des objectifs « chiffrés » sinon dehors !

      • Korie dit :

        Assez d’accord…
        C’est un travail qui est jugé pas l’individu.
        Cette différence, l’enfant ne peut-il pas s’en rendre compte en dehors de l’école ?
        Un mauvais élève ou un moyen élève dira t-on est-il une mauvaise personne, est-il mauvais partout ? L’inverse est valable également. Réussira t’il sa vie le studieux bon élève, est-il bon partout ?
        A force de les protéger de tout nos petits, ne risque t’on pas de renforcer l’assistanat ?
        Ils vont avoir fort à faire plus tard, l’avenir ne se présente pas rose du tout.
        Il a eu un zéro ? Eh bien c’est l’évaluation de son travail ou de l’absence de travail !
        Lorsque l’enfant a des difficultés à suivre intellectuellement, les enseignants le détectent. N’en discutent-t’ils pas avec les parents?
        Lorsqu’il n’y a pas de difficultés intellectuelles, c’est un bon baromêtre et permet de mettre une barre à atteindre à l’enfant.
        J’ai deux garçons : le plus jeune est sérieux et régulier, l’aîné est très « relax ». Lorsqu’il a des mauvaises notes (et cela lui arrive trop souvent à mon goût) c’est pour moi une cote d’alerte et hop, rendez-vous avec l’enseignant si elles deviennent une habitude et la barre est redressée. Et c’est ainsi depuis le CP ! Je lui demande de bien travailler pas d’être excellent ! A côté de cela c’est une personne intelligente, juste un peu flemmarde.
        Avons-nous été traumatisés par les notes à l’école ? Il y avait même les bons points et les images et ça c’était une bonne motivation. C’était difficile à obtenir (je n’étais pas une très bonne élève) mais on faisait ce que l’on pouvait pour les obtenir.
        Décrocher un travail alors qu’il y a plus de monde que de postes c’est un sacré défi et ô combien difficile !
        Si on n’a pas été préparé à se battre un tant soi peu…
        Se remettre en cause dans la vie est une nécessité. Je pense que les notes permettent d’évaluer les connaissances (ou l’inverse).
        Corinne

    • jna dit :

      C’est toujours amusant d’entendre les gens parler de la méthode globale.
      Qu’est-ce que ça veut dire ?
      On oppose cette méthode à la méthode dite syllabique : « papa fume la pipe », « ratus est un rat », dans une forme plus moderne. Il y a longtemps que cette méthode n’est plus appliquée au sens strict et il n’y a que les parents qui ne sont pas satisfaits des progrès de leur progéniture, pour penser qu’elle est victime de la « méthode globale ». Quand un enfant a des difficultés, c’est la faute à la méthode globale et plus tard ces sera de la faute à l’ordinateur !

      Une grande partie des parents d’enfants de CP, craignent que l’instituteur ou institutrice ne recourre à la méthode globale alors qu’eux on s’y bien appris, à l’ancienne !

      Le problème c’est que, question de génération, ce sont les parents qui ont été soumis à la méthode globale et leurs enfants ne sont pas concernés. Paradoxe et ironie … tel M. Jourdain, ils ont fait de la méthode globale sans le savoir et ils pensent même le contraire (ils savent qu’ils n’en n’ont pas fait).

      Personne ne défendra le tout « global ». En fait, la plupart des enseignants utilisent un savant dosage de lecture dite « syllabique » et de « global », les deux se complétant : mécanismes de base de la lecture pour la première, fluidité et approche de textes plus « vivants » avec l’autre.

      La judicieuse association des deux approches permet à la majorité des élèves de progresser selon ses capacités … déchiffrage acquis pour certains (lisent correctement sans nécessairement comprendre ce qu’ils lisent), fluidité et curiosité pour ceux qui progressent plus vite.

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