L’énergie photo-voltaïque s’invite à Crécy

Vous aimerez aussi...

9 réponses

  1. amorel dit :

    L’évolution tarifaire, dont parle jms figure dans un projet d’arrêté ministériel, donc prudence, mais il est effectivement probable qu’il y aura trois tarifs :

    1) l’intégration renforcée au bâti à 60 centimes/KWh, pour les bâtiments clos, utilisant des installations PV monocouche. Ces deux conditions seraient necessaires.
    2) 45 centimes/KWh pour les instalations PV double couche ou la surimposition ( PV installé sur une toiture existante ).
    3) 32 centimes par KWh pour les panneaux installés au sol.

    Concernant le retour sur investissement , il est très variable en fonction du prix de l’installation en €/Wc, du rendement en KWh/KWc/an, de la puissance installée en KWc, du crédit d’impôt ( pour les particuliers ).

    A mon avis il faut évaluer l’équilibre financier et la rentabilité d’un tel projet à travers trois critères :
    – Le solde de trésorerie prévisionnel cumulé sur 20 ans
    – Le retour sur investissement
    – Le Taux de Rentabilité Interne ( TRI )
    Mais ce ne sont pas les seuls critères à prendre en compte, je reviendrai là-dessus prochainement.

    • retraitactif dit :

      je comprends que dans une des options,la couverture traditionnelle est remplacée intégralement par les capteurs qui sont donc le nouveau matériaux de couverture; dans ce cas, :
      L’étanchéité est-elle garantie par le poseur?
      les asurances multirisques habitation couvrent-elles les désordres éventuels.?
      la charpente bois traditionnelle est- elle de conception différente.
      tu parles de « retour sur investissement et solde de trésorerie »..et le temps d’amortissement? est -ce que tu appelles « retour sur investissement »?

      • jna dit :

        A-t-on eu des retours d’expérience sur la tenue aux tempêtes, type 99 ou de celle vêcue dans le sud ouest, l’an dernier ?

      • amorel dit :

        1) En cas de problème d’étanchéité, l’entreprise qui pose le PV est responsable, tu vas actionner la garantie décennale de l’entreprise qui va envoyer un expert en bâtiment déterminer la cause de la fuite.

        a) un défaut des matériaux, dans ce cas, il faut se retourner vers le fabricant dont on aura auparavant conservé les termes et conditions de garantie, d’où l’importance à mon avis de prendre du matériel de marque ayant pignon sur rue dans notre pays ou en Europe. Il faut regarder l’adresse à laquelle envoyer ses réclamations si l’entreprise existe toujours. Souvent la garantie concerne le remplacement du matériel, sans la main d’oeuvre et le transport.
        b) une erreur dans la pose : Une pose ne correspondant pas aux recommandations du fabricant, ou du CSTB le cas échéant, dans ce cas , la décennale doit t’indemniser et va se retourner contre l’entreprise qui a posé les panneaux si elle existe encore.
        au delà de 10 ans en cas de malfaçon dans la pose, je ne sais pas ce qui se passe…je ne suis pas un spécialiste du contentieux en matière de bâtiment. Je n’ai pas d’expérience personnelle en la matière, ayant l’habitude de travailler avec des artisans , que je connais ou qui m’ont été recommandés et qui connaissent leur affaire.
        Le choix de l’entreprise est primordial, j’ai à disposition un cahier des charges à destination des entreprises qu’il faut leur demander de remplir, si elles ne sont pas capables de le faire , il vaut mieux tourner ses talons.
        2) En ce qui concerne, les assurances multirisque habitation, j’ai interrogé la mienne, qui m’a assuré qu’il n’y avait pas de surprime. Il faut leur demander de mettre par écrit les risques assurés et lire les petites lignes en caractères fins des contrats. Je pense qu’au fur et à mesure qu’apparaitront des problèmes, les assurances seront de plus en plus exigeantes sur le choix des matériaux, des solutions d’intégration , par rapport aux risques d’étanchéité, de résistance des matériaux.

        3) Une charpente en bois qui supporte des tuiles, si elle est en bon état peut normalement supporter
        une toiture photovoltaïque

        4) Le retour sur investissement est le temps que l’on met pour récupérer le capital investi, il se calcule de la façon suivante :
        Retour sur investissement = Montant de l’investissement / ( Recettes annuelles – dépenses annuelles ).
        Le solde cumulé de trésorerie = Somme des soldes annuels de trésorerie – le montant de l’autofinancement.

  2. jms dit :

    Transmis par retraitactif, un lien vers l’annonce des tarifs 2010 par le Ministre Jean-Louis Borloo : Prix de rachat par EDF des KW des panneaux photovoltaiques en 2010

    • amorel dit :

      Il s’agit du communiqué de presse de Jean-Louis Borloo du 9 Septembre 2009, à ma connaissance, l’arrêté ministériel actant cette déclaration n’est pas encore publié.
      Bravo à retraitactif pour ses recherches en la matière.

  3. jna dit :

    On en entend parler depuis plusieurs jours et encore ce matin à la radio :
    Voir ce texte extrait du Monde.fr, un peu inquiétant !

    Un tiers des installations photovoltaïques sont à risque
    LE MONDE | 19.03.10 | 17h41 • Mis à jour le 19.03.10 | 17h41

    lus d’une installation photovoltaïque sur trois souffre d’un défaut de conformité avec les normes de sécurité, engendrant un risque d’électrocution ou d’incendie. C’est le message d’alerte que lance le Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité (Consuel). Un organisme, reconnu d’utilité publique et placé sous la tutelle de la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), dépendant du ministère de l’écologie et de l’énergie, qui a pour mission de vérifier la conformité des installations.

    Ce comité vient de rendre public le bilan des contrôles qu’il a effectués en 2009. Sur 2 341 installations photovoltaïques passées au crible, 864, soit 37 %, ne satisfont pas aux règlements et normes de sécurité en vigueur. Ce pourcentage marque un léger progrès par rapport à 2008, où 45 % des équipements contrôlés avaient été épinglés. Mais, compte tenu de la forte croissance du parc, le nombre d’installations hors normes est en réalité en hausse. Encore le Consuel n’a-t-il expertisé que 8 % des quelque 30 000 nouveaux systèmes photovoltaïques mis en service en France en 2009.

    Dans la très grande majorité des cas, il s’agit d’installations de faible puissance, inférieure à 3 kilowatts. C’est-à-dire de panneaux solaires posés chez des particuliers, sur le toit de leur maison, avec les équipements électriques qui leur sont associés : boîtiers de jonction, onduleur (transformant le courant électrique continu produit par les cellules photovoltaïques en courant alternatif), compteur de production (pour l’électricité générée), compteur de consommation (pour l’électricité du foyer), raccordement au réseau…

    Les anomalies constatées sont multiples. Dans 53 % des cas, il s’agit de l’absence d’étiquette avertissant du danger présenté par toute installation électrique. Autres infractions : des prises de terre distinctes non interconnectées (18 %), des câbles ou des connexions inadaptées (18 %), une valeur de la prise de terre incorrecte (10 %), l’absence de parafoudres dans des zones où ils sont obligatoires (7 %), ou encore une section inadéquate du circuit entre l’onduleur et le réseau (6 %).

    Selon l’organisme de certification, « parmi les 864 installations non conformes, 72 % présentent un risque d’électrocution et les 28 % restants un risque d’incendie ». Le ministère de l’écologie et de l’énergie considère qu’il s’agit d’un « risque réel » : quelques cas non pas d’électrocution mais d’électrisation ou de début d’incendie ont été signalés, sans victime.

    « ABSENCE DE CONTRÔLE »

    Ces déficiences mettent en évidence une double lacune, commente Michel Faure, directeur général du Consuel : « L’absence de contrôle obligatoire et le manque de qualification des installateurs. » La réglementation actuelle, qui repose sur un décret de 1972, impose une attestation de conformité, visée par un organisme agréé, pour toute installation électrique neuve dans un logement. Mais cette exigence ne vaut que pour les équipements classiques du consommateur : raccordement au réseau, compteur, circuits électriques intérieurs. Elle ne s’applique pas aux installations de production d’électricité, comme les systèmes photovoltaïques. Lorsqu’il s’agit d’installations de forte puissance, mises en oeuvre par des industriels ou des collectivités, d’autres procédures de contrôle existent. Les capteurs photovoltaïques des particuliers, eux, passent à travers les mailles du filet.

    La DGEC, consciente du problème, indique qu’une modification du décret de 1972 est en préparation. Etendant aux systèmes électriques photovoltaïques l’obligation d’attestation de conformité, elle pourrait entrer en vigueur, espère le ministère, « d’ici quelques semaines ». Il n’y manque que la signature du premier ministre, François Fillon.

    Cette contrainte devrait favoriser la qualité des installations. Face à l’explosion de la demande, de nombreuses entreprises artisanales (couvreurs, électriciens…) se sont réorientées vers le photovoltaïque, sans toujours avoir la formation et les compétences requises. Le nouveau décret les forcera à acquérir cette qualification, escomptent le ministère et son organisme d’agrément. Celui-ci observe que la proportion d’installations non conformes est très inférieure dans les départements d’outre-mer – Guadeloupe, Martinique et Réunion – qu’en métropole (21 % contre 51 %), car les gestionnaires de réseau s’y montrent plus stricts et que « les attestations de conformité visées par le Consuel sont fournies systématiquement par les installateurs ».

    Les risques pour les usagers devraient en être sensiblement réduits. Fin 2009, près de 60 000 demandes de raccordement d’installations photovoltaïques au réseau électrique étaient en attente.

    Pierre Le Hir

    • retraitactif dit :

      c’est à chaque fois pareil, quand quelque chose de nouveau et alléchant arrive(vu les aides de tous cotés) tous les petits malins se lancent dans l’aventure; les experts-les installateurs agréés (par qui?) et les pigeons potentiels.
      Il y a eu souvenez vous la ruée sur(au fil des années);
      l’isolation
      les pompes à chaleur
      les soi-disant fournisseurs d’énergie
      les soi-disant experts en « diagnostics »..électricité-plomb-amiante etc..
      le photo-voltaïque
      etc..
      A chaque fois tout le monde se précipite et raconte son bonimentet se faut avoir;rares sont les vrais « compétents »
      Heureusement au fil du temps seuls les vrais restent; les autres collectionnent les procès, les dépots de bilans..et les re-départs dans une autre mode et ainsi de suite.

Laisser un commentaire