Allons petits enfants : enfin à la télé
Souvenez-vous l’an dernier. L’ancienne école de Crécy et les rues de Bouleurs étaient métamorphosées et délocalisées pour un retour dans le passé, en pleine guerre de 14-18, quelque part en Picardie. Le film tourné à cette occasion « Allons petits enfants » auquel ont collaboré de nombreux figurants de la région, sera enfin diffusé sur France 3, le samedi 17 septembre prochain à 20 H55. |
Préparez vos magnétoscopes, si vous comptez sortir ce soir-là . Dans la suite, le petit résumé de l’histoire que nous vous avons concocté
« Allons petits enfants » raconte l’histoire de Momo (Oscar Copp), un enfant de 12 ans, qui va d’abord subir une double épreuve: le départ de son père pour la guerre, puis sa mort lorsqu’il est fusillé pour désertion .
Momo est un élève de douze ans en dernière année d’école primaire. C’est un bon élément et étant le plus âgé de la classe, c’est lui qui a le privilège de noter sur le tableau d’honneur les morts pour la France. Aussi, quand Momo apprend que son père est mort au front, non pas comme un héros, mais fusillé pour avoir refusé de monter à l’attaque, c’est la honte et le déshonneur.
Momo ne peut pas supporter d’être le fils d’un lâche. Déstabilisé par sa grand-mère Marthe (Annie Girardot) qui renie son fils qui, selon elle, s’est déshonoré, rejeté par ses camarades, incapable d’entendre le discours de sa mère Adèle (Carole Richert), qui est certaine que son mari a été victime d’une injustice, Momo décide d’effacer lui-même la faute de son père pour retrouver son honneur. Il s’enfuit vers le front pour prendre la place de son père et restaurer l’honneur de la famille. Là, il est confronté aux horreurs de la guerre, aux cadavres, aux blessés et surtout à des prisonniers sur le point d’être -comme son père- « fusillés pour l’exemple » pour défaitisme.
A son retour au village, il est accueilli en brave et finalement autorisé par l’instituteur(B.P. Donnadieu), à inscrire le nom de son père au tableau noir dans la liste des « morts au champ d’honneur ».
Le téléfilm a été inspiré d’un roman « L’enfant dans la guerre » qui raconte comment on transformait les écoliers en petits soldats. Le recueil rassemblait notamment des chansons extrêmement patriotiques dont une qui débutait par « Allons petits enfants », chanté sur l’air de « La Marseillaise ».
L’auteur du film Thierry Bismiti est le réalisateur de plusieurs séries télévisées comme « La bicyclette bleue ».
Le Film a obtenu le prix du film historique au festival de Luchon en 2005.
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C’est amusant, c’est à la même heure que le concert de Villemareuil. Il faudra choisir entre les 2 ou enregistrer le film.
Bon alors, avez-vous regardé le film.
En tant qu’habitué de l’école du Beffroi j’ai bien aimé la reconstitution de la classe dans la classe.
Le scénario du film s’appuie sur le sujet toujours un peu tabou, des « fusilliés pour l’exemple » (ce film aurait-il pu être diffusé un 11 novembre de nos jours). L’éclairage concernant le sort de la famille du fusillé et les persécutions dont elle pouvait être victime, est intéressant car c’est la première fois que je vois la chose évoquée de cette façon.
Toutefois en cherchant un peu d’information sur ce sujet il paraîtrait que les familles de fusillé ignoraient parfois ce qui était arrivé à leur soldat. Elles l’apprenaient plus tard ou parfois jamais. Il était plutôt d’usage dans l’armée française de taire le motif de la mort, c’est-à-dire l’exécution.
L’histoire est gentille et mélo. L’aventure de l’enfant près du front manque de crédibilité .