Les enjeux du SDRIF(suite) : Maîtriser l’espace et valoriser l’environnement

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18 réponses

  1. Myotis dit :

    « Permettre la transformation des bâtiments agricoles en logements » : pourquoi pas, mais en dernier recours.
    Je pense qu’il serait avant tout important de favoriser la reprise de ces bâtiments par des agriculteurs. Il faut pour cela aider les agriculteurs à maintenir leur activité.
    Je pense qu’il faut mettre un ordre de priorité dans les choses.Si on regarde les objectifs du SDRIF, la reconversion des bâtiments agricoles passe avant le soutien au maintien de l’activité agricole.

    « Développer des modes de culture adaptés au milieu péri-urbain » : est-ce à l’agriculture qui est présente sur le territoire depuis très longtemps de s’adapter au milieu péri-urbain, ou est-ce au milieu péri-urbain de s’intégrer dans le monde agricole ?

    • jms dit :

      Il a raison !

      Encore une fois c’est la ville qui essaie de dicter ses ordres à la campagne. C’est comme cela que l’on fabrique de l’exode rural et que l’on détruit un monde rural et tradionnel, tout le contraire des enjeux du PNR.

      • hkir dit :

        N’oublions pas qu’il n’y a plus que 800 000 agriculteurs en France et que le monde rural traditionnel est promis au musée. C’est la dictature de la masse qui entraine cette situation.
        Mais l’exode rural a débuté depuis bien plus longtemps. En fait, il a toujours existé même s’il s’est accéléré avec l’industrialisation.

    • Myotis dit :

      Hier nous étions avec les agriculteurs.
      Encore aujourd’hui, les agriculteurs se font reprocher qu’ils cultivent le dimanche, la nuit, que ça sent mauvais quand ils épandent, …
      Il faut accepter ces « dérangements » quand on arrive dans ces villages ruraux où nous avons encore la chance d’avoir de l’agriculture.
      Je pense qu’il serait plus judicieux de sensibiliser et d’informer les nouveaux arrivants à l’activité agricole, que de demander aux agriculteurs de ne pas cultiver le dimanche, même si de l’orage est prévu le lendemain ou le soir avant la rosée du matin, …

      • brionautes dit :

        Il est vrai que ça sent mauvais quand ils épandent. Mais c’est parce qu’ils se simplifient la vie. La M… est mise en tas ou en cuve (si c’est liquide) sans autre forme de traitement. Si les agriculteurs étaient encouragés à méthaniser les effluents des animaux, ils feraient d’une pierre quatre coups:
        – 1 désodoriser ces produits
        -2 améliorer la qualité de ces amendements
        -3 produire de l’énergie
        -4 éviter le dégagement de gaz hautement polluants (le fameux CH4), et ainsi éviter de faire comparer la Prius à 3 EQ bovins par JNA
        De toutes les façons, l’agriculture est sans avenir dans les pays riches sans subventions, mieux vaut vendre les terrains pour en faire des espaces verts.
        Dois je répondre en anonyme au risque de me retrouver autrement avec un tas de fumier devant ma porte???

        • jms dit :

          Il n’y a pas beaucoup de maisons où il y a une prius devant la porte; on connait l’adresse !

          Effectivement l’agriculture est sans avenir. Demain on se nourrira exclusivement de compléments alimentaires en pilulles. C’est vrai quoi ! quelle perte de temps que ces repas interminables où l’on se nourrit de choses si mauvaises pour la santé : vin, romage, pain, viande, légumes, gateaux, … Tiens c’est 4h , j’ai faim !

          • hkir dit :

            Bon, il ya quand même 3000 maisons en France où il y a des Prius. Vaudrait pas croire qu’elles sont toutes à Voulangis.
            Je crains malheureusement , cependant que la viabilité économique de beaucoup d’exploitation serait remise en cause sans subventions, aides, etc.
            La mondialisation fait qu’il est plus que probable que l’agriculture française ne sera plus que l’ombre d’elle même en terme d’effectifs dans les 20 prochaines années. J’étais à Rouen , il y a environ 15 jours , j’ai entendu parler d’une réduction des effectifs sans précédent sur les prochaines décades. Sans reconversion et diversification, seulles les très grosses exploitations survivront.

          • retraitactif dit :

            Non on se nourrira des mêmes produits…….mais venus d’ailleurs (de Chine par exemple)

            • jms dit :

              Cela ne tiens pas la route. Et s’ils nous coupent les vivres ? au sens propre ! on se doit d’être indépendant sur des choses aussi essentielles. Et puis vous imaginez le cout du transport ! cout pécuniaire et cout écologique … En spécialisant des régions françaises sur des productions on est déjà dans l’aberration ; tous ces camions de primeurs sur les routes, c’est du à cela; il faut au contraire revenir à des productions au plus proche du consommateur chaque fois que c’est possible.

        • Myotis dit :

          Il y aurait peut-être moins besoin de subventions si on était capable, une fois pour toute, de demander quelque chose aux agriculteurs sans demander son contraire deux jours après.
          Il faut savoir que les investissements réalisés par les agriculteurs entrainent vite des fonds importants, bâtiments, materiel agricole, …

          • hkir dit :

            Je connais un peu le sujet.
            Aidés par une banque connue et encouragés par les Chambres d’agriculture, les agriculteurs se sont endettés pour produire plus à moins cher, les cours des différentes productions s’effondrent et c’est la cata.
            Réemprunt pour s’en sortir. La seule qui s’y retrouve dans l’histoire, c’est ???.
            L’avenir de l’agriculture est dans l’entretien du paysage. C’est vrai que c’est sympa un paysage rural bien entretenu.
            Une partie des revenus des agriculteurs seradésormais versés sous forme de subventions et comme cela nous aurons de jolies campagnes.
            L’autre partie par le tourisme ou l’épicerie à la ferme (j’en connait en Seine et Marne) , la troisième partie par la vente des produits agricoles.
            Pour d’autres , ce sera le compostage à la ferme des déchets verts urbains ou l’épandage de boues urbaines sur les champs
            Une quatrième constituante sera bientôt la production de carburants et combustibles.

            • Myotis dit :

              Attention, l’épandage est un sujet dangereux…
              Cet avenir, ce ne serait pas le joli terme de « diversification agricole » ?

              • hkir dit :

                La diversification agricole est désormais incontournable mais va à l’encontre des tendances de la société qui est de spécialiser de plus en plus les individus.
                L’épandage, s’il est fait dans le cadre d’une rotation pluriannuelle (et dans la mesure ou les produits sont analysés au préalable) est réalisable et réalisé actuellement sur le canton de Crécy.
                que faire autrement de ces produits?
                Les incinérer ? Trop cher et trop polluant!
                les mettre en décharge ultime ? Trop cher!
                Les exporter ? il est vrai qu’avec la capacité fertilisante de ces produits, ils y auraient possibilité de rénover des sols dégradés. Pas de chance, c’est interdit d’exporter des déchets .

            • jms dit :

              C’est bien évident que l’agriculture a enrichi le crédit agricole.

              La raison d’être de l’agriculture depuis toujours a été de nourrir les gens et cela doit être la première de ses missions, le reste ne devrait être que secondaire.
              Concurrencer les pays pauvres en exportant des produits subventionnés est une hérésie et n’a pour but que d’équilibrer la balance des échanges de la france. Il faut revenir à une agriculture tournée en premier vers les cultures vivrières nationales et de proximité. En second lieu, les productions industrielles (carburants par exemple) et le tourisme. L’entretien du paysage il va de soi quand un champ est cultivé et une forêt exploitée.

            • hkir dit :

              J’oubliais de préciser qu’avec quelques éoliennes au milieu des grandes exploitations , la vente d’électricité fera (fait dans la Marne chez mr Huet) un excellent revenu d’appoint.

    • hkir dit :

      Bien souvent, les bâtiments ne sont plus utilisés car devenus inadaptés à l’agriculture moderne.
      D’autre part, les rénovations de batiments en pierre et toits en tuiles (pour la seine et marne) sont excessivement coûteuses et inamortissables.

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