Une autre ruralité

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38 réponses

  1. jna dit :

    Ces quoi ces 4° rencontres, de quels créçois parle-t-on.
    Donc il y en a déjà eu 3 autres. A quoi ont-elles servies ?
    On nous prend encore pour des gogos, c’est quand même nous qui payons ce genre de manifs.

    • jma dit :

      Ce sont les quatrièmes rencontres des élus du pays Créçois. Seulement quelques privilégiés sont invités à y participer. A quoi ça sert: A se faire surtout une bonne bouf et à se malaxer l’esprit pour se dire que l’on existe.
      Pour le fric que ça coute, le village indépendant comme moi, savont très bien qu’à force de mettre des systèmes administratifs sur des systèmes administratifs dont les coûts de gestion à eux seul (salariés, Président et vice présidents sont supérieurs aux subventions reçues a pour seule conséquence final de majorer nos taxes locales, quoiqu’en disent ceux qui touchent la monnaie au passage

  2. lomig dit :

    Les rencontre du Pays créçois sont des rendez-vous citoyens où se retrouvent les personnes qui agissent au niveau local (associations, élus, services de l’état).
    A ceux qui n’étaient pas présents de réfléchir pourquoi ils n’étaient pas invités.
    La critique est facile, l’art est difficile.

    GM

    • jna dit :

      et vlan, c’est une bonne réponse et je l’avais bien cherchée

        • lomig dit :

          Nous devons croire en la démocratie participative et qui mieux que nous peut faire avancer les choses ?

          Autre exemple : le collectif sécheresse mis en place par le maire de St Germain/s Morin.
          Citoyens faîtes entendre vos voix !

          • brionautes dit :

            la démocratie démocratie participative ce n’est pas que du palluchage intellectuel

          • jna dit :

            démocratie participative : les élus (au sens le plus large du terme) considèrent trop souvent qu’ils ont obtenus une carte blanche pour toute la durée de leur mandat et qu’il n’auront à rendre de comptes qu’à la fin de leur mandat en vue d’une nouvelle élection.

            Dans nos petites communes, ne serait-il pas utile qu’une réunion publique soient organisée, une fois par an, pour permettre à nos dits élus de présenter un bilan de l’année écoulée et des projets à venir.
            Une réunion publique avec questions/réponses et débat éventuel.
            Je me souviens à Crécy, il y a quelques années, de réunions d’information ouvertes qui regroupaient les « citoyens » par quartiers et hameaux … Elles étaient sensées recueillir avis et propositions. Ces réunions avaient connues de beaux succès populaires.

            Cela n’a rien à voir avec un bulletin municipal ou les voeux des Maires toujours présentés à un public sélectionné.

  3. jna dit :

    Pour moi Crécy est un gros bourg, mais est-il rural ?
    Oui de par sa localisation géographique, oui d’après ses paysages et ses tracteurs et silos agricoles.
    Quant aux hommes et aux femmes, sont-ils des ruraux ?
    C’est effectivement difficile à admettre : nous sommes nombreux à travailler loin de Crécy, sur la région parisienne, dans des domaines d’activités qui n’ont rien de typiquement rural. On emploie parfois le terme de rururbains pour désigner ces gens là et je trouve que le terme est bien choisi et évocateur.
    Il y a aussi ceux qui sont venus de zone urbaines neuf trois, du neuf quatre ou de la frange occidentale de notre département et qui ne se sont pas encore ruralisés dans l’esprit. Ils s’étonnent parfois de ne pas retrouver à la campagne de toutes les commodités de la ville. Certes les ruraux ont le droit au progrès, notamment au progrès social mais il faut savoir admettre certains manques que certains diront, compensés par les charmes de la vie à la campagne (attention quand même de ne pas utiliser l’argument « du charme de la campagne » comme alibibi de la non action).

    Voila pour le droit du sol. Quant au droit du sang, il nous autorise à penser que ne sont briards et ruraux que ceux qui peuvent justifier d’une vraie hérédité briarde ; du sang bleu de Brie (ce n’est pas un fromage). J’en suis puisque je suis né en plein de dedans comme mes ailleux, mais alors exit lomig, jms, et tous les autres brionautes. C’est un comble non ? Cette idée m’est trop insupportable. Je renonce à faire valoir ce droit désuet (quoique pas forcément mal vu par tous).

    En définitive le statut de rurabain ne le gêne pas trop car la rurbanalité existe bien.

    Voila, je suis prêt à essayer de réfléchir à un autre sujet. De quoi a-t-on parlé d’autres dans ces rencontres ?

    • retraitactif dit :

      Cher JNA,
      Que chaque individu tienne à ses racinesest on ne peut plus légitime;Cependant il ne faut pas en faire une fixation.
      Par exemple,je trouve un peu infantile devoir sur les pare-brises des voitures des macarons divers et variés rappelant que l’on est » fier d’être… » ou autre Bzh(pardon lomig);
      Pour ma part ayant des racines auvergnates et alsaciennes puis typiquement parisiennes et né à Paris ne me rendent pas particulièrement fier.
      L’essentiel n’est- il pas de ne pas les oublier mais surtout de s’enraciner dans le nouveau pays ou on a décidé de s’ancrer en participant à sa vie ,son développpement etc…

    • lomig dit :

      Parmi les autres thèmes : l’Internet … et c’est là que les brionautes avaient leur place.
      Dans l’atelier auquel j’ai participé, j’ai parlé de notre site portail et de la nouvelle « CB », mais j’étais bien seul !

  4. lomig dit :

    Doit-on laisser la parole aux anonymes ?

  5. lomig dit :

    Parlons racines…
    Nous avons tous des racines, mais rien ne nous empêche de nous enraciner.
    Certains « exilés » feront sûrement souche…

  6. jms dit :

    2 jours sans moi et déjà 18 commentaires sur ce sujet pourtant très sensible; il est tant que je donne mon avis.

    A propos des fameuses rencontres, cela me fait penser au sketch de Coluche sur les milieux autorisés, sur ceux qui s’autorisent à penser (sous-entendu les autres n’en sont pas capables).

    A propos de la ruralité, c’est d’abord un état d’esprit difficile à adopter pour les gens qui sont nés en ville et j’ai du mal à me mettre à leur place. Je ne suis pas Briard comme l’a rappellé justement jna, par contre je suis né et ai vécu dans une autre campagne et je comprends mal les gens qui cherchent à la campagne ce qu’il n’y a pas (commerces, station de métro, créche, ..). Par contre il me parait essentiel d’apprécier les richesses locales surtout quand elles sont en plein dans la tradition rurale (cultures locales, histoire, patrimoine, … ) et cela on le ressend d’autant plus que l’on peut faire la comparaison avec ce que l’on a laissé de similaire dans sa région d’origine.

    • brionautes dit :

      On est donc tous à peu près d’accord sur la non-utilité de toutes ces rencontres,mais il faut savoir qu’il y en a qui ne font que ça ou presque,ça leur permet de discuter des dernières vacances passées à l’ile de ré ou chez mamy,de l’ouverture de la chasse etc..tout un tas de choses très utile à la vie de la région mais surtout à la leur.
      pendant ce temps ce sont les gogos qui paient les p’tits fours et les bulles.

  7. jms dit :

    Ces définitions qui font appel à des seuils de population sont bien artificielles.
    Ainsi l’ensemble du Pays créçois dépasse les 10 000 habitants, ce serait donc une ville ?
    Si l’on prend séparement chaque hameau (agglomération bien délimitée) on n’a plus que des villages de moins de 2000 hab (à l’exception peut-être de Crecy intra-muros); alors le pays Créçois ville ou village ?

    • jna dit :

      c’est une agglomération de villages, peut-être même une communauté urbaine de villages ou plutôt une communauté rurale de petites villes … et puis c’est comme on veut !

      • jms dit :

        Peut-être une communauté de villages et de hameaux.
        (hameau = village sans église)
        Reste à savoir si un village est rural ou urbain ! La question a son sens dans une région comme la notre, tout comme dans le grand quart-est de la france où la campagne n’est pas habitée. Dans les autres régions, du sud et de l’ouest l’essentiel de la population rurale vit en dehors des villages, il n’y a donc aucune ambiguité sur le côté rural mais en brie qu’est-ce qui est rural, qu’est-ce qui est urbain ?

  8. CHORINE dit :

    Bonjour,
    je suis dans l’Essonne et suis actuellement sur un projet de faire bâtir à Montpichet, parce que je travaille à Bobigny, et que les loyers dans mon secteur deviennent trop chers. Comme je ne connais pas beaucoup votre région même si mes parents y ont fait un passage dans mon enfance, j’ai cherché un site et me suis inscrite sur le vôtre pour « m’impreigner » de l’ambiance et en savoir plus sur ce qui m’attend peut-être. Je suis très déçue par ce discours qui se focalise sur les personnes de la ville qui viennent à la campagne : on oublie de les remercier d’éviter la désertification, et on ne prend que leurs « défauts », à savoir la recherche d’un certain confort, du moins c’est ce que je comprends. On ne cherche pas à les aider à comprendre la campagne, on les voit tout de suite arriver comme des agresseurs potentiels. Il faudrait pourtant ne pas oublier que ces citadins ne sont pas des voyous, mais des travailleurs, qui s’éloignent bien souvent par nécessité et non par choix, et s’éloignent aussi de leur famille, car les loyers deviennent insupportables. De plus, je ne comprends pas ce manque total de compassion envers des travailleurs qui viennent respirer, dans leur pays la France, et qui sont souvent mal vus parce que les gens s’approprient leur région, et oublient que nous sommes tous du même pays : la France. Alors, ces idées de racines…Cela me choque. Le monde a évolué, il faut penser la campagne autrement, avec bien sûr beaucoup de vigilence et surtout d’intelligence.
    Donc, si je viens habiter à Montpichet, on va me regarder comme une « citadine » ? Si je veux m’impliquer dans la vie locale, vais-je devoir affronter les remarques déasagréables du genre : « vous d’abord, vous n’êtes pas d’ici ? ».
    Alors pourquoi tant de gens de province viennent-ils chercher du travail en région parisienne ? 1) D’abord parce qu’il n’y a plus de travail à la campagne en province 2) parce que les gens de la ville ne font aucune différence entre une personne de la ville et une personne de la campagne.
    Par contre, au contraire, une personne de la ville qui « retourne » à la campagne se fait remarquer. Il y a deux poids et deux mesures dans le comportement des Français. J’ai personnellement beaucoup d’amis, aucun n’est originaire de la région parisienne, et personne ne se focalise là-dessus. D’ailleurs, faites-un sondage : la banlieue proche n’est pas que peuplée de personnes qui sont nées en région parisienne, loin s’en faut.
    Je pense qu’en se recentrant sur la « campagne », les citadins peuvent apporter des ressources et faire revivre des emplois. Personnellement, et pour conclure, je ne fais pas de différence entre une personne de la ville ou de la campagne : ce qui compte, c’est si c’est personne est honnête, tient sa parole, est amicale, et cela ce n’est pas lié aux origines mais à l’éducation.
    J’espère tout de même que mon projet va aboutir pour moi et ma petite fillle de 11 ans, et nous ferons tous les efforts possibles pour nous faire accepter.
    Que votre région reste aussi belle !
    Amicalement,
    Corinne.

    • jms dit :

      Merci pour votre témoignage mais je ne crois pas que vous ayez à craindre un quelconque rejet voire un racisme (osons le mot) en venant habiter chez nous. D’ailleurs beaucoup d’entre nous ont une histoire qui ressemble à la votre.
      Nos craintes sont surtout axés sur une urbanisation galopante à la quelle nous résistons graçe à un cadre de vie qui mérite d’être protégé et qui a réussi à l’être jusqu’à présent.
      Afin de continuer à le préserver nous réfléchissons à tout ce qui peut permettre de définir un caractère local fort et unique qui fait que notre pays n’est pas un coin perdu de la grande banlieue où il reste des terrains à construire mais « Le pays Creçois ».
      Des actions positives vont dans ce sens, et il faut les soutenir, notamment :
      – le classement de la vallée du grand-morin
      – le projet de parc naturel régional de la brie des deux morins.
      Ce pays a des racines même si ce ne sont pas celles de nombre de ces habitants actuels mais elles le deviendront si on se les approprie en s’interessant au passé, à la culture, à l’histoire, aux coutumes en les faisant connaitre et survivre.
      Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut en faire un musée, le projet de parc naturel, par exemple, s’inscrit dans le cadre d’un développement économique de la région. Mais ce développement économique doit être raisonné dans le respect de l’environnement, en intégrant les spécificités locales, et être à échelle humaine.

      Bienvenue dans le Pays Creçois !

      • jna dit :

        jms parle mieux que le Président ! jms c’est de la graine de Président de la communauté de commune.
        Après un tel discours Corinne peut être rassurée.
        Vous serez bien accueillie dans la région et toujours la bienvenue sur ce site !

    • retraitactif dit :

      Je viens de lire votre message.
      ne vous méprenez pas sur les propos des brionautesqui sont tous prêts à vous aceuillir;
      Mes collègues »mousquetaires » ont très bien répondu à votre souci.
      Moi-même je suis un parigot qui va émigrer dans ce beau pays il y a plus de 20 ans et je m’y plais bien .
      L’essentiel est de s’y fondre et vous verrez que la vie y est très agréable;
      Monpichet est un charmant hameau en pleine nature et puis nous serons presque voisins(à 2 mk).
      Bienvenue chez vous et comptez sur les brionautes pour vous informer et vous encourager.

    • lomig dit :

      Chère corinne,

      Gens des villes, gens des campagnes, le débat ne se situe pas à ce niveau !
      Je préfère parler de lieu de vie choisi ou subi.
      Il me semble évident que le cadre de vie rural sied mieux à l’équilibre d’une famille.
      Quant aux racines, les miennes sont celtiques et embrassent au-delà de la Gaule, toute l’Europe héritière de la Celtique ancienne.
      Il y a des « pays qui ont une « âme » et le pays créçois en fait partie.
      La Brie a été cultivée, enrichie par l’Homme mais l’Homme s’est aussi enrichie de la Brie.
      A Crécy, vous êtes à la frontière du pays des Parisiis et du pays des Meldes.
      Si l’on choisit l’humilité qui vient de la racine latine humus et que l’on reconnait la Terre, il est facile de prendre racine et de se sentir bien partout.
      Jesuis Brionaute, mousquetaire et peut être même croisé d’une vie meilleure, plus solidaire ou les valeurs humaines remplacent celles de la Bourse.
      Si vous savez aimer la Brie, elle le vous rendra au centuple.

  9. lomig dit :

    rural : Qui se rapporte à la campagne et s’applique notamment aux divers éléments et problèmes de la vie agreste.

    rurbain : Se dit d’une zone rurale à urbanisation éparpillée.
    Qualifie une zone rurale à urbanisation éparpillée.

    Urbanisation éparpillée, c’est quand même mieux que mitage, non ?

  10. lomig dit :

    Bourg : Agglomération rurale, lieu d’échanges et de marché des villages voisins.
    Donc bourg rural est redondant, mille pardons

  11. lomig dit :

    Chaque année des enfants naissent en Brie, seront-ils briards ?
    A chacun l’âge venu la découverte ou l’ignorance ! A 35 KM de la capitale, peut-on encore vivre comme en Province ?
    Architecture, gastronomie , la particularité briarde existe, autant que son patois

    Concernant l’architecture, les tuiles briardes recouvrent nos vieilles bâtisses, nos fermes et nos lavoirs donnant au paysage son identité.
    La gastronomie est mise en valeur chaque année au moment des Rameaux lors de la Foire internationale des vins et du fromage.
    Pour le fromage, tout le monde connaît le Brie de Meaux et le Brie de Melun, mais moins la butte de Doue ou le gratte-paille !
    Y-a-t’il du vin en Brie ?
    Il y en eut et même beaucoup selon la Confrérie des Côteaux briards gardien de la tradition et qui fête chaque année la St Vincent fin janvier.
    Donc la Brie est un terroir, même si le folklore briard entretenu par M MENON et LECOTTE a disparu dans les années 50.
    Certains groupes comme VIRELAINE de Quicy-Voisins perpétuent la tradition.
    Mais pourrait-il devenir un pays au sens de la loi VOYNET et qu’en est-il du réaménagement du territoire préconisé par la loi CHEVENEMENT ?
    Entre la Communauté de Communes du Pays créçois et la communauté d’agglomération de MEAUX, certains petits villages de Brie doivent décider de leur avenir et de celui de leurs « petits briards »
    Article demai 2001

  12. lomig dit :

    La radio allemande s’intéresse à la Brie et au mode de vie briard.
    Nous attendons vos témoignages.
    La belle vie à 50 KM de la capitale, oui c’est possible !

  13. lomig dit :

    Quand je vois cette armée de tracteurs, moissonneuses-batteuses … je me dis c’est chouette le milieu rural et… bientôt l’automne.
    C’est le mois de récolter le fruit d’un travail accompli toute l’année !

  14. lomig dit :

    Ruralité rime aussi avec familles, souvent plusieurs générations vivent à proximité ce qui a un influence sur la vie de tous les jours, respect des autres, respect des valeurs, de l’environnement … grâce à la grand-parentalité !

  15. jms dit :

    Intéressant à relire 3 ans après, surtout les commentaires.
    C’était l’époque des 4èmes rencontres du pays créçois. Comme il n’y en a pas eu en 2005 et 2006, les 5ème c’était seulement cette année. Cette fois-ci nous fumes représentés en cette noble assemblée. Il a quand même coulé de l’eau sous les ponts du Grand-Morin depuis. Lomig nous suggérait de nous demander pourquoi on n’était pas invités. Si on a pensé à nous cette année, c’est parce qu’on est un site internet ou parce qu’on est une association ?

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