La vérité sur les gaz à effets de serre
La semaine dernière jna rendaient les vaches responsables de la production des gaz à effets de serres. Il est temps de rétablir la vérité scientifique en réhabilitant nos pauvres vaches.
Je m’appuyerai sur une étude parue dans l’Hippocampe de septembre 2005, journal de l’association des anciens éléves de l’Ecole Centrale de Nantes, étude scientifique fort détaillée dont je vous livre les résultats. Tout d’abord il faut rappeler que l’effet de serre est indispensable à la vie sur terre. Sans lui la température moyenne au sol de la planète ne serait que de -18°C au lieu des +15°C effectivement constatés. Ce réchauffement salutaire est du à certains gaz dont la présence dans l’atmosphère permet d’emprisonner une grande partie de l’énergie solaire ré-émise par le sol. Alors où est le problème ? la réponse dans la suite … |
Quels sont ces gaz ? Le plus important, on l’oublie trop souvent, c’est la vapeur d’eau (50%) puis viennent le gaz carbonique (33%) puis le méthane (là on retrouve les vaches de jna), les CFC, l’ozone, …
Jusque vers 1750 les concentrations en Gaz à Effets de Serre (GES) étaient constantes depuis des siècles et en fait variaient avec les grandes évolutions climatiques de la planète. Cet état d’équilibre état du au fait que la production de GES était complètement compensée par les absorptions des sols. Que s’est-il passé en cette fin du 18ème siècle qui a changé subitement les teneurs en GES ? L’accélération de la production d’énergie fossile laisse envisager des augmentations plus importantes pour le futur. Il est donc nécessaire de réduire l’émission des GES pour éviter ces dérapages climatiques. Là où tout devient compliqué c’est que chaque pays contribue de manière très inégale à la production de GES. Les premiers montrés du doigt sont les pays industrialisés avec en tête les USA (dont le mode de vie n’est pas négiciable selon eux), la France s’en tire bien grâce au nucléaire qui ne génère pas de GES. Les pays dits en voie de développement sont encore dans les normes mais ne le resteront pas longtemps surtout avec le décolage de la Chine grosse consommatrice de charbon et de pétrole. Le protocole de Kyoto tant médiatisé a défini une côte mal taillée d’efforts à faire par chacun. Finalement quel est le danger d’un réchauffement ? Sources : l’Hippocampe n° 47 de Septembre 2005 – conférence de Laurent Turpin Directeur du laboratoire des sciences du climat et de l’environnement à Saclay (CNRS-CEA/IPSI) CR de Christiane Drevet. |
(article vu 6 fois)
J’ai besoin de vos lumières :
La semaine dernière, à l’institut, j’ai été démarchée par une entreprise qui fait partie des concurrents d’EDF (cette entreprise n’ayant plus le monopole sur la distribution de l’électricité).
Je n’ai rien compris à l’intérêt de changer de fournisseur. Pourriez-vous m’expliquer ?
Corinne
C’est un peu comme avec le téléphone il y a quelque années, on peut choisir un autre fournisseur que le fournisseur d’état. Pour l’instant cela ne concerne que les entreprises. Je crois qu’on manque vraiment de recul pour se faire une opinion.
Le transport d’électricité est toujours assuré par un seul fournisseur (un service de EDF); heureusement d’ailleurs car cela doublerait ou triplerait le nombre de cables dans la nature (comme on l’a fait pour les émetteurs de téléphonie mobile). C’est seulement le vendeur d’électricité qui peut être mis en concurence. On peut s’attendre à des offres commerciales différentes et personnalisées, un peu dans le genre téléphonie mobile à ces débuts; des factures très compliquées impossibles à comparer entre fournisseur, entre celui qui vous offre l’abonnement et qui fait payer plein pot les consommations et celui qui procède par forfaits.
Non je n’ai pas rendu les vaches responsables !
Les chiffres cités et les analyses sont issus d’études scientifiques, considérées comme des références en la matière.
Ce qui était intéressant de souligner c’est qu’en France, l’agriculture produit a elle seule 20 % du « volume » de GES national. Il faut en retenir c’est effectivement que la production de GES est d’abord le résultat de phénomènes naturels. La production de GES n’est pas nouvelle. Il faut juste noter qu’une agriculture intensive à des effets très comparables sur ce plan à ceux d’une production industrielle.
C’est tout à fait exact.
C’est un fait que l’agriculture est exclue du protocole de Kyoto, ce qui est dommage car il y aurait quelques progrès à faire de ce côte-là, non pas en empéchant les vaches de produire ce qu’elles produisent naturellement mais par rapport à l’usage intensif des engrais et pesticides dont la production est grosse génératrice de GES.
Voir l’article suivant : Combien de gaz à effet de serre dans notre assiette ?
Il y a un des pays scandinaves qui taxent les bovins, sur un calcul des gaz émis lors de la rumination de ces bovins. Eux aussi considèrent que les vaches sont résponsables (en partie) des GES.
Pourquoi ne pas taxer aussi les humains;eux aussi générateurs de Gaz(pas toujours à effet de serre)?
J’espère que l’on ne va pas nous taxer sur les rots ou les pets car celà va nous coûter cher.
Rien qu’après un cassoulet ou une soupe à l’oignon, j’en ai facilement pour 10 euros et je ne suis pas le seul ….
Je crois qu’il existe un certain nombre de gens qui n’ont rien à faire et qui vivent des statistiques sur notre compte. Si les gaz émis par les bovins étaient si nuisibles, Tchernobyl ne serait qu’une bluette vu le nombre de têtes de bétail parquées rien qu’en Europe. D’ailleurs, comment l’homme peut-il résister à pareil péril (la femme aussi, pardon).
Non, soyons sérieux et ne laissons pas dire n’importe quoi !
Et comme dirait Bigard : un grand pet chez soi c’est toujours mieux qu’un petit pet chez les autres….
Commentaire très « pètinent »
Il ne faut pas oublier une chose : le poumon de la terre n’est pas la forêt amazoniene comme on nous le répête sans cesse, ni les forêts. Elles y contribuent, en grande partie, certes.
La plus grosse productrice d’oxygène avant les forêts est la mer (et les océans).
Elle a également un atout fort considérable avec elle, c’est qu’elle ne consomme pas d’oxygène, contrairement aux arbres.