Le journal du Poilu Henri Bury

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9 réponses

  1. amorel dit :

    La feuille de coca en amérique du Sud et la noix de cola en Afrique contiennent des substances biochimiques qui permettent de lutter contre la fatigue et de reculer les limites naturelles dans ce domaine. Une forme de dopage poour les combattants ?

  2. jms dit :

    Un précieux témoignage que ce site. Merci à jna de nous l’avoir fait découvrir avec maintes détails.
    Lire ces mots, ceux d’un acteur de ces pages d’histoire, de la grande histoire avec tant de drames et de souffrances, marque un moment d’émotion intense.

    L’épisode de la fraternité avec les soldats allemands à la Saint Sylvestre me rappelle une histoire que me racontait mon grand-père. C’était sur le front de l’est où il était alors. Une compagnie de son régiment avait l’habitude de se retrouver les soir et de faire la fête avec des allemands, et donc de venir sans arme. Un jour l’état-major d’en face eut l’idée de changer de régiment. Ces camarades ont été à leur rencontre comme d’habitude sans savoir que ce n’était plus les mêmes. Ils se sont tous fait massacrer …

  3. RC dit :

    Sans aucun esprit de fraternisation, il arrivait que les français et les allemands se rencontrent lorsqu’un point d’eau se trouvait entre les tranchées allemandes et françaises. D’un commun accord, à une heure fixe, les tirs cessaient et quelques soldats désignés sortaient des tranchées pour se retrouver autour d’un puits pour y puiser de l’eau. Il n’y avait alors ni animosité, ni fraternité entre ces combatants ennemis qui en profitaient pour se confier des lettres, qui donnaient des nouvelles de ceux qui avaient de la famille de l’autre côté du front. On échangeait aussi quelques produits comme le chocolat, le tabac etc..Ce n’était pas du commerce mais du troc.
    Chacun retournait ensuite dans sa tranchée, avec la provision d’eau pour 24 heures, et la tréve une fois terminée, les tirs et les combats reprenaient.

  4. papounet dit :

    tu fais bien de rappeler ce souvenir à une époque (la nôtre) ou les jeunes ont tendance à tourner en dérision tout ce qu’il s’est passé avant leur naissance;tu as eu bien de la chance d’avoir connu ton grand père; le mien a été tué en 1916 à 22 ans dans la meuse, ma mère avait 1 an.
    Ma mère n’avait jamais trouvé l’emplacement de sa tombe; c’est grâce à internet que il y a quelques années,je l’ai retrouvé..dans un cimetière militaire contigue à un cimetière allemand à Rembercourt aux pots.

  5. jna dit :

    Samedi soir, à l’occasion de la nuit des musées, nous sommes allés visiter le museé de la Grande Guerre à Meaux.
    Ce fut une belle soirée pour le musée, car en y arrivant vers 21H15, il était très difficile de trouver une place de parking, la capacité de ce dernier étant insuffisante par rapport au nombre de visiteurs ce soir là.
    C’est vraiment un bel endroit, où les choses n’ont été faites à moitié.
    Je vous conseille donc cette visite qui offre un bon panorama de la guerre de 14-18, abordée par thèmes. La grande salle présente une belle collection de véhicules militaires d’époque, de canons, d’avions… et de nombreux soldats presque vivants… hier soir, il y en avait aussi quelques uns de bien vivants qui déambulaient dans les salles avec leurs armes et leurs paquetages.

    Je pensais toutefois que le musée consacrait une place de choix aux évènements de la bataille de la Marne et de l’ourcq qui sont au coeur du terroir … et ce n’est pas le cas. C’est vraiment dommage, car du coup le musée reste très généraliste, il aurait pu être placé n’importe où dans le quart nord est de la France. Le poilu Bury, le regretterait sans doute.
    I y a en ce moment une expo temporaire qui retrace l’histoire de la génèse du monument américain à côté duquel le musée a été construit. C’est bien fait également, avec de nombreuses images de l’inauguration haute en couleurs en 1932. L’expo nous permet de voir ce monument sous en nouvel éclairage, alors que pendant des années nous passions à côté sans y prêter grand intérêt. Il a été restauré avec l’ouverture du musée.

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