10 millions de mal logés en France !

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33 réponses

  1. AS77 dit :

    et oui ,le résultat de la politique du gouvernement actuel qui devaient remplacer le père noël aux yeux de beaucoup trop de monde ,mon sentiment ,merci à ceux qui les on mis en place ? 🙁 :b 😐

  2. retraitactif dit :

    Comment ne pas être d’accord sur ce commentaire?
    Comme tu le dis si bien ce qu’il se passe à coté de chez nous ça n’intéresse personne…en tout cas les médias;eux ils veulent du spectaculaire, des chiffres.
    Hors quelle est notre source d’information??les journaux et plus encore la télé;
    J’ai un ami journalise ..un jour je lui dis »vous autres journalistes déformez souvent la vérité »;il me répondit »je vais te donner un exemple-j’écris tremblement de terre à haiti, il y a 100 morts », 100 ça n’intéresse personne,comment veux tu que je vende mon papier?-j’écri » la même chose mais avec l’emploi du conditionnel….il y aurait et je mets une quantité de morts importante et invérifiable ,100.000 morts,l a ça intéresse et je vends mon article.
    Tout ça pour dire que le petit évènement tout proche de nous, ça n’intéresse personne.
    La France , un grand pays?-généreux? oui pour les autres mais regardons de plus près ce qui se passe chez nous tout près .
    Un autre ami ancien colonel (pas vraiment de gauche) qui est responsable en province d’un centre »restos du coeur » est effaré par le nombre de gens » nouveaux pauvres » dont beaucoup de famille mono-parentales.
    La France un pays riche???????

  3. Florence dit :

    Tout à fait d’accord avec toi Corinne. L’aide internationale, indispensable, doit aller de pair avec l’aide de proximité, qui, dans certains cas, est plus facile et donc plus efficace. Et cette aide de proximité doit être financière, mais aussi affective, morale, et pratique. C’est ahurissant de voir l’indifférence au milieu de laquelle nous vivons. Cela va de la voisine, pas forcément nécessiteuse, mais âgée et seule, à laquelle on ne propose jamais de rendre un service, et qu’on ne va jamais voir, à la parente ou à l’amie, seule elle aussi, qu’on ne pense pas à inviter à Noël, etc. etc. Tu parlais de « La grand-mère qui s’éteint à la maison de retraite ……. Qu’on ne vient plus voir ». Mais, plus près au niveau parental, tous les personnels des maisons de retraite, ainsi que les bénévoles qui visitent ces établissements, te diront que des quantités de personnes mettent leur mère, ou leur père, dans une maison de retraite pour s’en débarrasser, et ne viennent plus ou pratiquement plus les voir ensuite, et te parleront des larmes amères qu’amènent de tels comportements
    😐 D’après tout ce que j’ai pu lire ou entendre, il y a, de par le monde, beaucoup plus de solidarité au sein des populations pauvres.

    • AS77 dit :

      la pauvreté,c’est comme la nature ,pas grand monde pour s’en intéressé :#

      • amorel dit :

        Quelques chiffres :
        Le prix d’achat du M2 sur plan à Chessy : 4600 €.
        Le prix de revient de la construction d’un logement dans le 77 ( matériau + M.O. ) sans le terrain = 1400 € par M2 TTC.
        Que faire contre le problème de logement ?
        Construire des logements ? Avec quel financement ?
        privés : carottes fiscales, publics avec quelles recettes fiscales ?
        La solution ? La caravane ? Le mobile home ? La maison en bois ?
        La réquisition, comme on voit dans le film Uranus ?
        En lieu et place d’imprécations, cherchons des solutions…

        • jms dit :

          Tu es en plein dans le vrai sujet, celui de l’adéquation du logement aux moyens des gens.
          A cela j’ajouterais les remarques suivantes :
          Les logements vacants :
          – La crainte des proprétaires de tomber sur de mauvais payeurs,
          – Des logements vacants là où il n’y a pas de travail.

          Les normes de constrution de plus en plus sévères font que le neuf coute très cher. Par contre, à l ‘invrse, pour ceux qui n’ont rien, il n’y a pas de norme qui les empêche de coucher dehors ou dans des logements insalubres !

        • jna dit :

          les logements sociaux ne sont pas financés (que) par des recettes fiscales, mais par l’emprunt puis par les loyers des locataires.
          A ce propos, les fonds déposés sur les produits d’épargne du type livret A via la caisse des dépôts doivent servir à financer la construction de logements sociaux.

  4. pg dit :

    @ Korie, d’accord pour le « coup de gueule ».
    Nombreux sont ceux qui adhèrent à cette réaction et qui donnent parfois pour s’offrir une bonne conscience.
    Toutefois, je voudrais apporter deux remarques dans ce débat de société concernant le logement et le droit à un toit.
    – tout d’abord relever la difficulté qu’une commune peut avoir dès lors qu’elle souhaite accompagner la réalisation de logements sociaux (non, ce n’est pas un gros mot et appelons un chat, un chat). Je vous en parle avec un peu d’expérience comme vous pouvez l’imaginer. Or, cette catégorie de logement correspond à ce qui a été noté dans un message précédent : adapter le coût de location du logement au niveau des revenus actuels.
    Quand je parle de difficulté, je mets en évidence la forte réticence de nos bons et généreux concitoyens, ceux-là mêmes qui donnent pour les catastrophes internationales, ceux-là qui habitant dans nos beaux villages, même depuis peu d’années, ne veulent surtout pas de développement d’urbanisation et encore moins de logements sociaux. jms notera que je n’ai cité personne.
    – l’autre point est le non-respect de la loi SRU qui demande aux communes de plus de 3500 habitants de prévoir 20% de ses habitations en logements sociaux. Communes qui faute de respecter cette loi doivent payer une amende. Ce qui ne pose bien évidemment pas de problème, ni financier, ni de conscience, aux communes qui ont les moyens (je n’ai pas cité Neuilly sur Seine bien évidemment :# ). Mais ce n’est pas la seule et je tiens la liste des communes de Seine et Marne dans ce cas à disposition des intéressés.

    Alors après avoir dénoncé et critiqué la situation actuelle, a-t-on pour autant résolu le problème du logement en France ? Bien sûr que non, et critiquer c’est facile. Proposez Monsieur, proposez…. :#
    Là où je milite, nous formulons des propositions sur une base simple : le logement est un droit fondamental qui est de la responsabilité de l’Etat. Ce droit doit être inscrit dans les droits des citoyens.
    Bien, et alors ??
    Oublions quelques instants le système dans lequel nous sommes aujourd’hui, et imaginons que nous soyons dans une société où le but est de partager la richesse. On peut assez aisément imaginer dégager quelques centaines de millions d’euros, c’est à dire quelques centaines de fois moins que ce que nous avons su trouver pour les banques.
    Un calcul simple nous permet de proposer 100.000 logements pour la modique somme de 100 millions d’euros (à 1000 € le m²). A peine plus que le coût des vaccins H1N1. Par contre plus utile.
    Double intérêt : loger la population (car 100.000 logements peuvent abriter quelques 300 à 400.000 personnes) et soutenir l’activité économique et donc l’emploi.
    Certains diront que c’est du yaka faukon. Je leur répondrais : chiche ??

    • Florence dit :

      Patrick m’a devancée. J’y ai pensé toute la matinée. Je me disais : Après déjeuner je posterai un commentaire pour dire que ça fait partie des toutes premières priorités de construire des logements sociaux.

    • jna dit :

      Au delà du logement social, je ne comprends toujours pas pourquoi on se félicite en France de la hausse des coûts de l’immobilier. Certes cela enrichit les héritiers, les rentiers, les propriétaires spéculateurs mais après … ?

      • pg dit :

        C’est effectivement dans la droite ligne du système d’accumulation de richesse, sans toujours trop savoir à quoi ça va servir. Comme disait mon père : « on n’a jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard ».
        A cette hausse des coûts de l’immobilier vient s’ajouter (ou plutôt se retrancher) le niveau moyen de salaire qui lui ne fait que baisser (à franc/euro constant) depuis une quinzaine d’années.

    • retraitactif dit :

      ce sont là des idées gènéreuses; mais à forced’adapter-de subventionner-de compenser-d’allouer etc.. ne retournons nous pas timidement vers un système que tout le monde a honnis? :#
      Et de toute façon vendre ou louer des logements(ou autre chose) en dessous dui prix de revient, qui paierait la différence????
      les autres,et pas forcément les plus riches. 🙁

      • pg dit :

        Je vous rassure, il n’est pas question de revenir au système auquel vous faîtes allusion. Bien au contraire.
        Pas question non plus de fournir au dessous du prix de revient. Pas question non plus de tirer vers le bas, comme c’est le cas actuellement, la fourniture et la prestation des constructeurs.
        Pas question non plus de « donner » le logement mais plutôt permettre au locataire de gagner sa vie correctement pour payer son loyer. Et comme le disait jna ci-dessus, le loyer doit permettre d’équilibrer le coût d’emprunt.
        Quant au financement, je me place effectivement dans un autre système où l’on considère qu’il n’est pas humain de percevoir 1,6 millions de salaire pour vivre correctement et que le partage doit permettre à tous de vivre bien un petit siècle sur terre.

    • jms dit :

      Le logement, droit fondamental, certes : mais comment on fait ?
      Cela me fait penser à Bernard Tapie qui quand il était ministre voulait déclarer le chomage illégal, de façon à ce que chacun ait un emploie. Bien, mais cela n’a pas marché, sinon cela se saurait …

      Le logement social, c’est une belle source de discorde et un moyen de stigmatiser ceux qui n’appliquent par le fameux quota de 20%. Et bien sûr ceux qui sont au-dessus sont de bons élèves pour qui le problème est résolu.
      Je reviens sur une idée que j’ai déjà énoncé et qui consiste à supprimer le logement social. C’est une source de discorde, cela créé des ghettos, des passe-droits. Cela créé 2 catégories d’individus, 2 catégories d’immeubles, de quartiers. On y a droit ou on n’y a pas droit. C’est du tout ou rien comme les aime nos technocrates.
      Supprimer le concept de logement social, par souci d’égalité, mais dans un esprit de solidarité. Ce n’est pas le logement qui doit être social, mais les individus. On doit aider les gens selon leur revenus, et non selon le type de batiment qu’ils occupent. On évite ainsi les ghettos, les à-priori, les stigmatisations.
      Sans oublier ce que dis pg, si les revenus sont suffisants par une juste rémunération du travail, on aura moins besoin d’assistance. Que chacun soit payé selon son dû …

      • Florence dit :

        Exact dans l’absolu mais irréaliste dans les faits, comme beaucoup de choses …

        • AS77 dit :

          Mis à part les associations ou les plus dévoués qui décident de s’occuper de la misère du monde avec toutes ses injustices,
          Sinon la plupart du monde s’en fou et hors périodes électorale,
          La ou les politiques errent sur les marchés et vous promettent toutes les merveilles du monde.
          Rien, les soldes et toutes les conneries sont plus attrayantes pour les médias et le reste des gens heureux

          • Florence dit :

            Cher Serge, Les politiques ont quand même pour objectif de s’attaquer aux problèmes des gens, même s’ils ne prennent pas les bonnes décisions, ou si vous n’êtes pas d’accord avec les décisions qu’ils prennent. C’est nécessaire pour être élu ou réélu. Et puis, concernant leurs motivations, tout n’est pas pourri, jamais, chez personne.

      • jna dit :

        « On doit aider les gens selon leur revenus, et non selon le type de batiment qu’ils occupent »
        oui, mais vu que qu’ils occupent un batiment en fonction de leur revenus …. ça revient au même. :#
        Est-ce que tu suggères d’accorder des allocations logement en fonction des revenus plutot que de proposer des logement a loyers « modérés » en fonction des revenus ?
        Est-ce que tu suggères aux propriétaires de logements qu’ils mettent en location d’adapter généreusement le montant du loyer en fonction du revenu du locataire ? ce serait gentil. 😀

    • amorel dit :

      Excuse moi Patrick, je te rejoins sur le fonds mais pars sur le montant des moyens.
      Pour 100 millions d’euros en admettant que le coût de la construction ne soit que 1000 € le M2 ( les professionnels que j’ai rencontrés m’ont dit 1200 € Hors TVA soit environ 1440 € TTC ) cela nous fait 100 000 m2 de logements et non pas 100 000 logements.
      Si tu comptes un logement moyen de 50 m2, cela fait 2000 logements.
      Si tu prends un logement moyen de 100 m2 cela fait 1000 logements, soit de quoi loger 3000 à 4000 personnes.
      Si l’on peut faire de l’humour sur un sujet aussi grave, on peut dire que pour 100 millions tu n’as plus rien.

      • pg dit :

        Pan sur le bec :-e) et merci pour la rectification.
        Et même pas gagné hier soir 🙁

      • retraitactif dit :

        L’appellation..les appellations « hlm ou sociaux » présente une connotation rabaissante(je ne trouve pas le mot exact) qui devrait ne plus être employée; :-c)
        il faudrait trouver un autre terme (ou pas de terme du tout d’ailleurs);on peut dire par exemple..LDV pour logement destinés à la vente ou LDL pour logement destinés à la location. :=!
        d’autant plus que sur le niveau de qualité et pour avoir fait toute ma carrière professionnelle dans le batiment(construction et promotion) je peux vous dire que depuis pas mal de temps, les investisseurs bailleurs;autrement dit les sociétés d’HLM(ou futurs LDL) accordent plus d’attention à la qualité des constructions et sont plus attentifs et exigeants au moment et au suivi de la réception 😮 ..Pourquoi? Tout simplement parce que, ayant à gérer et pérenniser leur parc immobilier, ils sont plus préoccupés par la tenue dans le temps de l’ouvrage plutot qu’un promoteur lambda dont le souci est uniquement préoccupé par le bénéfice (la marge pour parler bien) immédiate.
        Dans les 2 cas les matériaux, les normes de fabrication des matériaux; les normes de mise en oeuvre des ouvrages etc..sont les mêmes.
        Ce qui fait la différence :# c’est??? l’adresse et la rareté (prix du terrain)-quelques gadgets décoratifs et souvent tape à l’oeil-le choix de l’architecte…ça fait bien de faire appel à un archi renommé plutot qu’à l’architecte du coin qui a du mal à faire vivre son cabinet 🙁 .

        • Florence dit :

          « L’appellation..les appellations « hlm ou sociaux » présente une connotation rabaissante ». C’est vrai que ces termes sont très maladroits. Je trouve que LDL et LDV seraient d’excellentes appellations. Bravo Daniel. On était moins sensible à ces éléments, qui relèvent de la psychologie, après la guerre, quand on a commencé à construire ces immeubles. A l’origine on les appelait même HBM, (habitations bon marché). On s’est rendu compte que c’était vraiment dévalorisant pour les gens qui y habitaient, et on a adopté des termes moins radicaux. Changer les termes, et, comme on le fait parfois, diversifier l’habitat dans le même quartier, afin de ne pas créer de ghettos, me semblent être de bonnes pistes.

          • jms dit :

            Location ou vente ce peuvent être les mêmes, la différence n’est pas là. Un immeuble non social donc non géré par les organismes HLM comprend des appartements dont l’usage dont en fera le propriétaire n’est pas pré-destiné. Une fois acheté, on l’occupe soit-même ou on le loue, voire l’un puis l’autre.

            Concernant les logements HLM, à la campagne, c’est aussi des pavillons maintenant.
            Et le spécialiste RA nous le confirme, la qualité des constructions n’a rien à envier au secteur traditionnel.

        • amorel dit :

          J’ai le sentiment que nous vivons un non sens avec cette crise du logement, avec cette crise des métiers de la construction.
          Il y a un besoin de logements supplémentaire, nous avons des entreprises du bâtiment qui commence à parler de chômage technique.
          Qu’est ce qui bloque ?
          Les financements ?
          Les investisseurs ?
          Ou la politique d’aménagement, les PLU, les nouvelles normes ?
          J’ai vu récemment un petit projet certes 4 appartements F2 et F3 ( mais se sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ) qui meurt dans l’oeuf , parce que le bâtiment agricole, qui ne sert plus à rien et que l’investisseur projette de transformer en logement est dans une zone NCa , dans laquelle il n’a pas le droit d’aménager de logements pour la location.
          Que faire ?
          Tant pis ?
          Tant mieux ?
          Faut-il prendre le gauche ?
          Faut-il demander le changement du PLU ?
          Cela va-t-il aboutir ?
          Si oui dans combien de temps ?
          J’ai de plus en plus l’impression que l’on vit dans un monde où les règlements deviennent de plus en plus coercitifs et condamnent les uns à l’assistance et les autres à la spéculation.

        • retraitactif dit :

          Sur l’aspect uniquement financier, comment voulez vous que les sociétés d’HLM(terme actuel) soient vraiment partantes( en plus de ce que je viens de dire en bas de mon commentaire), quand on voit l’état de délabrement de certains (c’est un euphémisme)..
          Certes il y a en a eu des très moches architecturalement, mais le délabrement, il vient d’ou??…portes déglinguées-ascenceurs arrétés-espace verts défoncés etc..etc…
          c’est le destin mon pov Mr ou la main invisible?.
          Quand(on peut rêver) les habitants seront un peu plus responsables, les sociétés d’HLM et tous ceux qui trempent dans les décisions de faire seront peut-être plus enclins à entreprendre.

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