la dernière vigne ?

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22 réponses

  1. amorel dit :

    La vigne courre dans la forêt , le vin ne sera plus tiré, c’était une horrible piquette !

  2. jms dit :

    Je suis allé voir la vigne.
    En effet, l’entretien n’a pas été fait cette année.
    Les herbes poussent entre les rangs et la vigne n’a pas été taillée.
    Elle reste malgré tout récupérable en s’en occupant l’an prochain.
    Il y a du raisin mais de faible dimension, ce qui est normal vue la situation.
    En ne taillant pas, les sarments vont s’allonger, épuiser la plante qui ne donnera pas de raisin. Des ronces risquent de gagner sur la vigne et l’étouffer.
    Nous avons perdu la notre de cette façon il y a une vingtaine d’années, la personne qui taillait d’habitude ayant du arrêter. Et pour une demi-hectare, c’est tout de même un mois de travail. Là, il s’agit d’une vigne bien plus petite, une semaine devrait suffire, vers le mois de mars.

    • Korie dit :

      Ça c’est le jms que j’aime bien… 😉 peut-être s’agit-il d’un problème de succession ? La vigne, c’est pas compliqué mais c’est du boulot.

      • jms dit :

        Je suis surtout amer et coupable d’avoir du abandonner la mienne. Les vendanges qu’on faisait étaient de si bons souvenirs.

      • Florence dit :

        Si on a abandonné l’exploitation des vignes de la moitié nord de la France, à l’exception de l’Alsace, c’est que les vins qu’elles donnaient n’étaient pas bons. Alors à quoi bon se donner du mal ?

        • jms dit :

          Vous oubliez le champagne cultivé à 30km de chez nous.

          Le vin de brie a toujours été mauvais et fut abandonné par la concurrence des vins de Bordeaux et d’ailleurs après l’avénement du chemin de fer.
          C’est plus pour la conservation d’un certain patrimoine.

          • Korie dit :

            Oui et non. Un patrimoine qui ne sert à rien… Sauf si un jour il est vendu en terrain à bâtir.

            • jlv dit :

              bonjour,

              je suis étonné par ce commentaire…
              je ne suis pas certain que toutes les composantes du patrimoine aient une utilité immédiate autre que de rappeller et mettre en valeur ce qui fait ce qu’on est et d’où l’on vient ! Par exemple, parler de meules et les restaurer dans un moulin de nos rivières permet d’accompagner l’histoire de l’activité passée qui a fait la richesse de notre vallée.
              Pour le sujet de cet article, la région n’est certes pas connue pour la qualité de ses vins (dans quelques dizaines d’années, nos descendants pourront en reparler avec le réchauffement climatique) mais une chose est certaine, il s’en produisait. Et un peu plus loin, avant le phylloxéra, chaque fermette avait sa propre production. Ce n’était pas de grands vins, il y a eu longtemps des cépages baco en rouge dont une vaste littérature indique les limites…

              Alors certes, le vin n’est peut etre pas un patrimoine identitaire de la vallée de prime abord, mais primo, la question mérite d’être creusée (car un autre cépage plus champenois pourrait être concerné) et secondo, il y a peut etre une belle histoire derrière cette vigne… à rappeler et entretenir. En tout cas,
              vu où est la parcelle, c’était loin d’être idiot d’en faire pousser là !

              Plus largement, heureusement que les fonds engagés pour préserver notre patrimoine ne le sont pas que pour des raisons d’utilité ou de valeur financière intrinsèque.

              JLV

              • jms dit :

                Perdre son patrimoine, c’est un peu comme oublier son histoire. Et on c’est ce que cela coute, oublier l’histoire, c’est se condamner à la revivre surtout au travers de ces mauvais aspects.
                On découvre de nos jours que tout ce qui a disparu, et qui faisait partie de notre vie passée quotidienne, mérite d’être conservée ou préservée au titre du patrimoine.
                C’est ainsi que pour les journées du patrimoine, on visite des ancienne usines par exemple. Un jour, on visitera peut-être cette ancienne vigne témoignage d’une époque révolue …

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