Le photovoltaïque en 2010

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14 réponses

  1. jna dit :

    je me permets tout de même de réagir par rapport à cette affirmation : « , le photovoltaïque ne suscite aucune critique. » C’est un peu surprenant alors que c’est plutôt le contraire qui se passe actuellement dans les médias. Certes on est en droit de se méfier de ces gens là qui cherchent l’audience et ne prêchent pas dans une salle paroissiale, là où il n’est pas question de mentir, je suppose ! 😉
    Je rappelerais le reportage tout récent (à la décharge de jms était en vacances) présenté dans l’émission de France 2 « Envoyé spécial », qui à lui seul pourrait donner un coup presque fatal au développement du photovoltaique tant il fait peur : recensement de nombreux sinistres (surtout en termes d’étanchéité), risques d’électrocution ou d’incendie dans 30% des installations réalisées actuellement (le controle par un consuel, comme indiqué dans l’article, va peut être améliorer les choses), arnaques en tout genre, simulations économiques hyper mensongères, …

    Certes cela ne doit pas remettre en cause le principe même du développement des énergies renouvellables mais il est clair qu’un gros ménage est à faire parmi les nombreux installateurs, fournisseurs qui louvoient sur ce marché. Enfin, le reportage indiquait également que les couts de maintenance des installations remplacement régulier de l’onduleur notamment, entretien des dispositif d’étanchéité) ne sont jamais pris en compte dans les simulations des vendeurs.

    Quand on écrit qu’il faut « s’assurer du sérieux de l’installateur », c’est bien, mais il faudrait alors expliquer quels sont les critères qui permettent de le faire (ok, peut-être fallait-il assister à la présentation pour le savoir !!)

    Enfin, le fait de subventionner ces installations notamment en garantissant des prix d’achat par EDF, économiquement abhérents constitue à mon avis une mesure qui dénature la démarche. Il faut savoir que cette électricité est produite (et achetée) dans des périodes où on en a le moins besoin : la journée, l’été quand le besoin en électricité est le plus bas. Il est ridicule de vendre les KW à EDF en pleine journée et de se chauffer en parallèle à l’électricité fournie par EDF.

    Enfin, une question : je n’ai pas trop compris est-ce que c’est l’article paru dans le Pays Briard ?

    • jms dit :

      Effectivement je n’ai pas vu le reportage cité par jna, reportage postérieur à cet exposé. Je me suis contenté d’évoquer ce qui a été dit au cours de cette intéressante conférence auquel jna a eu le tort de ne pas assister. Je précise bien d’ailleurs, et les intervenants ont beaucoup insisté là-dessus, qu’il faut se méfier des mauvais installateurs qui sont légion dans ce domaine. Nous ne faisons que dire la même chose.
      Il n’empêche que cette technologie n’est pas remise en cause, et ne suscite pas de nuisances ni de critiques, comme c’est le cas pour les éoliennes par exemple.

    • jms dit :

      Pour répondre à la dernière question : cet article est totalement inédit et sans autre influence que mes notes personnelles.
      Je n’ai pas lu ce qui est paru dans le Pays Briard.

    • jms dit :

      Concernant les critères de sérieux, et la check-liste des points que doit proposer l’installateur, Antoine dispose d’une liste précise et complète qu’il peut fournir sur demande.

    • amorel dit :

      L’article paru dans le Pays Briard a été fait par une correspondante locale et pas par jms.

  2. hkir dit :

    Il existe également une technologie dite en couche mince qui semble plus adaptée à nos latitudes car apte à continer à produire sous soleil diffus. D’autre part , ce procédé est plus discret (car présentant moins d’effet miroir ) et est moins coûteux au M². Il est cependant moins productif par unité de surface.
    Un proto de maison donc la couverture à été entièrement créé avec ce type produit à été réalisée:

    http://www.cythelia.fr/maison-zen.html

    • jms dit :

      La technologie en couches minces a été évoquée au cours de l’exposé. Elle est cité en tant que silicium amorphe dans l’inventaire des 3 types de technologie. Elle est encore peu développée, mais M Pien a précisé que c’était sûrement l’avenir.

      • brionautes dit :

        C’est bourré de cadmium les couches minces… dur à traiter en fin de vie.

        • hkir dit :

          Oui, une partie de ces technologies sont à base de cadmium mais il existe également de nouveaux procédés; la technologie cuivre-indium-gallium-selenium est de celles ci.
          Je ne suis pas certain que cela soit plus facile à recycler mais la technologie évoluant rapidement, cela sera pris en compte.

          • amorel dit :

            Il existe aussi du silicium amorphe, qui effectivement devrait coûter moins cher à l’unité de puissance installée ( KWc ) que le mono ou le polycristallin. Mais l’entreprise qui produit ces cellules PV ayant un monopole et ne voulant pas baisser ses prix, il en résulte que le poly et monocristallin coûtent aujourd’hui moins cher.
            Les réalisations en silicium amorphe ne sont pratiquement réalisées que sur des bâtiments publics où souvent le souci du prestige l’emporte largement sur celui de la rentabilité. Il ne s’agit pas d’un jugement de valeur de ma part, mais d’un fait bien souvent observé.

      • brionautes dit :

        un article sur ce sujet dans le dernier numéro du bulletin municipal à Couilly. Les conclusions ne
        sont pas aussi favorables et tranchées.

  3. amorel dit :

    Il faut vous avez raison penser au risque de pollution.
    A ce sujet, nous avons avec Mr PIEN, à notre modeste niveau contribué à écarter le choix du Tellunure de Cadmium dans une dizaine de projets agricoles dans les Ardennes, au profit de la technique poly et mono-cristalline. Suite à notre intervention, l’installateur en question ne propose plus cette technique.
    En Allemagne, le tellenure de cadmium est exclusivement réservé à des centrales solaires au sol et tous les sites sont répertoriés par un service administratif, afin de gérer les risques et le futur recyclage.
    Ce matériau a été proposé à des agriculteurs à des prix au KWc inférieurs au poly ou monocristallin, dans l’aisne. J’ai vu plusieurs devis en 2009, sur lesquels il m’a été demandé conseil.
    Apparemment, l’administration française n’avait pas encore imposé de restriction à ce sujet.
    Le risque est le suivant : En cas d’incendie d’une toiture une masse « importante » de tellenure de cadmium, portée à plus de 1000 ou 2000 °C, peut se transformer à l’état gazeux et risque de
    1) d’intoxiquer la population humaine et animale des alentours
    2) de polluer les prés et les champs aux alentours,
    les végétaux qui pousseraient sur ces parcelles auraient une teneur en cadmium dangereuse pour la santé des animaux ou des humains qui les consommeraient.
    En centrale au sol le risque est minime, c’est un panneau qui brûle à la fois, sur un toit se sont des centaines ou des milliers de M2 qui peuvent br^ler en même temps

  4. amorel dit :

    Merci Jean-Michel pour cette fidèle relation de notre conférence, je voudrais cependant préciser deux points :

    1) Le prix d’une installation pour particulier, comme tu le dis justement tourne autour de 5 € par Wc à l’heure actuelle, compte tenu de la baisse du prix des matériau par à l’année dernière et ce avec du mtériel de marque. Cela nous donne un prix de 15 000 € TTC pour une installation de 3 KWc.
    Ce prix comprend les modules, l’onduleur, le cablage, la main d’oeuvre, hors travaux spécifiques sur la charpente : redressement, modification.

    2) Concernant le choix du matériel, je recommande de choisir du matériel européen, américain ou japonais, pour les raisons suivantes :

    a) les modules doivent tenir plus de 20 ans, ils sont garantis par le constructeur la plupart du temps en terme de performances pendant 20 ou 25 ans. iIl faut absolument demander à l’installateur de vous fournir les termes et conditions de garantie en français et surtout les lire plusieurs fois, se les faire expliquer. Si ça tombe en panne , qui dois je contacter ? le N° de tel, qu’est ce qui est pris en charge ? qu’est ce qui demeure à ma charge ? En cas de litiges, il est plus facile de s’adresser à un tribunal français qu’à un tribunal chinois ou indien, ou indonésien.
    b) les européens, les américains et les japonais ont plus d’expérience dans la fabrication des modules.
    c) Votre choix de matériel peut aussi être guidé par des raisons de patriotisme économique, d’étique sociale, environnementale. Je ne veux pas donner de leçon, mais à chaque fois que l’on achète tel produit plutôt que tel on contribue à la prospérité de l ‘un par rapport à l’autre.

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