Le courrier des poilus : 3 – voir du pays
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Le service militaire était autrefois l’occasion de voyager, de découvrir d’autres contrées, d’autres peuples, de voir autre chose que son petit coin de campagne. Pour tous ces jeunes de conditions modestes, paysans pour la plupart, ce fut souvent le voyage de leur vie.
La grande guerre, pour ceux qui en réchappèrent, fut un grand périple dans différentes régions de France mais aussi d’Europe toute entière embrasée par ce conflit mondial. J’ai rassemblé ici, toujours parmi la collection de ma grand-mère, les cartes postales représentant des lieux visités, de Orléans à Marseille, en passant par Salonique, Rome ou Sophia. (Cet article est le 2500 ème !) |
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Cliquez sur les photos pour les agrandir.
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Très intéressantes ces photos Jean-Michel :-e) . Mon attention a été attirée par le cliché dont la légende est : « Rome 3 Février 1918 ». Là les poilus étaient un peu chez eux. En effet l’Eglise de la Trinité des Monts est une église française de Rome, comme l’Eglise Saint Louis des Français, l’Eglise Saint Nicolas des Lorrains, l’Eglise Saint Yves des Bretons, c’est Guillaume qui va être content ;-), et l’Eglise Saint Claude des Bourguignons.
Cette carte, dixit le texte écrit par mon grand-père au dos, marque une escale à Rome du bateau qui le ramenait à Salonique sur le front oriental. Les grecs, tout comme les serbes étaient alliés des français.
Et tu connais précisemment le périple de ton Grand Père pendant toute cette période ?
Les photos sont intéressantes, mais il y a de quoi écrire une histoire. 😉
En inventoriant et reclassant les cartes, on peut en effet retracer le parcours.
Ce que je regrette c’est de ne pas l’avoir fait de son vivant. Ses voyages en orient l’ont marqué, il en parlait souvent, jusquà 100 ans passés. Quand on dit que les voyages forment la jeunesse et permettent de conserver son esprit intact, c’est une réalité.