Les elections regionales apres le premier tour

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47 réponses

  1. jna dit :

    Je suis convaincu qu’une grande partie des électeurs qui se sont déplacés, notamment dans nos campagnes sont allés voter sans avoir conscience de ce qu’est la Région, ni de ce qui s’y passe. Ils sont allés voter comme d’habitude ou presque en déposant dans l’urne le bulletin qu’ils y ont toujours déposé.
    C’est ma réponse à une partie de tes interrogations « Vote sanction contre la région ? vote de soutien au gouvernement, ».
    En revanche, quand tu écris  » vote de soutien … ou plus profondémment la tradition et les valeurs ? », Qu’entends-tu par un vote « pour des valeurs « , a priori c’est un vote UMP ou FN selon toi. De quel type de valeurs parles-tu ? Chasse,pêche et traditions ?
    Au final, j’ai plutôt le sentiment que chez nous du moins, la répartition des voix est conforme à la structure sociale de base, avec comme c’est le cas à chaque élection, quelques variations saisonnières, expression d’un mal être ou d’un état de grâce passager.

    • jms dit :

      Vote de tradition et selon ses valeurs, c’est aussi ce que tu appeles le vote par habitude. On dit la même chose. Sachant qu’il y a des valeurs de droite comme des valeurs de gauche, et que localement, les premières sont plus représentées que les secondes.

    • Korie dit :

      :-c) On vote pas forçément la même chose qu’aux présidentielles. Idem pour les municipales non ?
      Cela me fait penser qu’aux prochaines Municipales et aux prochaines Présidentielles, je vais voter à Crécy 😉

      • jms dit :

        On vote pas forçément la même chose qu’aux présidentielles : c’est vrai pour les gens qui analysent de près les programmes, qui s’intéressent aux sujets. Mais statistiquement, on retrouve pourtant à peu près les mêmes résultats.

    • retraitactif dit :

      Comment voulez vous croire à la région?
      En ile de france le pouvoir gouvernemental fait ce qu’il veut et se fiche pas mal de la région (ex le grand paris).
      et puis (par exempl)e au niveau de l’éducation nationale..les écoles primaires à la charge des communes-les collèges à la charge du département – les lycées à la charge de la région- les universités à la charge de l’état…
      pourquoi est-ce la région qui gère l’emploi;l’emploi est un souci nationalpas régional.
      des indemnités de toutes sortes sont distribuées par la commune ou par le département ou la région ou par l’état.
      Et puis pourquoi voulez vous que les gens ne s’abstiennent pas;depuis des décennies de gauche ou de droite qu’est-ce qui changé?les impots toujours augmentés-le chomage toujours en croissance-l’armmé toujours en guerre etc…
      dire que le vote concerne uniquement ce qui se passe dans la région c’est en général le maitre mot du vaincu qui c’est certain va pour le 2è tour reporter ses arguments sur le plan national pour faire peur.
      Ceci dit le vote devrait être obligatoire et de plus ce qui est décourageant c’est que les abstensionistes sont plutot les jeunes dont les votes intéressent leur avenir alors que les vieux votent plus alors que ce n’est pas vraiment leur avenir qui est en jeu.
      En ce qui concerne notre région et plus particulièrement notre secteur qu’est-ce qui changera que ce soit la gauche ou la droite qui gagne? :#

      • jna dit :

        « le vote devrait être obligatoire  » dis-tu.
        Vieux sujet.
        Je ne suis pas pour le vote obligatoire. D’abord, ce serait ingérable : c’est déjà long de compter les bulletins glissés dans les urnes, alors, s’il fallait aussi compter les abstentionistes, les identifier, leur écrire, les menacer, les condamner, ce serait pire qu’hadopi : inefficace et très couteux à mon avis.

        Ce n’est pas parceque tu rendrais le vote obligatoire que les abstentionistes seraient moins nombreux, ils viendraient peut être voter : blanc, nul ou n’importe quoi, ce qui est d’ailleurs compté de la même façon.
        Il faut motiver les électeurs, pour ce faire, développer la conscience politique au sens premier du terme comme diraient certains, c’est à dire s’intéresser à la chose publique, à la vie de la 6T. Mais s’intéresser seulement, puisque l’on n’est pas prêt de nous proposer de participer.

        Une première piste complètement évidente et légitime : comptabiliser les votes BLANCS parmi les suffrages exprimés (je ne parle pas des nuls). D’un point de vue pratique, le plus simple serait d’ajouter une pile de bulletins blancs à côté des piles de listes. Ainsi, il est fort probable qu’une partie des abstentionistes feraient le déplacement vers les urnes. Imaginons les résultats du premier tour des régionales si on avait comptabilisé 50% de votes blancs : le PS passe à 15% des voix au lieu de 30, l’UMP à 13% au lieu de 26, etc. En laissant les seuils définis pour les remboursements de frais, le maintien au second tour, … au même niveau, ça ferait des dégâts !

        Et puis, il faut responsabiliser les citoyens et développer les occasions de les solliciter pour des consultations décisionnelles, comme nous l’avons testé il y a une dizaine d’années à Crécy à propos du référendum sur la ZAC. Les créçois à cette occasion s’étaient déplacés nombreux aux réunions d’informations préalables, aux présentations, et étaient venus voter en nombre car il avaient le sentiment d’avoir leur destin local au fond de l’urne. Je ne sais pas comment s’appelle ce genre de consultation, dont on ne peut prononcer le nom, tant elle fait peur dans les chaumières et chez les politiques.

        Et puis demain ou après demain, on peut espérer que nous pourront voter autrement qu’aujourd’hui, les nouvelles technologies aidant. Ce sera plus simple que de venir mettre son bulletin dans l’urne et de couper des forêts entières pour produire des bulletins et autres paperasses qui embarassent nos poches à la sortie de l’isoloir, un peu désuet au demeurant.

        On nous dit aussi que les jeunes n’ont plus de conscience politique, c’est un peu vrai, mais je me demande où l’on place la barre de la jeunesse dans ce cas : 35 , 40 ans ?

        Depuis la chute du mur, la fin de la guerre froide, la délocalisation des périls militaires, la prédominance des milieux financiers, boursiers, l »adoubement de la fonction commerciale en fier chevalier, l’effritement des masses laborieuses, tout fout le camp mon gars, il n’y a plus personne pour croire au grand soir, on préfère croire en la victoire improbable des bleus super friqués au mondial, à la nouvelle star, s’évader dans Kohlantha (y a combien d’h ?), s’acheter une Rolex … et puis tout quoi !!!
        Même Ferrat est mort, alors on va faire quoi ?

  2. jna dit :

    L’abstention.
    C’est vrai qu’elle concrétise une défiance vis à vis de la chose publique, d’une institution, incarnée par les hommes et femmes politiques, bouc émissaires de tout ce qui va mal.
    Je pense aussi que les gens en ont assez de n’être appelés aux urnes que pour élire des représentants et attendre 5, 6 ans avant d’être appelés de nouveau … nous testons là les limites de la démocratie représentative qui ne sait pas évoluer pour intégrer un peu plus d’intercativité avec les citoyens.

    • pg dit :

      @jna
      Nous avons déjà eu plusieurs échanges dans différents articles sur cette « défiance » vis-à-vis des politiques.
      Avec des formules toutes faites : « Tous pourris », « la Gauche et la Droite c’est pareil », « de toute façon, seul notre vote les intéresse une fois tous les 5/6 ans … ».
      Chacun trouvera autant de bons arguments pour vérifier ces phrases. On peut aussi donner des exemples où lorsqu’on donne la parole aux citoyens en dehors des élections, on ne fait pas un tabac. J’ai quelques expériences concrètes : réunions publiques, invitation des nouveaux habitants (2 personnes pour 24 maisons), enquête papier (200 réponses sur 1200 familles concernant l’implantation d’un supermarché).
      Pas de critique, juste un constat.
      Combien de Brionautes ont participé aux nombreuses réunions politiques qui se sont tenues sur le nord seine-et-marne pendant la campagne électorale des régionales ??
      Manque d’information, entends-je immédiatement en réponse à la question. Sûrement.
      Alors une autre question : combien de Brionautes se sont inquiétés de savoir où et quand se tenait une réunion dans le secteur au cours de cette campagne électorale ??
      Voilà plusieurs décennies que le système cultive le développement de l’individualisme et ça, ça marche. Cette nouvelle catégorie de citoyens que j’appelle pour ma part les TPMG (tout pour ma g…).
      Tous ces gens qui sont formatés pour surtout ne pas avoir d’idée de réflexion collective et qui n’ont d’intérêt qu’eux-mêmes. On peut constater aujourd’hui qu’ils sont un peu plus de 50% des inscrits sur les listes électorales (et combien d’autres qui ne s’inscrivent pas sur les listes).
      Quant à analyser les résultats, il est très compliqué de faire la part d’un vote conviction, d’un vote coup de gueule ou d’un vote réflexe.
      Le seul remède pour lutter contre l’abstention, c’est de parler politique dans la rue, à la maison, au boulot, sur les sites d’échanges d’idées et par conséquence de s’intéresser au type de société que ceux qui veulent être élus nous proposent. Car c’est de notre vie dont il s’agit.

      • jna dit :

        C’est vrai qu’il y a des TPMG, mais sont-ils abstentionnistes pour autant ?
        Mais qu’est-ce qui pourrait bien motiver les « gens ».
        Je propose un exercice aux « gens » :
        Qui pensez-vous être d’abord ? (placer dans l’ordre les propositions suivantes selon sentiment)
        – consommateur
        – citoyen
        – contribuable
        – utilisateur
        – client
        – blogeur
        – TPGM
        – travailleur
        – …

        • pg dit :

          Un terrien citoyen qui travaille et qui consomme et est donc client dans ce cas, qui contribue et c’est normal aux recettes de l’Etat, qui utilise aussi les blogs pour discuter…
          Ce qui pourrait motiver les gens ??
          Une attitude politique qui consiste à interpeller les citoyens sur les sujets qui les préoccupent afin d’échanger et d’apprendre mutuellement.
          A titre d’essai, on met sur la place publique une réflexion sur les retraites d’ici un mois ou deux.
          Sûr que nous serons nombreux.

      • jms dit :

        Je suis assez d’accord avec cette analyse. Dès qu’il faut s’investir plus que par le vote, la participation est encore plus inférieure.
        Par contre s’agissant des réunions électorales, qui y va sinon des militants ? Il n’y a pas de débat dans ces lieux, juste du prémaché partisan. On peut s’intéresser aux débats électoraux, aux enjeux par la presse, l’édition, les blogs, les réunions publiques hors élections, … plus qu’en allant à ces réunions de propagandes, temples de l’auto-satisfaction où il n’y a rien à apprendre.

        • pg dit :

          Ca c’est l’image donnée par les médias des grandes messes ou meeting.
          Par contre, des réunions électorales avec les candidats où on peut demander des explications et où s’instaure un dialogue c’est autre chose et ça existe.
          J’ai participé à l’une d’entre elles à Provins où étaient présents des jeunes de 16 à 20 ans et qui ont interpellé les candidats sur l’emploi, le pouvoir d’achat et le logement dans leur secteur. Très intéressant.

          • jms dit :

            Cette image du meeting politique de militants gonflés à bloc est en effet très présente dans les esprits.
            Elle dissuade aussi dans la mesure où assister à ce type d’événement, même en spectateur curieux, peut vous octroyer d’office une étiquette partisane, ce qui n’est pas nécessairement le cas.

              • Korie dit :

                Bravo la gauche, la droite, le centre, les verts etc. Pas de parti pris svp !
                Nous sommes un site apolitique !

                • jms dit :

                  Apolitique, sûrement pas. Nous sommes un site pluraliste.

                  Tous les partis se sont bien battus, ils n’ont pas de mal à s’auto-féliciter. Entre ceux qui ont gagné, et ceux qui n’ont pas perdu, tout le monde ou presque est content. Quand imagine les efforts des bénévoles, les heures passés sur facebook à lancer des slogans, les risques que prennent les colleurs d’affiche et les distributeurs de tracts par tous temps, même ceux qui ont perdu peuvent être remerciés pour leur action. Au nom de tous les électeurs, et par là même pour avoir permis l’exercice de la démocratie, grand merci, leur soit accordé.

                  • Korie dit :

                    Certes. Définition du mot pluralisme : Conception admettant la diversité des opinions et des tendances
                    Mais de là à applaudir un camp il y a une marge.
                    J’ai pas envie d’être assimilée à la Ségolénitude, à l’Aubrytude, à la Sarkosytude etc. C’est tout.
                    J’ai mes opinions (quoique… Des fois je me le demande ! On sait plus où on en est !) alors publiquement je suis apolitique et en privé pluraliste 😛

                    • jms dit :

                      Le site admet la diversité des opinions et des tendances, et donc permet à chacun de s’exprimer.
                      C’est pas le site qui applaudit un camp, c’est un intervenant, en son nom.

                      Que tu n’exhibes pas tes opinions en public, je le comprend. Ce serait le meilleur moyen de se mettre à dos la moitié de la population, et c’est pas bon pour le commerce !
                      Par contre, comme la plupart d’entre nous, tu donnes ton avis au cas par cas sur tel ou tel sujet, et en cela il est beaucoup plus constructif de rester dans l’argumentaire plutôt que dans le militantisme.

                    • Florence dit :

                      « Par contre, comme la plupart d’entre nous, tu donnes ton avis au cas par cas sur tel ou tel sujet, et en cela il est beaucoup plus constructif de rester dans l’argumentaire plutôt que dans le militantisme. »
                      Tout à fait d’accord avec vous Jean-Michel, et tout à fait d’accord aussi avec Corinne, quand elle dit, en substance, « Vive tous ceux qui se sont donnés du mal pour les autres de quelque bord qu’ils soient ». Mais de grâce ne stigmatisons aucun parti ni personne. C’est stérile et cela crée des dissensions.

                • AS77 dit :

                  site apolitique bien sur ,mais nous somment en démocratie je redis vive la gauche et j’espère que enfin les Français vont arrêter de croire que la droite est pour le peuple n’oublions pas les délocalisations ,super profits ,super libéralisme ,tous pour les plus riche et on prive toujours les gens moyen ,l’avenir de notre jeunesse le smic comme salaire de référence et si les parents ne sont pas la vu le prix des loyers qu’elle belle avenir :-e) :-c)

              • retraitactif dit :

                Attends quand même le 2è tour…. :#

        • retraitactif dit :

          Exactement…ces réunions sont faites pour les militans ou partisans donc des convaincus; mais ça leur fait du bien de s’auto-satisfaire(malheur à celui qui viendrait poser la question qui dérange,pour peu qu’il ait pu entrer)..et de chanter (ou faire semblant) l’hymne national.

      • retraitactif dit :

        A mon(modeste) avis..vous vous étonnez que les gens ne viennent pas ou peu aux réunions ; j’ai ma réponse car je l’ai vécu…ce sont toujours les mêmes orateurs qu’on voit; je me demande d’ailleurs comment font tous ces « politiques » pour assumer tous leurs mandats..maire-député(ou sénateur) conseiller général-patron d’entreprise ou avocat-ministre et j’en passe surement???
        Diantre comment font-ils, ce sont tous des Shivas?Ou des sur-hommes(ou femmes) :#
        Non je ne me le demande plus quand on constate leurs abscences du parlement Fançais et même Européen. Et puis les « affaires » dont on connait rarement la fin. etc…
        🙁

        • brionautes dit :

          Pour ma part je n’ai pas été voter pour la simple et bonne raison que la mairie a réussi l’exploit de me radier des listes sans être capable de m’expliquer pourquoi. Comme j’ai aussi une procuration et ben deux de moins!!! Merci la mairie

          • jna dit :

            A Crécy, mon plus jeune fils n’a pas reçu sa « carte d’électeur », la poste ne l’avis pas distribuée pour un simple pb de libellé dans l’adresse m’a-t-on expliqué « sente » au lieu de « rue » … du coup il n’y est pas allé, mais je dois dire que sa carte l’attendait quand m^me à l’entrée du bureau de vote.

          • jna dit :

            Dans chaque commune il existe une commission électorale constituée d’élus et de non élus qui a pour mission de veiller à l’actualisation des listes électorales : éliminer les personnes qui ont quitté la commune sans le signaler, les fantômes, … bref, de faire appliquer les textes en la matière qui autorisent pas mal de choses.
            Je crois qu’il suffit d’avoir un lopin de terre sur la commune pour pouvoir être électeur ou élu, même si vous n’êtes pas résident, c’est comme cela que l’on a des élus, des adjoints qui n’habitent pas ou plus la commune depuis des années mais sont toujours là, comme à Crécy.
            Les décisions prises sont parfois subjectives, en particulier pour ce qui concerne les enfants, à partir de quand ne sont-ils plus résidents dans la commune ???

            • jms dit :

              C’est en fait plus facile d’être élu (ou plutôt éligible) que d’être électeur. On peut se présenter dans tout commune où on paie des impôts mais on n’a une carte d’électeur que dans une seule.
              Concernant la subjectivité des décisions, faut-il nécessairement avoir des enfants pour connaitre les problèmes de l’enfance, faut-il être vieux pour connaître les problèmes des vieux, faut-il être commerçant pour connaître les problèmes des commerçants, … Bien sûr c’est mieux, mais on ne peut pas être multi-compétents, multi-expériences, …

              • jna dit :

                Concernant les « enfants » je parlais du maintien de leur inscription dans la commune de leurs parents : à partir de quand considérer qu’ils résident ailleurs, je pense par exemple aux étudiants ?

                • jms dit :

                  J’avais mal interprété.
                  L’essentiel c’est d’être de quelque part où l’on se sent chez soi, où l’on vote parce qu’on se sent concerné et qu’on connait les gens. Quand j’étais étudiant à Bordeaux puis à Nantes, puis quand j’ai habité en banlieue parisienne, je ne me suis jamais senti chez moi et ai continué à voter dans mon village d’origine, là où étaient mes attaches, jusqu’à l’age de … 32 ans !

                  • jna dit :

                    OUi, mais ce n’est pas toi qui décides forcément … c’est là que la commission électorale peut te sortir de la liste si elle considère qu’objectivement tu n’habites plus dans la commune, … pour peu qu’on te soupçonne de voter du mauvais côté !

                    • jms dit :

                      Le « considère objectivement » est donc à prendre avec des pincettes. C’est un peu archaïque ce type de commission, cela ne devrait plus exister. Il n’est pas normal que l’on permette à un élu de choisir sa commune du moment qu’il y possède une attache et qu’on ne le permette pas à un électeur.

            • pg dit :

              @jna à propos des inscriptions sur les listes électorales.
              Avant tout une précision : la carte électorale n’est pas obligatoire pour voter dès lors que la personne est inscrite sur la liste électorale. Dans ce cas, une carte d’identité voire deux personnes qui attestent de l’identité de la personne permettent à celle-ci de voter. De plus, dans nos villages, les élus connaissent (ou devraient connaître) les gens et/ou leur adresse afin de faciliter le vote. Et c’est d’ailleurs ce point qui est la base même du principe constitutionnel du droit de vote : faciliter le vote.
              En ce qui concerne les listes électorales, inscriptions et radiations sont fortement réglementées. Aujourd’hui, les inscriptions par voie de mutation d’une commune à une autre par déclaration de l’électeur sont complétées par des inscriptions d’office pour les jeunes qui atteignent leur majorité à 18 ans.
              Pour les radiations, la commission doit avoir la certitude que la personne n’est plus sur la commune : courrier revenu NPAI, vérification au lieu de résidence, informations connues des membres de la commission dont certains sont des habitants de la commune agréés par le Préfet… Tout ceci est bien entendu plus facile dans les plus petites communes où l’on connait les gens.
              En ce qui concerne les enfants qui ne résident plus chez les parents, dès lors que les parents habitent toujours la commune et reçoivent donc les courriers, rien ne permet à la commission de décider la radiation. Il appartient à la personne de décider de sa mutation dans la commune de résidence, notamment pour participer aux élections locales.
              En réponse à la dernière question de jna : c’est quand ils le décident.

              • jna dit :

                Merci pour ces précisions.

                1. pour l’info de nos lecteurs : NPAI = (N’habite Pas l’Adresse Indiquée)

                2. « En ce qui concerne les enfants qui ne résident plus chez les parents, dès lors que les parents habitent toujours la commune et reçoivent donc les courriers, rien ne permet à la commission de décider la radiation. »
                Sur ce point précis, j’émets quelques doutes (compte tenu de ce qui m’a été rapporté de première main, à l’issue de réunions de la dite commission*) d’autant que si les parents passent toute leur vie sur la commune, il y a quand même lieu de faire quelque chose.

                * de source sûre provenant directement de l’homme qui a vu la bête qui a vu l’ours

        • AS77 dit :

          oui à midi au infos aux cotés de François millions heu fillonzut fillion notre député Franck je vais me taire,zut Riester ,en franche conté ,mais que fait il la bas ce n(est pas la Seine et Marne il n’a rien d’autre a faire ???? :#

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