Le nageur de l’extrême
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Pour la 10ème année consécutive, Christophe Corne a traversé le lac Saint-Point, d’une longueur d’environ 1000 mètres, d’une température de 6°C et de 7 à l’air. Cette journée a pris une autre dimension. En effet trois personnes s’étaient lancé le défi d’attendre le nageur en immersion statique. Après 17 min. dans ces eaux glacées, défi réussi !!! Ils étaient tous les quatre vêtus que d’un simple maillot de bain.
Mais pourquoi ces défis aussi fous me direz-vous ? Tout simplement pour une cause, combattre la leucémie enfantine. Une association a vu le jour en mai 2002 « Naussica combat sa leucémie ». Les bénéfices de cette journée vont servir à améliorer les conditions de vie hospitalière des enfants au C.H.U Saint-Jacques à Besançon. www.nausicaa.asso.fr |
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Je suis naturellement tout à fait favorable à ce que des opérations soient menées pour apporter des fonds à l’association : « Nausicaa combat sa leucémie ». Là où je m’interroge c’est sur le choix de l’action dont il est question. Je me réfère à vos propres mots Chère Isabelle, « défis aussi fous » dites-vous. En quoi les défis sont-ils fous ? Essentiellement parce qu’ils sont dangereux peut-on penser. Effectivement l’hydrocution peut frapper de façon imprévisible des personnes jeunes et en bonne santé. Si elle est déjà beaucoup plus fréquente sur les côtes de la Manche (environ 18 ° l’été, je me baigne quand même car il s’agit d’un risque raisonnable), qu’en Méditerranée, que dire d’une immersion dans une eau d’une température de 6 ° qui dure 17 minutes ? S’il y avait eu un mort qu’est-ce que ça aurait donné à l’association ? A mon avis si Christophe Corne veut traverser le lac Saint Point c’est son affaire, mais que d’autres personnes soient entraînées à le suivre de façon périlleuse au profit d’une association qui pourrait trouver bien d’autres moyens pour recueillir de l’argent, là je ne suis pas d’accord.
Je voudrais préciser une chose importante. Quand je dis : « soient entraînées », je ne dis pas « par Christophe », ces personnes peuvent très bien n’avoir été entraînées que par elles-mêmes.
Ce n’est pas pour mettre à l’honneur ces défits, que je trouve ridicules, que j’ai rédigé ces quelques lignes. Une coïncidence a fait que je me trouvais sur place de jour-là, « le pompier-traiteur »(certains comprendront) y faisait l’animation. J’ai seulement pensé à « mes amis » brionautes, et j’en ai donc fait un petit résumé.
Mais oui Isabelle, c’est gentil d’avoir pensé à nous 😉
Ce n’était en aucune façon pour vous que je disais ça. Cet événement suscitait simplement en moi des réflexions que je voulais partager
😉