Chasse au vol
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Lors de mes promenades récentes, j’ai eu l’occasion de voir un fauconnier chasser le lapin avec des buses de Harris.
C’est assez particulier comme méthode de chasse. Pas de bruit, pas de pollution due au plomb ou aux retombées de plastique. Le complément de 2 animaux obéissant à leurs instincts mais inféodés à l’homme laisse à l’animal traqué la possibilité de sauver sa peau. |
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La méthodologie est des plus simple :
1) Repérage des terriers 2) pose de bourse (filet) à chaque sortie repérée 3) introduction d’un furet dans les galeries 4) « sauve qui peut » des lapins qui se retrouvent pris dans les bourses 5) si une sortie a été oubliée, le lapin qui s’enfuit est alors rattrapé par l’oiseau qui le tient dans ses serres jusqu’à ce que l’homme le récompense. L’oiseau relâche alors sa proie qui finit dans la gibecière. Un beau moment de vie rurale comme on en aimerait en voir plus souvent. J’ai également découvert, lors de cette rencontre, qu’il existait des écoles de fauconnerie. Sympathique comme boulot, n’est ce pas ? Le site d’une école de fauconnerie : |
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C’est curieux d’habitude les articles sur la chasse déclenchent un déchainement de passion. S’agirait-il donc d’une chasse politiquement correcte ? En tous cas il s’agit bien d’une chasse traditionnelle et originale.
Quand j’étais enfant dans le sud-ouest j’en pratiquais une autre chasse traditionnelle, totalement interdite on se demande bien pourquoi, c’était celle de la matolle. C’était une sorte de mini-cage en grillage qui retombait sur les oiseaux appatées par du grain. L’oiseau, en général des moineaux, se prenait tout seul au piège sans la moindre violence.