Papotages de jardiniers

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23 réponses

  1. karde dit :

    A props des sécheresses..
    Avez vous remarqué que celà fait plusieurs années qu’on nous parle de sécheresse.
    Et souvent juste après il pleut beaucoup (en tout cas dans notre région).
    Veux t’on nous préparer à des augmentations du prix de l’eau,ou cette sécheresse est-elle bien réelle?

    • hkir dit :

      En fait ,,il ne faut pas parler d’une sécheresse mais d’un déficit de pluviométrie pendant l’hiver.Ce déficit fait qu’en certains endroits les nappes phréatiques ne se rechargent pas suffisamment .Il n’y a donc pas de stock normaux en début de belle saison. A partir de mai ,les pluies qui peuvent tombées ne parviennent plus du tout aux nappes et sont évaporées ou consommées rapidement.
      Pour mémoire sous nos belles régions ensoleillées de Seine et Marne ,une journée d’été représente en évapotranspiration 8 mm d’eau (soit 8 litres d’eau évaporés ou consommés par le couvert végétal-référence gazon),une pluie d’orage peut représenter 20 à 30 mm de précipitation.Le problème dans ce cas là ,c’est que souvent ça file directement dans les ruisseaux car les terrains sont imperméables en surface.
      Une solution ,investir dans une cuve de 3 m3 pour un pavillon permettra de réduire la note d’eau pour arroser le jardin ,et avec quelques modifications les toilettes voire la machine à laver de la maison.
      Tout ce qui n’est pas pris sur le réseau permet de limiter le prélèvement de ressources dans le milieu .
      De bons gestes pour l’environnement très courant en Allemagne et en Suisse.

      • nathalie dit :

        J’ai un puis dans le jardin, une installation de ce type ( alimentation des WC et autres) est-elle trés difficile à mettre en place.
        L’avez-vous réalisé chez vous ?

      • karde dit :

        Tout est relatif car l’eau de pluie recueillie retournera de toute façon dans le milieu; ce n’est pas à proprement parler une économie d’eau mais plutot une économie de »sous » pour la communauté(pas de traitement amont).
        En utilisation d’eau « domestique »,le rejet en « eaux useés » génère évidemment un cout de traitement aval avant rejet dans le milieu (comme pour l’eau issue du robinet).
        Pour le calcul de la rentabilité d’un système de récupération de l’eau de pluie il faut procéder à un calcul sur le retour d’investissement car une installation de réservoirs + la pompe + l’électricité consommée par la pompe coutent.
        Celà en vaut-il la peine?

        • hkir dit :

          D’un point de vue uniquement comptable ,c’est un peu chaud,comme toutes les solutions alternatives aux réseaux (électricité ,chaleur ou …eau).

          Effectivement ,les investissements sont assez importants: une cuve de 3000 l en « plastique » uniquement pour l’usage arrosage du jardin coûte environ 1400 € sans la pose .Pour le jardin et la maison ,solution automatique de gestion de la cuve par complément réseau ,3200 € sans la pose et les modifications de la plomberie dans la maison . En béton vibré étanche ,c’est moins cher(1/2).
          (prix détail)

          Le coût de l’électricité est dérisoire dans le calcul mais pour amortir toute cette installation ,il faut sans doute une bonne dizaine d’années voir plus.
          Cela reste moins cher que de creuser et de maçonner un puit (je ne parle pas des autorisations).La ressource est aussi moins importante.

          100 m2 de toiture permettent de récupérer entre 50 et 70 m3 par an ;l’eau étant dans ce cas consommée tout au long de l’année par les besoins en eau non potable .La référence pour une famille est une consommation d’environ 30 m3 par an et par personne en consommation sans arroser le jardin.+ du quart de cette consommation est pour les toilettes et le lave linge.

          D’autre part ,quand l’arrosage du jardin est assuré à l’eau de ville ,les taxes d’assainissement sont payés alors que l’eau utilisée n’a pas à être « nettoyée ». Dommage ,non?

  2. karde dit :

    C’est beau les cerisiers en fleurs,pourvu qu’il ne gèle pas comme il y a 2 ans;je n’avais pas eu une seule cerise,par contre l’année dernière c’était l’abondance.

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