Belle prise !

Vous aimerez aussi...

14 réponses

  1. Florence dit :

    C’est une très belle histoire. Félicitations à tous :=!

    • georges dit :

      ça alors!!… j’ai bien vu de mes yeux ce grand poisson blanc, avec une tache rouge sur le dos, nager à reculons ( oui à reculons! ) dans le brasset en amont du moulin à aubes : c’était le dimanche après-midi 12 février. Il faisait très froid, mais comme tous les jours je contemplais l’eau depuis le jardin… Ma première impression a été que ce poisson était à moitié mort.

      A un moment, j’avais pensé envoyer un commentaire à ce sujet à l’attention de AS77 pour lui faire part de cette « vision » et pour lui demander de quelle espèce était cet étrange nageur… et puis, j’ai hésité et je me suis abstenu, craignant qu’on ne me prenne pas au sérieux… pensez donc : un grand poisson blanc nageant tout près de la surface et à reculons…!! j’ai pourtant mentionné cette anecdote à deux personnes (qui m’ont écouté poliment…).
      Eh bien ce soir, je suis très fier d’avoir observé ce Poisson rare, et de le retrouver grâce à votre article ! C’est formidable.

  2. jna dit :

    Sympa : mais que veut dire exactement : « lors d’un coup d’eau un tributaire a rejoint un petit étang « .
    A la première lecture j’ai cru que le « tributaire » était une espèce de poisson, celle de notre poisson fugueur en l’occurence . Mais ça ne collait pas trop.
    Alors, j’ai cherché le sens qui pouvait être accordé à « tributaire » dans ce contexte.
    En fait, un tributaire désigne aussi un afflent : un cours d’eau qui se jette dans un autre, plus gros, qui apporte son tribut en eau.
    Donc je crois comprendre qu’à l’occasion d’une grosse pluie, l’étang a été relié à la rivière par un petit cours d’eau temporaire qui a permis au poisson d’aller expolorer d’autres profondeurs.
    Mais je me damnde quel va être le sort de ce poisson si peu commun. Sans congénaires de son espèce, a-t-il un avenir dans le Morin ?
    Peut-être serait-il opportun à la prochaine prise de le rapporter dans son étang où il a, j’imagine, de la famille, au demeurant inquiète de son escapade.
    Sinon es-ce que nous amis pêcheurs à la ligne (car sans la ligne, nous le sommes tous) peuvent nous en dire plus sur l’habitat habituel ce poisson ?

    • IndianaJones dit :

      L’habitat naturel de cette truite atteinte de flavisme (car elle est n’est pas blanche mais jaune) reste les élevages piscicoles qui sélectionnent ces individus à déficience génétique. Elle sont revendues ensuite pour agrémenter les étangs.
      Dans la nature, ce genre d’individu aurait une courte existence car trop voyant pour passer inaperçu aux yeux des prédateurs. Il ne pourrait pas atteindre cette taille.
      Donc pas d’avenir dans le Morin pour la progéniture de « Moby Dick ». 😉

      • georges dit :

        Quel que soit ton destin, ô blonde unique, Truite!
        Apparue à fleur d’eau, parée de nacres pâles,
        Incrustée de rubis, que soit douce ta suite,
        Solitaire audacieuse, en songerie spectrale…

        -Une ligne t’a prise,
        Des lignes t’éternisent.-

        Que tous ceux qui t’ont vue lisent en ton passage
        Un signe de fortune, un bien heureux présage!
        Mais, si t’oublient ceux qui ne t’ont crue que poisson,
        Mes vers à ton sillage : immortel hameçon…

Laisser un commentaire