La classement de la vallée du grand-morin

Vous aimerez aussi...

31 réponses

  1. jms dit :

    RENARD nous rappelle par cet article que notre belle vallée est classée au titre de la loi de 1930 sur le patrimoine paysager.

    Alors pourquoi des trous ? De ce que j’ai compris, les trous , tout au moins la plupart correspondent aux zones construites, là où se trouvent des habitations. Cela concerne les bourgs de Dammartin, Tigeaux, Guérard, Serbonne, Saint-Martin, …

    Auparavant la vallée, habitations comprises étaient « inscrites », ce qui correspond un niveau inférieur de classement.
    Le classement a concerné les zones non construites, les habitations restant inscrites. Ainsi, mon verger est classé, alors que ma maison et le jardin restent simplement inscrits.

    Mais il y a peut-être d’autres explications …

    • jna dit :

      « Chacun sait », je n’aime pas trop cette expression qui nous laisse penser que nous sommes des ignares puisqu’on ne sait pas justement …
      J’attends la suite, sans doute plus explicite,car je n’ai pas bien compris quel était le pb
      ,Des trous à la place des zones habitées ??? oui, ok, mais ????
      j’ai bien repéré une zone de cabanisation très remarquable à proximlité du camping de Crécy,…zone de cabanisation intense du cours domanial du GM depuis cet endroit jusqu’au super U de Couilly 🙁

      • jms dit :

        Mais bien sur que tu sais justement.
        Les lecteurs réguliers de notre site savent que la vallée est classée, on en a parlé beaucoup en son temps, dans les années 2006, 2007.
        Mais je concède que tout le monde ne doit pas le savoir, les associations sont souvent en pointe sur ces sujets, les élus ensuite.

        La question est de savoir pourquoi il y a des trous dans ce classement. J’ai apporté un élément de réponse en évoquant les zones habitées. Il y a peut-être d’autres explications.

  2. jlv dit :

    Bonjour,
    j’attends avec impatience les propositions d’actions à mener.
    C’est le moment !

    Par contre, j’avais une question que je n’ai jamais osé poser à jna : si ce n’est pas indiscret, vous faites vos courses où ?

    Bonne journée
    JLV

    • jna dit :

      ben, chez Inter en général … l’habitude 😕

      • Korie dit :

        L’habitude restreint notre champ d’action et nous prive de découvertes 😉 au rayon poissonnerie de Super U j’ai acheté de l’espadon. C’est bon ! Je ne connaissais pas. Super U le dernier lieu à la mode ? 😀
        Pourquoi cette question jlv ? Songez-vous à en demander son classement ? (C’est une blague).

        • jlv dit :

          Bonjour,

          non en fait, c’était pour susciter un débat sur la notion de territoire ; la carte fournie étant propice à engager cette question.
          En analysant un peu ce qu’on entend ici ou là pour dire que tel ou tel secteur est proche d’un tel autre, on fait souvent état du « bassin de vie ».
          Cette notion intègre les habitudes de vie (dont il est question dans la première réponse) qui traduisent en fait les lieux où une population, dans sa grande majorité, va faire ses courses ou travaille ou fait les gestes importants de la vie quotidienne.

          La notion de bassin de vie est souvent un argument mis en avant pour justifier les rassemblements et les fusions de collectivités, à tous les niveaux (communes et intercommunalités notamment).
          Mais de mon point de vue, c’est une erreur fondamentale : on confond cohérence d’un territoire administratif et lieu de vie, eu égard à toutes les autres composantes (paysages, artisanats, services, routes, habitations et leur typologie, etc…); bref tout un ensemble de choses qui font que des habitants choisissent de s’y établir et d’y vivre (au sens littéral du terme) ; avec cette notion de bassin de vie qui se veut tout d’abord territorialement très floue et se limite dans le cas présent à indiquer que nos bassins de vie sont les pôles urbains du SAN et de l’agglomération meldoise.
          Oui de nombreuses personnes vont dans ces lieux voisins pour faire leurs coures ou au cinéma ou faire je ne sais quelle chose, mais est-ce une raison pour considérer que notre vallée est regroupable avec ces entités voisines ? Et de s’entendre dire, comme par le rapporteur du CNEN au sujet du projet de PNR que nous sommes à « picsou ville » ?

          Le bassin de vie est-il une notion adaptée aux organisations territoriales ? Je ne le pense pas bien au contraire ! Et la carte proposée le démontre brillamment sur la composante « protection ».

          Si je me suis permis de poser la question à jna, ce n’est pas pour savoir bien évidemment où il fait ses courses à proprement parler mais pour pointer du doigt que si nous ne consentons pas à proposer un minimum de services à la population, comme un supermarché (je ne refais pas le débat sur son bienfondé ou pas eu égard à son implantation, nous avons là-dessus un désaccord) ou d’autres petites unités commerciales et d’artisanat, alors nous allons générer un clivage fort qui alimentera les arguments des « pro bassin de vie »… un boulevard pour dire que la vallée du grand morin est bien assimilable aux territoires voisins, ce que je pense, est totalement faux.

          Je soumets cette question à votre sagacité.

          JLV

          • jms dit :

            Cette remise en cause de la notion de bassin de vie dont on a tant parlé a quelque chose d’iconoclaste qui me plait bien.
            Val d’Europe apporte de nouveaux services qu’on utilise ou pas dans la vallée. La proximité de Meaux, lieu d’attraction historique est aussi importante.
            Et même pour les transports, il n’y a pas que le RER pour aller à Paris, la ligne SNCF via Esbly est aussi un vecteur important d’échange.
            Quand au travail, c’est assez réparti entre ceux qui travaillent en pays créçois (les veinards), val d’europe, Meaux, le reste de la seine-et-marne et surtout la banlieue de Paris.
            Et quand bien même, c’est pas parce qu’il arrive à certains de nos concitoyens d’aller à Val d’Europe voire d’y travailler, que l’on doit « fusionner » avec la ville nouvelle, à l’image de ce qui a été fait au niveau du canton.
            Il y a plus de cohérence territoriale avec le reste de la vallée du grand-morin, jusqu’à Coulommiers qu’avec la ville nouvelle. Ce que l’on a choisi en venant habiter en pays créçois, c’est le cadre d’abord, celui de la vallée et de ses paysages. Si on avait voulu la ville on serait allé à Meaux ou à val d’Europe.

            • jna dit :

              Vous n’êtes pas clairs … chacun utilise son jargon et nous autres, lecteurs, n’y comprenons rien.
              Pour m’y retrouver, j’ai consulté le site de l’INSEE :
              1) la définition du bassin de vie (il y a une méthodo pour définir les périmètres)
              2) ainsi que la liste des bassins de vie identifiés (en 2012).
              Nos communes (en grosla Communauté de Communes ) sont rattachées au bassin de vie 77171 – Esbly (22 communes).
              Notre bassin de vie, c’est donc bien là ou nous vivons et je ne vois pas quel est le débat … à moins que notre bassin de vie ait changé depuis 2012 ??? info que je n’ai pas trouvée.
              Compte tenu de la constitution du BV d’Esbly qui remonte à 2012, je me demande même si ce n’est pas le BV qui a préfiguré et déterminé la nouvelle CC.
              Territoire, BV, CC … c’est quoi la différence au final ? :#

              • jms dit :

                Merci pour ces informations précises et si bien documentées.

                Il faut replacer le contexte de la remarque de jlv, si je le comprends bien.
                Lors de l’agrandissement de la CCPC, la question s’est posée de savoir à quoi rattacher les 4 communes isolées. Ceux d’en haut, qui tracent des plans depuis Paris ou Melun raisonnaient en bassins de vie, d’où le rattachement qui s’est opéré des 4 communes au Pays créçois, malgré leurs désacords pour 2 d’entre elles. Le sujet risque de revenir d’actualité pour les prochaines années, où l’on peut prévoir des directives d’en haut pour créer des intercommunalités encore plus grosses. La CCPC a lancé une réflexion sur le sujet afin de l’anticiper et de choisir avec qui se marrier plutot que de subir un mariage forcé. Le coeur de la CCPC va plutôt vers la vallée et coulommiers plutot que vers val d’europe. Le critère sur le bassin de vie cher à nos élites technocrates risque de s’inviter dans le débat, d’où, il me semble, la réflexion de jlv.

                • jna dit :

                  eh bien justement, je ne vois pas ce qu’il y a de technocrate dans la définition du BV d’Esbly … à part peut être le rattachement de Quincy qui se sent peut être plus proche de Meaux.
                  Pour une extension … faut-il se marier à l’est ou à l’ouest. Politiquement parlant les ediles de la CC vont vers l’est, plus c’est à droite et mieux c’est. Moi j’aime bien Coulommiers,c’est joli, j’y ai des souvenirs, mais en termes de vie, je suis plus tourné vers l’ouest quand même … et pas seulement à cause du centre commercial qu’on nous bassine regulierement sur le site … il y a l’accès aux transports, d’autres besoins, de loisirs ou même médicaux pour ne citer que ces exemples.

                  • jms dit :

                    Tu raisonnes bassin de vie toi aussi, comme les technocrates.
                    L’est est rural, l’ouest est urbain.
                    Si on est venu habiter dans la vallée, c’est pour la ruralité, sinon il fallait aller à Marne-la-Vallée ou à Meaux, ou à Paris. Il faut être cohérent. La complémentarité des territoires entre rural et urbain est souhaitable, pas la fusion qui aurait pour fatalité le leadership de l’urbain sur le rural et la disparition du rural à terme.
                    L’exemple pire est celui de Bouleurs. Cette commune – son maire esentiellement – refuse d’entrer dans le PNR car elle ne consière pas sa commune comme rurale. C’est donc une ville, mais où il y a aucun avantage de la ville, et c’est loin de tout, et il n’y a pas non plus les avantages de la campagne puisque elle a décrété que ce n’était plus la campagne. Qui voudra venir habiter à Bouleurs, sans urbanité, ni ruralité ?

                    • Korie dit :

                      Bouleurs : « son maire esentiellement – refuse d’entrer dans le PNR car elle ne consière pas sa commune comme rurale. C’est donc une ville, mais où il y a aucun avantage de la ville, et c’est loin de tout, et il n’y a pas non plus les avantages de la campagne puisque elle a décrété que ce n’était plus la campagne » :# Ciel !

                    • jna dit :

                      Là tu généralises ta vision à l’ensemble de la population, c’est un diktat. Tu aurais du habiter la vallée à l’est de Coulommiers, il faut être cohérent.
                      Je pense que la notion de bassin de vie est intéressante car elle colle assez bien à la réalité. Le reste c’est de la politique, qui gardera ou pas son pouvoir local, comment avoir le plus de chance de le conserver …
                      Pour Bouleurs, je suis d’accord, c’est du n’importe quoi. A noter au passage qu’il y a une nouvelle boulangerie à Bouleurs, avec du pain tout à fait correct et la tradition à 1€.

                  • Korie dit :

                    T’inquiète pas jna, l’accès aux transport et l’urbanisation ça va arriver et plus vite que tu le penses.
                    Avant Disney, je me souviens quand j’étais gamine, j’entendais souvent dire : un jour; Paris arrivera jusqu’à nous. On ne parlait pas du Val d’Europe à l’époque mais c’est de cela dont il s’agissait au final et il y a de cela près de 40 ans ! C’est pas nouveau. Sauf que maintenant, ça mettra moins de temps pour terminer ce qui a été commencé. C’est inévitable. C’est trop tard… 😉

        • retraitactif dit :

          l’espadon du « vieil homme et la mer »????? 😉

      • jms dit :

        A ce sujet, on s’est posé la question hier soir dans le train avec jna, jlv lui il les fait où ses courses ? à SUPER U je suppose … :#

        • jlv dit :

          j’étais étonné que la politesse ne me soit pas rendue plus tôt… )
          En fait,je fais mes courses un peu partout, cela dépend… en centre village pour la boulangerie pâtisserie, à Super U effectivement très souvent, parfois à Nanteuil, rarement à Serris….
          Voilà.

          • Korie dit :

            Nanteuil ? Ah oui la zone artisanale Nanteuil/Mareuil ?
            Serris, je trouve pas cette ville attrayante…
            Ces deux pôles attirent beaucoup. Malgré tout, je parlais cette semaine avec une amie qui travaille au « Val d’Eup », elle me disait que les commerces là-bas souffraient. Ils sont sauvés par les touristes. Les gens du coin ne consomment pas ou très peu.

            • retraitactif dit :

              oui mais d’un autre côté, ils sont venus là pour ça sachant que le lieu serait éminemment touristique.
              Ne fais tu pas un peu de catastrophisme en disant toujours que le commerce va mal …partout?
              oh la la je vais me faire E——- R
              :# 😉

              • Korie dit :

                Mais non Retraitactif tu vas pas te faire E……R 😉
                C’est avec Nathalie que je discutais et qui me demandait si ça marchait de mon côté. J’ai répondu que je ressentais une baisse dûe à la crise mais que ça allait et qu’il y en avait sans doute pour qui ça devait moins bien se passer. Moi j’ai une clientèle locale mais aussi nationale et un peu internationale, donc je ne suis plus tout à fait un petit commerce.
                J’ai été surprise d’apprendre que le commerce au Val d’Europe souffrait. Comme quoi, les idées reçues…
                A mon avis, si on n’en prend pas soin (et ça, c’est aussi en partie la responsabilité des élus, si si je confirme), donc si on n’en prend pas soin, le petit commerce dit de proximité est appelé à disparaître. C’est pourquoi, quand on me parle de zone artisanale je répond : « à petite dose ».

        • retraitactif dit :

          dans les « brèves » du train 😉

  3. hibdou dit :

    Le classement de la vallée certainement une bonne chose, mais alors pourquoi un ENS ?, espace naturel classé implanté sur d’anciennes peuplerais et dans un coteau fait d’anciens vergers de pommiers et quelques espaces boisés entretenus à une autre époque que celle d’aujourd’hui. Maintenant ce n’est que friche, arbres tombés en travers des chemins pour certains qui coûtent très chers à dégager. et de que dire de cet espace, en partie occupé par des terres agricoles très polluantes pour l’environnement et les espaces humides, laisser donc les propriétaires s’occuper de leurs biens si c’est pour ne rien faire d’un tel espace alors.

    • jms dit :

      Je ne connais pas l’historique précis de ces classements en ENS, à Voulangis en particulier. Initié par le conseil général, le but était de protéger des zones boisées où il y avait des espèces rares, de moustiques notamment. Eviter d’y créer des activités humaines dénaturant les sites, déforester et cabaniser faisaient partie des risques à se prémnuir. En pratique, il y a eu la tempête de 1999 qui a détruit beaucoup d’arbres qui sont encore en travers, dans des zones en pente difficilement accesibles. Il y a beaucoup de propriétaires différents, tellement qe l’on ne sait pas à qui appartient tel ou tel arbre dangereux.
      La pérénité d’une forêt n’est possible que si elle est exploitée. on aura de belle forêts que s’il est rentable de l’exploiter, si la filiaire bois est bien développée. Bien sur, ailleurs, là où l’exploitation est imposible, on aura des bois à l’abandon, ENS ou pas, avec les problèmes d’entretien que l’on connait.

  4. jms dit :

    Selon le fichier national des sites classés, ce sont 3200 ha (et non 2300) qui composent le parc. C’est le deuxième de seine-et-marne en superficie dans la catégorie pittoresque après la forêt de Fontainebleau.

    Sur la réponse à la question posée, peut-on donner notre langue au chat, ou plutôt au Renard ?

Laisser un commentaire