Un concours sur l’histoire et les légendes locales

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26 réponses

  1. jna dit :

    je dis Saint Fiacre pour le 4

    • jms dit :

      Il s’agit bien de Saint-Fiacre. L’évèque de Meaux, Saint-Faron, lui donna une propriété avec autant de terrain qu’il pourrait défricher et entourer d’un fossé dans une journée. Sur ce terrain Saint-Fiacre, qui en fait venait d’irlande, fonda un monastère. C’était dans la forêt de Breuil à 8 km de Meaux et cela se passa au VII ème siècle.

  2. brionautes dit :

    Coucou c’est Lomig !
    1- les 4 fils Aymon (restaurant de Couillly)
    http://www.histoire-en-ligne.com/article.php3?id_article=457

    • jms dit :

      Tout est dit dans le lien cité par lomig sur les 4 fils Aymon et de leur épopée du temps de Charlemagne. Celle-ci les entraina chez nous et selon la légende ils distribuaient leur butin à Couilly près du Grand-morin, d’où le nom de l’auberge qui est resté.

  3. brionautes dit :

    Pour le 2, je dirais « Wellington ».

    • jms dit :

      Wellington était Anglais, il ne pouvait donc être ni Briard ni comique !

    • jms dit :

      Indice : A propos de « comique » il y a une astuce homonymique

      • jms dit :

        Pour être plus précis, ce personnage Briard porte le même nom qu’un comique disparu en 1986 dans un accident de moto …

        • jna dit :

          Ok, C’est le soldat d’empire Coluche de Gastins.
          J’ai lu un jour un article à son sujet dans la revue « notre département ». Je crois me souvenir que c’est en faisant preuve de beaucoup de zèle en tant que sentinelle qu’il fit un jour barrage à Napoléon.
          Peut on avoir plus de détail jms ?

          • jms dit :

            Bien sur c’est le dénommé Jean-Baptiste Coluche (1780,1867) qu’il fallait trouver.
            Il était de faction lorsque Napoléon voulut passer. Ne reconnaissant l’empereur il croise la baionnette et s’écrie « on ne passe pas »; comme l’autre insiste, coluche s’écrie « un pas de plus et je te fous ma baionnette dans le ventre » et il l’aurait fait s’il n’avait pas reconnu l’empereur.
            Après la chute de l’empire, il retourne à Gastins comme vigneron. Il assumera les fonctions de sous-lieutenant en premier de la garde nationale de Nangis. Il meurt dans son auberge, l’actuel café Plisset.

            Références : dictionnaire biographique de seine-et-marne par Damien Blanchard, editions Presses du village

  4. brionautes dit :

    6- Quel roi de France est né à Nanteuil les Meaux ?

  5. jms dit :

    Le poète en question quitta Paris pour fuir la peste. Bien que aumonier du roi, chanoine et archidiacre il n’était pas vraiment prêtre. En cette époque le titre de curé permettait surtout d’arondir ses fins de mois sans excercer vraiment ni s’engager dans une vie de pauvreté, de piété et de chasteté. Ces abus furent dénoncés par les réformistes qui commencèrent à devenir très actifs à cette époque.

    Qui donc est ce poète qui créa un groupe de poetes appelé d’abord « Brigade » avant de prendre un autre nom resté plus célèbre ?

  6. jms dit :

    La question 3 n’a pas l’air d’inspirer grand monde. J’en donne la solution :

    L’auteur connu est Jean de la Fontaine. Né à Chateau-Thierry, il arpenta la région à la recherche d’inspiration. Il suivi les déplacements de la cour à Montceaux-les-Meaux et fréquenta le chateau de Magny-Saint-Loup.
    C’est là qu’il eut cette altercation avec le fils du propriétaire reportée dans « La Brie qui chante » de Paul Bru et E. Bidot, texte repris dans le recueil « Légendes au cours des siècles en Seine-et-Marne » de Paul Bailly, et que je retranscrit ici :

    « Le fils du propriétaire du Château de Magny, Jean Chouart, curé de Saint-Germain- le-Vieux à Paris et Jean de La Fontaine s’y rencontrèrent au cours d’une réunion.
    Jean Chouart était violent, le fabuliste malpropre, conséquence de son incurable distraction. Il prisait, prisait beaucoup et il se gardait mal de l’inconvénient habituel aux priseurs invétérés et peu soigneux de leur personne : il avait toujours la goutte au nez , la goutte que l’ on sait !
    Or, ce soir-là, il faisait à son ordinaire et malgré ses cinquante et un ans l’aimable auprès des dames. Il offrit à l’une d’elles une tasse de café. Il y laissa tomber, n’y voyant pas plus loin que le bout de son nez, une roupie, puisqu’il faut l’appeler par son nom- Sursaut de Jean Chouart, témoin de l’accident : il s’interpose pour détourner la main qui va accepter le répugnant breuvage puis comme le vieux galant insiste, il le bouscule et répand la tasse sur ses habits et à terre.
    La Fontaine prit fort mal la chose, crut à une mystification et se vengea.
    Précisèment un monsieur de Boufflers venait de mourir le 14 Février 1677 ; on l’emmenait en voiture pour l’enterrer à une lieue de Boufflers, un curé accompagnait le corps : la voiture verse et la bière tue le curé.
    La Fontaine trouve dans cette bizarre aventure l’occasion de fustiger son curé Chouart en le représentant comme sans ferveur et sans moeurs …

    La fable qui en découla s’appelle « Le curé et le Mort », en voici le texte :
    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/lafontai/103.html

    NB. Ce site répertorie de nombreux textes de poésies. Il est très utile quand votre enfant a oublié son cahier de poésie à l’école et qu’il faut l’apprendre pour le lendemain !

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