Exposition Belleroche
 |
Exposition "Les Femmes décoiffées"Une série de lithographies Jusqu’au 1er Novembre 2009 A la Maison du Tourisme du Pays Créçois Ouvert du mercredi au dimanche, dans la suite de l’article |
Albert de Belleroche (1864-1944)Bien que né au Pays de Galles, Albert de Belleroche était le fils du marquis de Belleroche, de vieille noblesse française huguenote. Le marquis s’était réfugié en Angleterre en 1685 pour fuir les persécussions dont étaient victimes les protestants (la faute à Louis XIV).
En 1871, après la mort de son père, Albert revient à Paris avec sa famille. A 18 ans, Il est remarqué par Carolus Durand (Charles Emile Durand, portraitiste mondain) dont il devient l’élève. Il passe de longues heures à réaliser des copies dans les musées parisiens. Il fréquente les plus grands peintres et intellectuels de l’époque et fut un membre fondateur du Salon d’Automne. Il expose aux côtés des impressionnistes les plus célèbres. Belleroche était contemporain de Toulouse Lautrec et il partageait avec lui, une passion pour Lili, le modèle rendu célèbre par Lautrec à travers de nombreuses affiches réalisées autour de Lili. Lili est également devenue le modèle préféré de Belleroche ainsi que sa maîtresse. En 1882, Belleroche rencontre le peintre américain John Singer Sargent, qui reconnait son talent. Il travaille à ses côtés. En 1900, Belleroche s’intéresse à la lithographie et en 1905, il devint une figure de premier plan dans le domaine du portrait lithographique et ses œuvres sont appréciées jusqu’à Londres. Il participe à des expositions commerciales à la galerie Goupil (1903), Graves, Londres (1906), Colnaghi (1941) et Walker Gallery, Londres (1942). Mais comme il n’a pas besoin de vivre de son art, il exécute rarement des portraits sur commande, choisissant plutôt des modèles qui l’inspirent. C’est une des raisons pour lesquelles il est si peu connu. Une salle du musée d’Orange abrite une collection d’œuvres de de Belleroche. Il a fait l’objet de nombreuses publications au cours de sa vie, et en 2001, le San Diego Museum of Art a organisé une exposition et édité un catalogue intitulé « The Rival of Painting: the Lithographs of Albert Belleroche » (traduction approximative : Le rival de la peinture: les lithographies d’Albert Belleroche ». Au début de la seconde guerre mondiale, Belleroche s’est installé en Angleterre, où il a vécu simplement, entouré de ses toiles. Il est mort en 1944 à l’âge de 80 ans. Nous comprenons donc mieux pourquoi l’exposition créçoise est inédite et importante. Elle regroupe un ensemble d’oeuvres réalisées par un artiste reconnu comme un des maîtres du portrait lithographique. Traduction « les Brionautes » inspirée du site : http://www.albertbelleroche.com/  |
(article vu 12 fois)
J’ai ajouté dans cet article une courte biographie de l’artiste que j’ai trouvée sur internet (voir le site en lien). En revanche, je n’ai rien appris sur sa venue dans la vallée du Grand Morin.
A quelle époque, dans quelles circonstances, combien de fois, combien de temps ?
Si l’un de nos lecteurs dispose d’informations à ce sujet, merci de nous les faire partager au myen d’un commentaire.
Tu y réponds indirectement avec l’évocation de Lili Grenier de Villiers-sur-Morin.
c’est la même ? cultive nous !
Je laisserais volontiers répondre les érudits spécialistes du sujet.
En préalable, je vous invite à relire l’évocation des peintres du Grand-Morin lors de l’inauguration de la Vallée de peintres, par Jacques Piedeloup. Ce texte est accessible sur le site et mérite d’être relu. Lili Grenier est évoquée en page 3 : Présentation vallée des peintres