Les noctambules à Crécy
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Le samedi 18 juin, la compagnie de la forêt offrit dans les rues de Crécy, un spectacle étonnant. (voir notre article de présentation : /wordpress/?p=3236)
Sur une mise en scène originale, ce sont deux pièces de Molière qui furent présentées, "Le mariage forcé" et "Les facheux", les deux textes s’entrelaçant au gré des rencontres du héros dans les rues de Crécy. Ce sont plusieurs centaines de personnes dont des dizaines d’enfants au premier rang qui suivirent les héros, partageant leurs aventures avec enthousiasme. La compagnie de la forêt a réussi à faire aimer les auteurs classiques avec autant de talent et de facilité ce soir-là, de quoi rendre jaloux bon nombre de profs de lettres de collège ou de lycée ! Merci pour nous avoir offert cet excellent divertissement. |
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Cliquez sur les photos pour les agrandir
) Notre héros Sgnanarelle confie à son ami Géronimo son désir de se marier avec la belle Dorimène, fille d’Alcantor. |
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) Alors qu’il assiste à une pièce de théâtre avec des connaissances (tel le Marquis de La Haille), il est importuné par un facheux (de nos jours on dirait un casse-pieds) |
) … qui le poursuit de son carosse sur les promenades de Crécy. |
) En plus des deux pièces, la mise en scène intègre des prestations des élèves de l’école de Théâtre de Crécy. |
) Plus de facheux en vue ? Il est temps d’aller rencontrer la belle Dorimène |
) Sganarelle fait sa cour, mais fixe aussi ses conditions … |
) … mais la belle n’accepte le mariage que si sa liberté est préservée |
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) Encore un facheux. Celui-là semble intéressé par les charmes de Sganarelle qui, on le sait, a d’autres attirances … |
) Rencontre avec des personnages singuliers, joués par des élèves de l’école de Théâtre, sur une tirade de Cyrano de Bergerac. |
) Sganarelle cherche le conseil de personnages éminents, mais d’abord il faut les trouver. Notre jeune public sait peut-être où habitent ces précieux philisophes. |
) Voila Pancrace qui habite rue de la Halle, mais il n’écoute pas Sganarelle tout occupé qu’il est par un problème de dialectique. |
) Le second philisophe, Marphurius, ne lui est pas non plus d’une grande aide … |
) Et voila encore un de ces facheux dont on se passerait bien … |
) Pendant ce temps la belle est dans les bras de son amant Lycaste … Sganarelle le découvre et décide d’annuler son mariage. |
) Le futur beau-père prépare la noce, près de la tour aux saints. |
) Renoncer au mariage n’est pas au gout du beau-père |
) Ni du beau-frère Alcidas qui demande des comptes à Sganarelle |
) Il l’attend de pied ferme devant la mairie de Crécy pour la noce. |
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A la fin de la pièce, les comédiens sont très applaudis. |
(article vu 7 fois)
Un compte-rendu qui vient un peu tard, mais qui j’espère animera cette période d’été toujours morose.
Et c’est du local.
le lendemain ,cette même troupe à effectuée une excellente prestation,à La Haute Maison,devant une bonne cinquantaine de personnes.Mise en scène ,costumes ,parcours en forêt tout au long de l’histoire,rien n’avait été laissé au hasard!!!
Une représentation de pros…
la formule est originale et les acteurs se sont bien donnés.
mais rançon du succès il y avait un peu trop de spectateurs. A ce propos, les chiffres divergent : 200 à 250 environ bien que certains organisateurs aient demandé aux correpondants des journaux locaux d’annoncer plus de 400 personnes …
Une cinquantaine de personne constitue à mon avis le nombre de personne maximal pour assister à ce type de spectacle car les photos de jms ne traduisent pas l’impossibilité de suivre les acteurs dans plusieurs endroits, notamment dans la rue de la halle. A moins bien sur de jouer des coudes pour être devant, chacun pour soi.
Alors, suivre de loin à la queue leu leu c’est un peu difficile, sans voir ni vraiment entendre.
C’est à mourir de rire ! Vous pouvez baisser l’estimation. Heureusement, ce genre d’article nous distrait de temps à autre ! :-e) Parce que la météo elle, ne nous distrait pas du tout.
Mourir de rire, ce serait de toute évidence, moins triste qu’un mois d’août à Crécy.
Bon, pour en revenir aux zestimations, c’est comme toujours, il y a les chiffres des organisateurs et ceux des autorités (bon, chez nous, on ne fait pas trop la différence entre organisateurs et autorités)
Alors, donc, il y nous reste, les chiffres des organisateurs et les estimations des témoins, les spectateurs eux mêmes.!
Je pense que 200 à 250 personnes est une estimation qui tient la route à ce que j’ai pu voir (et c’était trop de monde pour profiter pleinement du spectacle). 400 cela relève du hoax.
La formule est assez originale mais j’avais quand même préféré les spectacles donnés sur la place de l’église, il y a …??? quelques années déjà 6 ou 7 ans peut-être …
Cette formule qui consite à se déplacer à travers la ville de décor en décor, porrait être améliorée à mon avis si la pièce était jouée plusieurs fois avec un nombre maxi de spectateurs, soit en séquence sur plusieurs soirées, soit sur une même soirée mais en créant des groupes et en décalant les départs, solution qui demanderait sans doute de disposer d’un peu plus d’acteurs ou/et d’avoir des acteurs endossant plusieurs rôles en cours de soirée (ce qui était déjà en partie le cas, il me semble).
J’ai une autre remarque pendant que j’y suis, à propos des gilets fluo des gens du CLAP.
Certes, les déplacements en ville demandent que des mesures de sécurité soient mises en place.
Cependant trop de gilets fluos tuent le spectacle, car de toute évidence on voyait plus les gilets des organisateurs que les costumes des acteurs. Les photos ne nous le montrent pas, mais je repense à la scène jouée par les élèves de l’école sur les passerelles des Promenades. Il devait y avoir au moins 5 ou 6 gilets fluos le long du brasset pour empêcher que les spectateurs s’approchent trop du bord, je suppose, du coup cela faisait un mur de couleur flashies dans la pénombre et c’est là que la chose m’a frappée.
Un petit détail auquel il faudrait penser : laisser le spectacle aux acteurs. 😎
« Il devait y avoir au moins 5 ou 6 gilets fluos le long du brasset pour empêcher que les spectateurs s’approchent trop du bord ».
Bien oui mais si quelqu’un était tombé dans l’eau ça aurait été embêtant.
OUI, en effet, cela aurait perturbé la représentation à coup sûr. Mais, comédie pour comédie nous aurions bien rigolé du gag.
Les brassets ne doivent pas être très profonds. Mais une chute chez une personne fragile, âgée, ou au contraire très très jeune, malade, etc., peut être mortelle, ou avoir des conséquences graves, fracture du col du fémur pour les anciens par exemple, d’où tous ces anges gardiens en gilet fluo.
Permettez-moi d’intervenir. 200 à 250 personnes :-c)
C’est impossible. Il n’y avait pas autant de monde. De surcroît, beaucoup de Créçois se posaient la question de ce qui pouvait bien se passer et regardaient certaines scènes de loin, d’un air dubitatif et parfois un peu moqueur. Moi-même, j’ai compris ce qu’il s’était passé en lisant votre article sur le site.
Quelle n’a pas été ma stupeur de voir un type habillé à la mode Louis IV, courir seul dans les rues comme un dératé ! J’ai éclaté de rire, c’était trop drôle ! Que pouvait-il se passer ? Cela ne m’a pas donné pour autant l’envie de rester pour comprendre, j’ai cru à la répétition d’une future manifestation estivale, ou à une fête entre petit comité d’initiés.
Il suffisait de lire les affiches , placardées sur les vitrines des commerçants pour savoir ce qui se passait. Ayant participé au spectacle du début à la fin, je confirme que l’assemblée était nombreuse et qu’il fallait parfois se mettre sur la poine des pieds pour y voir quelque chose. 200 à 250 spectateurs est un chiffre tout à fait raisonnable. Mais si voulez connaître le nombre , lancez un appel à témoin !
Je confirme les 200 personnes, l’estimation est minimale à mon avis.
Et c’est vrai qu’il y avait embouteillage pour être aux premières loges, le pire étant quai des tanneries.
Aurait-il fallu pour autant limiter ? bien difficile à imaginer, surtout sans savoir à priori quelle allait être l’ampleur de l’audience.
Quant aux omniprésents chevaliers orange du Clap, j’ai quand même réussi à prendre nombre de photos sans qu’on les voit. Peut-être auraient-ils pu être plus discrets. C’était le prix du risque.
« Quant aux omniprésents chevaliers orange du Clap, j’ai quand même réussi à prendre nombre de photos sans qu’on les voit. Peut-être auraient-ils pu être plus discrets. C’était le prix du risque. »
Ah non on ne peut pas prendre de risques avec la vie et la santé des gens.