Jardinons à Saint-Germain-sur-Morin
"Donnez-nous, donnez-nous des jardins, des jardins pour y faire des bétises", chantait Pierre Perret.
A Saint-Germain-sur-Morin, la municipalité propose aux habitants de partager un jardin. Un jardin, non pas pour y faire des bêtises, mais pour le cultiver au travers d’un projet commun. Un jardin comme lieu d’échange, de partage, de convivialité en réconciliation avec la nature. Une nature qu’il faudra travailler, chacun y amenant sa peine, ses idées, son dynamisme. Pour monter ce projet avec les habitants, une réunion d’information aura lieu le jeudi 28 mai à 20h30 à la mairie de Saint-germain. L’article d’explication sur le site de la mairie de Saint-Germain : Cultivons nos jardins |
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Décidément PG et son équipe font feu de tout bois en ce moment :-d) …éco-mobilité; supression des « stop » :# ;jardins collectifs etc…
ça bouge à St Germain sur Morin. :=!
Parce qu’il y aurait d’autres endroits où ça bouge pas ? 😉
Je souhaite bon courage aux initiateurs de ce projet car ce n’est pas un sujet facile.
Quand je vois le terrain qui me touche, et qui était avant un jardin et qui est maintenant une friche parce que plus aucun jeune ne veut s’y coller, je reste septique.
Difficile aussi l’expérience d’un jardin collectif. Les détracteurs parleront sûrement du kolkose de Saint-Germain. Espérons que les faits feront taire ces moqueurs et que ce sera une réussite.
Pourtant ça marche dans pas mal de coins en France :-d) d’après le JT de JP Pastis 😉 .
En fait il s’agit d’un jardin COLLECTIF et non de jardins individuels comme il se fait dans le Nord (entre autres).
Vu la mentalité plutot individualiste des Français, pas sûr que ça fonctionne… :#
tu na pas tout à fait tord mais ?les gens sont de plus en plus mal payés, les légumes et fruits sont à des prix scandaleux par rapport au prix ou ils sont achetés aux producteurs ,traités à outrance etc … la vie de plus en plus cher donc les gens vont se remettre a jardiner ,moi dans mon potager quand je recolte j’ai toujours de la production en plus ,donc comme l’aime donner je distribues et gratis :b
Il ya une façon bien radicale de faire baisser les prix,mais qui n’est pas dans les moeurs des Français..c’est le boycott.
quand je dis ça je passe pour un farfelu :-a) (ce que je suis peut-être après tout ou un utopiste?) c’est pourtant une méthode imparable :-d) .
Bien sur il ne s’agit pas de laisser mourir de faim 🙁 mais ça peut avoir un impact sur un produit ou un groupe de produit;
Par exemple en ce moment il ya des poires du Chili :-b) (à Intermarché entre autres)..on ne peut pas vivre sans poires du Chili??????? :#
ok, je boycotte les poires et aussi le chili con carne argentine !
Et chez mon fruitier des poires d’Argentine … Le plus bête c’est que je les ai achetées parce que, dans mon esprit elles venaient de France …
bah alors Florence vous achetez les yeux fermés????? 🙁
Ecoutez quand j’ai vu que c’étaient des Williams, j’ai pensé qu’elles venaient de chez nous. Il est vrai que maintenant on trouve des tas de copies de tout partout. Et puis la mention de la provenance était vraiment indiquée en tout petit sur une minuscule étiquette sur le fruit.
Ce qui est honteux ou trompeur est toujours écrit en petit…comme si on voulait justement que ce ne soit pas lu. 😉 :-c)
Il convient également de ne pas perdre nos repères de base, repères que les usages de la distribution et la vie urbaine ont pu faire oublier.
Le lien suivant rapelle le fonctionnement de la filière de la poire en France. Dans nos vergers, les poiriers viennent juste de fleurir, pour une récolte au printemps ou à l’automne. Les usages de la distribution qui conduisent à stocker le fruits jusqu’à la fin de l’hiver pourrait laisser penser à nos citadins que l’on peut avoir des poires toute l’année, perdant ainsi nos repères naturels.
http://www.fnpfruits.com/sites/fnpfweb/chiffresK/filieres/Filiere_Poire.aspx
Ainsi si vous achetez des poires en ce moment, soyez sûrs qu’elles ne peuvent pas être produites en France.
Je pense qu’une expérience comme ces jardins collectifs peuvent nous faire retrouver quelques-unes de ces valeurs de base.
Bref, il faut éviter de se faire prendre pour une poire !
c’est quoi un jardin COLLECTIF ?
c’est AS77 qui les fait pousser, Retraitactif qui les récolte, et jna qui les mange ! 😛
collectif mon cher JNA comme tu le sait fort bien c’est d’intervenir sur le site pour partager et non pas pour intervenir quand une chose te gène devant chez toi ,c’est dur d’être honnete et d’avoir du courage 😉
on parle de jardin et pas du site … je ne comprends pas trop selon quels principes un tel jardin fonctionne : les récoltes sont-elles partagées ? chacun cultive-t-il ce qu’il lui plait ? ou encore, faut-il un vote à la majorité des 2/3 pour décider de l’endroit où l’on sème des radis ? :#
non je pense que sur une parcelle chacun cultive pour lui :#
Relis le texte, il s’agit bien sur le principe d’un projet collectif.
Les règles de fonctionnement restent à établir, d’où la réunion programmée.
Une expérience intéressante en tous cas, autant sur le point de vue horticole qu’humain.
le partage dans le potager se fait naturellement quand chacun a sa parcelle ,maintenant jardin collectif,faire pour les autres je n’y crois pas ,trop d’égoïsme,et d’individualisme de la part des gens .,il est plus facile d’essayer d’enterrer l’autre que de le sauver .il suffit de regarder la mentalité d’aujourd’hui?
Maintenant les êtres humains qui agissent avec amour et partagent sont déjà saturés, »les bénévoles » :#
Le culte de l’égoïsme et de l’individualisme est bien ancré même dans le discours de ceux où on s’y attend le moins.
Effectivement, le fait de partager ensemble le même carré de terre pour partager la récolte voire la donner aux Restos du Coeur d’Esbly, et profiter de cette expérience collective pour la transmettre aux élèves de l’école communale dans le cadre d’un jardin pédagogique, ça bouscule les idées reçues et les thèses bien-pensantes.
Tant mieux, car au-delà du plaisir de voir se réunir des gens partageant la même passion, c’est le but de cette opération.
Est-il besoin de rechercher une rentabilité individuelle autre que celle d’avoir le plaisir de partager cette passion du jardinage et de la transmettre aux plus jeunes ??
Que ceux qui cherchent la rentabilité individuelle passent leur chemin.
Tous les autres sont les bienvenus et notamment lors de la réunion de jeudi 28 mai.
l’idée est bonne et généreuse ,mais vue la mentalité actuel ,? je doute ,bonne chance 😉
« plus aucun jeune ne veut s’y coller » ?
Et les vieux, pourquoi ne s’y colleraient-ils pas ? Il n’y a pas que des jeunes dans ce pays, il y a aussi des vieux branleurs qui critiquent au lieu de se retrousser les manches.
Et en plus il faut leur payer une retraite pour les avoir sur le dos.
Cool raoul-tranquille bill-à l’aise blaise et vamos à la playa pout te détendre…
14 personnes à la réunion dont 7 élus et 7 habitants non élus…. et essentiellement des actifs (1 retraité sur les 7).
Décision de créer une Association, de prendre contact avec les jardineries alentour, d’être présents à la Fête au Bord de l’Eau du 20 juin avec un stand pour faire connaitre la démarche et l’Association.
Prochaine réunion : mercredi 10 juin 20H30 en Mairie de Saint-Germain-sur-Morin.
Vous êtes les bienvenus.
19 personnes le 10 juin + 3 excusés
L’aventure continue Mercredi 10 juin 2009 à 20H30 en Mairie de Saint-Germain-sur-Morin par la constitution d’une association dont le nom sera « Jardinons collectif ».
Ci-dessous, le texte d’appel des participants à la première réunion.
Tout le monde est bienvenu.
Le jardin collectif à Saint-Germain-sur-Morin
L’idée d’un jardin collectif a émergé il y a quelques mois lors de discussions entre amis. L’ancien potager de la Ferme des Religieux n’est plus utilisé. Il est un simple espace vert, clos, au sein de l’espace François-Mitterrand, en plein centre du village, dans l’ensemble qui regroupe la mairie, une salle polyvalente et l’ancien bâtiment de la Ferme.
Pourquoi ne pas redonner à cet ancien potager sa fonction de production ? Il pourrait être un lieu de rassemblement de celles et ceux qui souhaitent jardiner dans le cadre d’un échange entre personnes, échange de savoirs-faire, de connaissances, d’outils, de gestes liés à la culture potagère, aux plantes, aux fleurs. La motivation principale n’est donc pas de produire pour soi, pour sa propre consommation, mais bien de créer ensemble une activité ouverte sur une autre pratique du jardinage.
En jardinant « collectif » on peut mieux se situer dans un projet. Un projet élaboré en commun qui donne à cette activité un sens et une motivation particuliers. Ce peut être cultiver des variétés anciennes, ou des variétés locales, ou de créer des espaces thématiques, ou de faire exclusivement bio, etc. Ainsi, dès la première réunion où se sont retrouvées 14 personnes jeudi 28 mai, un premier projet a été proposé : retrouver l’organisation du potager de l’époque des religieux, cela en collaboration avec une autre association locale, le GREHA (groupe de recherches historiques et archéologiques). Un fil à dérouler…
A la suite de cette première rencontre, toujours dans le cadre d’échanges entre amis, c’est un bénévole de l’association @rrobe (espace public libre) qui se propose pour mettre en place un site internet dédié au jardin, au jardinage, aux projets. Autre forme d’échange et de partage, au service du projet commun.
Si les premiers volontaires ont d’ores et déjà décidé de créer une association qui va leur permettre de s’organiser, ils cherchent à agrandir leur cercle. Nul besoin d’être un jardinier confirmé. Le jardin collectif nécessite des compétences variées : du travail de la terre jusqu’au site Internet, il y a de la place pour toutes les bonnes volontés. Qui pour entretenir le matériel, qui pour planter, qui pour tenir les comptes, qui pour organiser un espace pédagogique, un espace ludique, des agapes entre membres, des échanges avec d’autres associations de jardiniers, les partenariats avec la mairie ou les
entreprises locales, etc. Les tâches à exécuter ne sont limitées que par l’imagination de chacun, tous sont donc également bienvenus et chacun apportera à son voisin ce qu’il sait faire, il recevra en échange les savoirs des autres.
C’est dans un tel cadre qu’il sera possible aussi aux enseignants et aux enfants des écoles d’être également accueillis et participants. Nul espace réservé, mais la participation aux petites tâches, la
compréhension du fonctionnement de la nature, du temps nécessaire qui va de la plantation à la récolte, des produits à utiliser ou à éviter…
Redécouvrir que nous vivons dans un environnement, lui-même vivant, que nous ne pouvons pas dominer mais avec lequel nous devons composer.
Et que deviendra la récolte ? Fruit d’un travail collectif, dans un espace public, elle n’est la propriété de personne en particulier, mais le bien de tous. Elle a vocation à un partage solidaire, dont les modalités seront définies au sein de l’association, dans le dialogue avec ses partenaires.
La Commune de Saint-Germain-sur-Morin a accepté de mettre à disposition le terrain et a initié la première réunion. Elle fournira aussi les moyens de départ.
« Jardinons collectif », nom qu’il a été choisi de donner à l’association, aura sa première réunion constitutive le 10 juin à 20h30 à la mairie de Saint-Germain-sur-Morin. Le projet est ouvert. Il vous attend.
José BRITO
Un des premiers participants
L’association a maintenant un site internet :
http://www.espace-public.org/jardin