Propres les véhicules ?
La loi sur l’air datant de 1996 signifiait à nos administrations et services publics qu’ils devaient se doter de véhicules « propres » à hauteur de 20 % minimum de leurs flottes. L’analyse des bilans de la situation 2005 est absolument consternante : 9 ans plus tard, il n’y aurait au total que 7.5 % des véhicules en service actuellement à être considérés comme propres. Que dire ? … la réponse dans la suite … |
Je pense qu’en fait les administrations n’ont pas bien compris la loi, il est probable que le mot propre à été pris au sens « non sale ».
Effectivement, lorsque j’ai eu l’occasion de questionner certains responsables de flottes de véhicules d’administration sur leur patrimoine automobile, j’ai parfois entendu la réponse suivante :
« Oui, nous avons des véhicules propres, nous les faisons tous laver tous les vendredis après midi au minimum ».
Plus sérieusement, le véhicule propre à tous les inconvénients pour l’utilisateur et le gestionnaire:
Pas bruyant, pas fumant, économique à l’exploitation mais contraignant en terme de recharge (électrique) ou de plein (gnv ou gpl), il est peu valorisant pour son conducteur et ne permet pas de pouvoir embarquer un peu de carburant sous le bras.
Il est d’autre part peu intéressant pour le gestionnaire qui voit fondre son budget carburant et assurances sans espoir de retour l’année suivante. Il est bien sûr cher à l’achat et parfois coûteux à entretenir (s’il est construit par un constructeur national).
D’autre part, ce sont souvent des véhicules à faibles rayons d’action qui ne permettent pas de partir en week-end ou à la maison après une dure journée de labeur.
Effectivement, lorsque j’ai eu l’occasion de questionner certains responsables de flottes de véhicules d’administration sur leur patrimoine automobile, j’ai parfois entendu la réponse suivante :
« Oui, nous avons des véhicules propres, nous les faisons tous laver tous les vendredis après midi au minimum ».
Plus sérieusement, le véhicule propre à tous les inconvénients pour l’utilisateur et le gestionnaire:
Pas bruyant, pas fumant, économique à l’exploitation mais contraignant en terme de recharge (électrique) ou de plein (gnv ou gpl), il est peu valorisant pour son conducteur et ne permet pas de pouvoir embarquer un peu de carburant sous le bras.
Il est d’autre part peu intéressant pour le gestionnaire qui voit fondre son budget carburant et assurances sans espoir de retour l’année suivante. Il est bien sûr cher à l’achat et parfois coûteux à entretenir (s’il est construit par un constructeur national).
D’autre part, ce sont souvent des véhicules à faibles rayons d’action qui ne permettent pas de partir en week-end ou à la maison après une dure journée de labeur.
Heureusement, malgré tout, le ministère de l’écologie montre l’exemple ; 87 % de ses véhicules sont exemplaires. Le ministère de l’industrie est bien sûr en retard : 8.7%.
Une nouvelle circulaire serait en préparation avec pour objectif de n’autoriser l’achat que des véhicules émettant moins de 140 g de CO2 au km.
« Y devraient faire gaffe, y vont être obliger d’acheter des voitures japonaises ».
Ah, j’oubliais un détail : des dérogations seront accordées pour les cas suivants : ministres, présidents d’établissement publics, véhicules d’intervention et l’Armée (ben oui, ça fait pas sérieux un char qui roule au gaz)
(article vu 9 fois)
Bah oui et alors hkir on ne peut plus faire vroum vroum avec son « racer » si on remplace par une voiture électrique et puis les motards ne pourront plus faire pétarader leur engin dans les tunnels.
Plus sérieusement je pense qu’il y aura une évolution certaine quand les français seront devant le fait accompli;à savoir pétrole vraiment hors de prix ou…plus de pétrole du tout.
Il est clair que le français est proche de ses sous. Parlez lui d’une nouvelle loi qui permet de protéger l’environnement, il vous dira « ouais c’est bien ». Maintenant dites lui il y a une loi pour protéger l’environnement et en plus ça coute moins cher, il vous répondra « c’est super ça, comment peut-on faire, on signe où ? »
Je suis persuadé qu’à budget égale entre un véhicule non polluant et un véhicule polluant, les français choisiront malgré tout en grande majorité le véhicule non polluant.
que dire … je reste sans voix !