Les stagiaires sont lâchés
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Les stagiaires sont lâchés. Vous allez sans doute en croiser chez les commerçants de Crécy.
Ce sont des jeunes de classe de troisième du collège Monplaisir qui effectuent tous, cette semaine, un stage de découverte de l’entreprise. Belle idée a priori. Pas facile de gérer un stagiaire de cet âge. Je proposerai une ou deux interviews de stagiaires la semaine prochaine, pour un petit bilan : intérêt du stagiaire, intérêt du maître de stage pour le stagiaire, … Pas facile non plus de trouver un tel stage d’observateur, pour un collégien : beaucoup d’entreprises ne veulent pas s’encombrer de ce qu’elles considèrent malheureusement comme un boulet et quand on en trouve une, on est parfois bloqué par un problème de moyen de transport, ou une autre contrainte … |
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Les commerçants créçois, pour la plupart, acceptent de prendre un ou plusieurs stagiaires, souvent pour dépanner ou faire plaisir aux parents des jeunes, c’est sympa. Le problème est de savoir comment occuper les stagiaires et de trouver un peu de temps pour répondre aux questions qu’ils doivent poser pour rédiger leur rapport.
Je m’interroge sur l’utilité réelle de ces stages et me demande franchement s’ils ne sont pas que poudre aux yeux, gadgets du système éducatif. Avez-vous un avis, une expérience ? |
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Si l’élève n’arrive pas à trouver un stage que se passe-t-il ?
J’ai eu souvent l’occasion de recevoir des stagiaires de cet âge;personnellement je trouve que 1 semaine c’est beaucoup trop court pour faire un brin connaissance avecle monde du travail .
Je reçois de temps en temps des stagiaires « découverte de l’entreprise ». C’est vrai qu’une semaine c’est court. Mais ces stages n’ont que l’ambition d’être une approche du monde du travail.
Les stagiaires ne peuvent travailler et je pense donc qu’une semaine permet de remplir les objectifs.
Je crois comme vous que ces stages n’ont pas grande utilité et gènt le travail des personnes à qui les stagiaires sont confiés. Les entreprises acceptent ces stages pour des questions relationnelles qui n’ont rien à voir avec un besoin. Il vaudrait mieux que les éléves fassent une visite commentée et guidée (par des personnesde l’entreprise) d’une demi journée en découvrant les différents services. Ils auraient en partant une idée de l’ensemble, alors qu’avec un stage, il risquent de ne connaître que la photocopieuse.
Ma remarque s’applique aux stages en entreprises et ne concernent pas les PME.
Ce sujet me rappelle une petite histoire. C’est un passager d’un long courrier faisant Paris-New York. Au cours du vol il lui semble reconnaitre son voisin et lui demande:
N’étiez vous pas dans l’avion de Paris qui est arrivé avanr hier? Et son voisin lui répond:
Vous êtes très observateur, car en effet je suis arrivé avant hier.
Il lui demandealors: vous êtes dans les affaires? et la réponse est:
Non pas du tout, Je suis écrivain et suis venu ici pour me documenter car j’écris un livre qui va s’appeler : Les U.S.A, hier, aujourd’hui et demain !
CR
Assez d’accord avec RC. La solution passe par les horaires qu’il faut leur aménager je crois.
Cette année, j’ai opté de me caler sur les jours et heures du collège. J’ai deux petites actuellement dont une qui veut vraiment devenir esthéticienne, cela lui permet donc d’approcher le métier un peu plus concrêtement tout de même qu’au collège.
En règle générale, c’est vrai que les entreprises acceptent des stagiaires collégiens afin de faire plaisir aux parents et rendre service.
Pour ma part, je donne priorité aux enfants de mes clientes, c’est normal. Lorsque des personnes que je ne vois jamais me démarchent je refuse car je sais qu’à coup sûr une voire plusieurs de mes clientes vont me solliciter et il est normal qu’elles soient prioritaires.
Un petit clin d’oeil : c’est à cette periode que certains s’aperçoivent que les commerçants créçois peuvent avoir une utilité et que pour une fois c’est mieux d’aller à Crécy qu’au Val d’Europe…
Gardons le sourire, nous sommes contents de recevoir ces jeunes.
Korie
Pour ma part, j’ai gouté à différents types de stages :
– le stage du collège d’une semaine. Il était sensé donner une première vague idée sur l’orientation que l’on voulait suivre après. Le stage que j’ai suivi m’a juste permis de travailler dehors un peu et de me promener.
– un stage d’un mois dans le cadre du Bac STAE (ancien Bac D’). Je l’ai fait à la Direction de l’Eau et de l’Environnement (Conseil Général de Seine et Marne). Ce stage m’a permis d’en savoir un peu plus sur le monde du travail, tout d’abord car plus agé et aussi un stage plus long. Je n’avais pas le sentiment de tout savoir sur le monde du travail, mais un peu plus.
– un stage de 2 ans dans le cadre de mon BTS GPN que j’ai préparé par alternance. C’est le stage qui a été le plus important pour moi. Ces formations par alternance permettent de devenir des professionnels en même temps que l’on est à l’école. Ce que j’ai énormément apprecié lors de cette formation, c’est que les formateurs (ce ne sont plus des enseignants ni des professeurs) vous prennent pour des professionnels et non des étudiants. La formation était basée sur un échange entre des professionnels.
Aujourd’hui, j’ai gardé des contacts avec les personnes que j’avais rencontré lors des mes stages de Bac et de BTS, ce qui me sert aujourd’hui.
Pour ma part, je trouve que seuls ces deux derniers stages m’ont apportés quelque chose.
La solution du stage d’apprentissage en alternance mené dans le cadre d’un contrat de professionnalisation est excellente pour avoir rapidement un métier en main.
Cela permet aussi à des jeunes qui se sont déscolarisés trop tôt de pouvoir se diplomer après avoir un peu galéré.