Végétaux et paysages
La sainte Catherine serait (dit le proverbe) la bonne date de plantation pour favoriser la reprise des végétaux.
Effectivement, les arbres et arbustes plantés à cette période de l’année présentent un taux de reprise souvent supérieur à ceux plantés au printemps mais surtout autorisent un suivi moins fréquent en arrosage en saison de végétation. A cela une bonne raison, les racines de la plante sont lentement, par les effets des gels et dégels et des pluviométries abondantes de l’hiver, entourées par le sol qui se restructure autour d’elles. Il reste cependant préférable, pour les végétaux un peu sensibles au froid, de les planter au printemps car bien souvent les pépinières de ce type de végétaux sont situées dans des régions au climat bien plus doux que le notre. L’acclimatation du végétal est parfois alors délicate … |
De même pour les vivaces, le printemps permettra de mieux identifier la qualité du végétal à planter car quoi de plus déprimant et d’anonyme pour le néophyte qu’une plante vivace en hiver.
Les végétaux d’ornements doivent être choisis avec soin. Pour les limites de propriétés, l’idéal est de choisir des plantes d’origine indigène car alors les végétaux d’une part sont mieux adaptés au climat et au sol mais surtout permettent de préserver le caractère de la région où ils sont plantés. Effectivement, à force de voir partout les mêmes végétaux (thuyas, cyprès) qui entourent les mêmes bâtiments (métalliques ou en parpaings) dans les zones industrielles et pavillonnaires, on peut se demander si la notion de patrimoine paysager veut dire quelque chose. L’anonymat des paysages nous guette. Pour lutter contre cet état des lieux un ingénieur agronome, Dominique Soltner, travaille depuis des années pour favoriser de nouveaux types de haies mixtes et la reconstitution des haies bocagères. Il a écrit un ouvrage sur le sujet qui s’intitule : « Planter des haies » aux éditions « Collection Sciences et Techniques Agricoles » |
(article vu 5 fois)
Imposer une liste de végétaux autorisés c’est un peu la dictature .
C’est un fait que les gens plantent quelques fois n’importe quoi, la plante exotique que le voisin n’a pas; les jardineries et le choix de plus en plus varié qu’elles offrent poussent à la consommation de plantes nouvelles par forcément adaptées.
Connaissez vous l’origine de la coutume consistant à border les routes d’arbres à haute tige?
merci à hkir (un connaisseur pour ces précieux conseils).
pour ce qui concerne les haies ,je pense que les gens plantent sutout des arbustes ou arbres dont la croissance est rapide car les acheter déjà de bonne taille doit être asez cher.
Il me semble que c’était pour pouvoir voyager à l’ombre (dans le midi en tout cas) mais c’est peut-être pas la bonne explication.
C’est un fait que les platanes sont meutriers bien malgré eux mais que c’est joli une allée de platanes. En général on en supprime un côté pour élargir la route et on laisse l’autre mais pas toujours.
En fait les alignements le long des routes étaient voulu par Napoléon pour permettre à ses armées de circuler à l’ombre l’été.
Les végétaux sont effectivement assez chers quand on choisit de les planter grands. Bien souvent, il reste préférable, si l’on n’a pas trop de temps à consacrer à ses plantations en été, de suivre les conseils de D. Soltner: choisir de petits végétaux, qui biensouvent s’adapteront mieux à leur situation et rattaperont les tailles supérieures rapidement.
Pour revenir à la première réponse de JMS, je pense qu’en fait bien souvent, c’est par manque de connaissances et de coordination que l’on voit des aberrations paysagères. De même, je pense que les POS et PLU ne sont pas assez exigeant sur l’accompagnement végétal.
Imposer des types de végétaux aux communes ou aux collectivités locales ne me choquent pas en soit, surtout si c’est pour faire des choix plus hamonieux et en rapport avec le terroir.
Pour ce qui est des jardins des particuliers, c’est peut-être plus une question d’éducation et de bon gout.
Il en est de même pour les arbres fruitiers (pommes en particulier), on a des espèces locales très bien adaptées et qui devraient être plus mises en valeur et utilisées dans les vergers.
A Voulangis, les vergers sont désormais abattus pour faire pousser des maisons. Les pommiers n’ont plus d’utilité, semble t-il !
Je constate aussi ces dégats; chaque fois que je passe dans le village j’ai mal au coeur de voir ces pauvres pommiers abattus et remplacés par des maisons.
Bonne réponse de hkir
En ce qui concerne les particuliers il faut prendre en compte le fait que les terrains sur lesquels on bâtit des maisons sont de plus en plus petits, les maisons de plus en plus rapprochées, en particulier dans les lotissements qui fleurissent (eux aussi) même dans les villages de nos campagnes.
Les conséquences sur le choix des végétaux sont évidentes.
C’est vrai comme le dit jms que c’est souvent une question de goût. Ainsi, si je prends le cas de thuyas, je n’aime trop qu’ils soient utiliser en façade donnant directement sur la rue, surtout en milieu urbain (je précise « urbain » pour ne pas fâcher RA) mais ça me gêne beaucoup moins lorsqu’il s’agit de les utiliser dans une haie de séparation avec d’autres terrains, donc en génréal, à l’arrière.
Si le PNR venait à définir ce qu’il convient ou non de planter dans nos haies, ce serait grave !
Pouquoi pas définir, les types de baguettes de pain autorisés ou non à la fabrication dans les boulangeries du PNR.
Peut-être qu’il voudrait aussi nous obliger à rouler en Prius le bougre !
Merci JNA de votre sollicitude à mon égard.
La haie de cypres de leyland atrovirens sur la rue est en piteux état celà vient du fait que je ne les ai pas « tondu » dès les premières années.
hkir devrait pouvoir donner des conseils dans ce sens.
J’avais choisi cette plante pour sa croissance rapide(un peu trop rapide d’ailleurs) et n’étant pas expert acousticien à l’époque , je pensais que cela isolerait un peu du bruit de la route.
Manque de pot, j’ai eu l’occasion quelque temps après de cotoyer un acousticien qui m’ a assis alors que d’après lui cela ne changerait rien .
Effectivement allez en forêt et vous verrez que la végétation n’amorti pas les bruits; c’est même peut-être le contraire.
Pour ce qui concerne les éventuelles contraintes du futur PNR; elles seront peut-être alignées sur ce que va pondre l’assemblée en pleine discussion en ce moment pour les parcs nationaux.
Pour JNA, c’est bien les lotissements qui justifient un paysagement coordonné interpropriété. D’ailleurs, de plus en plus souvent, il ya des règlements de copropriété (hauteur des clotures, type de haies, etc ) dans les lotissements ce qui évite un patchwork qui bien souvent n’a rien d’harmonieux.
Quand à la qualité du pain, je serais assez d’accord pour qu’on interdise certaines baguettes modernes qui n’ont pas grand chose à voir avec du vrai pain.
Mais tu n’est pas encore obligé de rouler en Prius, tu peux aussi choisir une voiture électrique, c’est encore mieux. Ha, il n’y en pas sur le marché.; bon, tu peux rouler au GPL ou au GNV; c’est encore plus économique que le GO et ça pollue encore moins.
Je ne répondrais pas à la place de jna mais je sens un brin de provocation de la part de hkir.
C’est vrai que les règlements des associations des lotissements en viennent à être aussi liberticides que les règlements de co-propriété (où le « co » l’emporte sur la propriété). Qu’il fait bon de vivre hors de toute copropriété et de tout lotissement !
Il existe cependant, même dans notre commune des règlements s’appliquant qui s’appellent « code rural », « POS » ou « PLU » , « code de l’environnement »,(etc ???) et qui font que, pour être respectueux de la loi, nous sommes amenés à nous comporter en copropriétaire.
Pour revenir au sujet initial, hkir peut-il nous indiquer quels sont les végétaux qu’il est préférable de planter maintenant.
Autre question qui va devenir d’actualité : quel type d’arbre de noël conseille-t-il (ce sujet mérite peut-être un article en soit).
Tous les végétaux caduques peuvent être plantés à partir du 1 er novembre jusqu’à fin février surtout s’ils sont en raçines nues.
De même pour les persistants, qu’il est préférable de choisir en mottes ou en contenair.
A partir du démarrage de la végétation (qui peut être décalé suivant les espèces et les années), il devient préférable de tout planter en contenair ou au minimum en motte (cest plus risqué et il faut faire attention à ne pas casser la motte)
Un arrosage copieux concluera systématiquement chaque plantation.
Eviter la plantation en période de gel intense et de neige (faudrait être un peu maso mais il faut le dire)
Pour le sapin de Noël, il est préfable de choisir l’Abies nordmanniana qui perd ses aiguilles beaucoup plus lentement et tient mieux à l’intérieur.(d’où une prix de vente souvent plus élevé)
hkir…..un vrai père…Noel, pour nous.
Pendant qu’on yest;
Si on achête un Nordmann « replantable »,comment, en attendant de le replanter faut-il maintenir le pied à l’intérieur?
L’idéal serait de le mettre près d’une fenêtre dans une pièce pas trop chauffée, de le brumiser 2 fois par jour et d ‘installer le pied dans une petite cuvette où il y aura environ 1 cm d’eau. Faire l’appoint de temps en temps si nécessaire du niveau d’eau si nécessaire.
le sortir et le replanter ASAP après les fêtes de Noël.