Le sanglier accidentogène de Brie

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52 réponses

  1. jms dit :

    On en parlait déjà en 2003 sur le site, rappelez-vous : Pour ou contre la chasse
    La situation s’est considérablement aggravée depuis.

    • AS77 dit :

      la grande partie de toute ses constructions depuis ,Disney les terres agricoles disparues de moitié les zones boisés disparues de moitiés les a grainages à tous va pour essayer le gibier sur les zones de chasses voila une des conséquences de la surpopulation des sangliers :#

      • amorel dit :

        Il me semble, comme le dit l’article que la tempête de 1999 est la principale cause de l’augmentation du nombre des sangliers. En effet, ils ont pu trouvé refuge dans des zones inaccessibles aux chasseurs, se reproduire en toute tranquillité. Encore aujourd’hui toutes les zones forestières n’ont pas été nettoyées des arbres tombés, Le Meouéssidon du Samedi 14/02/09 en est un exemple. Les agrainages en zone boisée ont pour but de maintenir les sangliers dans ces lieux, pour éviter qu’ils aillent dévaster les cultures ( surtout les maïs ) , ces dégats coûtent très cher à la fédération de chasse.
        Une des conséquences de l’augmentation de leur nombre est l’augmentation des accidents de la route avec ces animaux, accidents malheureusement parfois mortels.
        A l’inverse la disparition d’espaces boisés ou agricoles , réduit le territoire des sangliers. Encore qu’à Coupvray, le père d’un copain d’un de mes fils, recevait régulièrement leur visite dans son jardin, jusqu’à ce qu’il fasse une clôture avec du grillage enterré sur plusieurs dizaines de cm.

  2. lomig dit :

    A ne pas confondre avec les animaux domestiques

  3. hkir dit :

    Le sanglier ne doit être tiré qu’à balle ou à l’arc. La chevrotine n’est plus autorisée sur le territoire métropolitain.
    En Allemagne, il y a encore plus d’accident qu’en France car il n’ y a plus assez de chasseurs.
    Comme il n’y a plus de loups nulle part, il n’y a plus de prédateur (mis à part les voitures).

    • lomig dit :

      Oui en plus avec tous ces champs de maïs, le garde-manger est plein !
      Ah si seulement Obelix revenait 😀

    • amorel dit :

      En France aussi, le nombre de chasseurs diminue. Quant aux loups, je trouve que l’on a déjà assez de dégats sur les humains et sur les moutons avec les chiens errants. Personnellement je suis défavorable à leur réintroduction. D’après une émission que j’ai écouté sur France inter « 2000 ans d’histoire » 1% des loups s’attaquent aux humains.
      En ce qui concerne les sangliers, si le nombre de chasseurs baisse, si les pouvoirs publics les considèrent comme un réel fléau, la chasse aux sangliers pourrait servir d’entrainement aux régiments d’nfanterie ou de chasseurs alpins.

      • AS77 dit :

        l’abondance de nourriture favorise la multiplication des naissances chez les sangliers

        • amorel dit :

          Nous avons l’impression d’être dans un cercle vicieux.
          1) Pour éviter que les sangliers ravagent les maïs , ils sont agrainés dans les forêts.
          2) Cet agrainage favorise leur reproduction.
          3) Il y a de moins en moins de chasseurs.
          4) Les sangliers jouissent de sanctuaire inaccessibles.
          5) Leur population a augmenté depuis 10 ans et ne décroît pas.

          • jms dit :

            Il ne faut plus égrainer et ne plus cultiver de maïs. :b

            • amorel dit :

              Si c’est le cas, les cochons sortiront du bois, pour ravager d’autres cultures. ( Faute de grives… )
              Quant à ne plus cultiver le maïs , comment un homme du Lauragais peut-il avoir pareille pensée? Le maïs est une culture importante pour notre économie.
              Il existe une autre solution actuellement mise en pratique : L’installation d’une clôture électrique avec des batteries autour des champs de maïs.

              • jms dit :

                Le lauragais est une lointaine contrée située en dessous de Toulouse et qui se consacre pour grande part au blé (Le pays du lauragais). C’est très loin de mes origines.
                Pour revenir au maïs, il y a tout un débat, d’ailleurs très contreversé sur cette culture, notamment par rapport à sa consommation en eau. Mais ce n’est pas le sujet, j’en conviens.

                • lomig dit :

                  Le maïs est une ruine, les indiens nous avaient prévenu !
                  Surtout quand on le fait pousser où il n’y a pas d’eau en ruuinant les nappes phréatiques !

                    • amorel dit :

                      Qu’est ce que c’est que c’est que cette nouvelle secte?
                      Tu n’as pas d’arrosoir chez toi ? N’arroses tu jamais tes tomates ou tes salades ?
                      L’irrigation est une technique très ancienne.

                    • jna dit :

                      je corrige, arrosage du maïs = sacrilège

                    • amorel dit :

                      Je vois que cette nouvelle secte est en train de bâtir son corpus doctrinal.
                      O Skippy Grand Gourou, dis nous de qui tiens tu tes préceptes ?
                      Si toi pas arroser le maïs, quand la sécheresse s’installe. Toi le laisser crever sur pieds et laisser agriculteur se ruiner et se tirer une balle dans la tête.
                      Si toi pas vouloir maïs arrosé , que proposes tu
                      à la place ? Maïs américain ou bésilien OGM .
                      Que va cultiver agriculteur sur terre sèche ?

                    • jna dit :

                      Moi pas parler de sécheresse,
                      Moi voir tous les ans, grands insectes métalliques dans les champs
                      cracher beaucoup d’eau dont grande partie est évaporée avant d’avoir touchée ce qu’elle est sensée arroser.
                      Moi y’en n’a pas vouloir de mal aux zagriculteurs
                      Mais eux pas faire n’importe quoi non plus …
                      le comble ce serait d’arroser pour faire des biocarburants, enfin, je suis à peu près sûr que ça se fait déjà !

                  • amorel dit :

                    En ce qui concerne les nappes phréatiques, je ne suis pas sûr que dans notre région :
                    1) leur niveau soit critique , soit préoccupant.
                    2) les prélèvements éffectués pour le maïs soient en proportion les plus importants par rapport à l’industrie, la consommation des ménages.
                    3) Il faut savoir que la CEE importe du maïs notamment des USA et du Brésil. Par quelle culture voulez vous remplacer le maïs ?
                    4) Il existe un organisme la MISE qui fait partie de la DDAF qui suit l’évolution des nappes phréatiques de notre pays, vous pouvez alller sur le site de la DDA de seine-et-marne et vous y trouverez régulièrement des restrictions à l’utilisation de l’eau.

                    • AS77 dit :

                      pour les nappes phréatiques ,nous somme en déficit de pluviométrie depuis plusieurs années,
                      la baisse du niveau est bien réel et le plus grave c’est que le volume d’eau est moindre ,donc la pollution est forte ,
                      les agriculteurs cultive le maïs dans les anciens pâturages en bordures des rivières ,
                      zones plus humides ,problème les pollutions agricoles suite aux traitements vont plus rapidement à l’eau .
                      et depuis la nouvelle loi sur l’eau ,grand manque de protection de la nature et pour les restrictions elles ne sont pas bien dure pour les interdictions ,de pompage et d’arrosage

                    • amorel dit :

                      Moi je veux bien, mais de quelles sources tires- tu la conclusion que les nappes phréatiques ont baissé dans notre région ? A partir de quelle année ont-elle baissé ? Comment mesure-t-on leur niveau ?
                      En ce qui concerne les pluies ? Même remarque , dans les années 90 nous avons eu plusieurs sécheresses, j’ai l’impression que notre décennie ( 2000-2009 ) est plutôt marquée par une pluviométrie abondante, mais je n’ai pas analysé les statistiques météo, et mon impression est peut-être trompeuse.
                      En ce qui concerne, la protection des eaux de surface, depuis près de 10 ans , les agriculteurs sont obligés de laisser des bandes enherbées d’une largeur minimale de 5 mètres le long des cours d’eau, sur lesquelles ils ne doivent apporter ni engrais, ni pesticides.
                      Tu trouves que les restrictions de pompage ne sont pas bien dures, tout ça c’est subjectif, si tu en discutes avec les irrig
                      ants, eux pensent le contraire. Chacun voit midi à sa porte. Il y a d’ailleurs une mesure assez amusante ou plutôt démagogique : L’interdiction d’arroser de jour pendant les week-end. Ainsi les citadins ne rouspètent pas , puisqu’ils ne voient pas l’irrigation.

                    • jms dit :

                      Je ne sais pas ce qu’il en est en ce moment mais il y a encore un an on nous annonçait qu’on était en sècheresse en seine-et-marne. On était même le seul département français à subir des restrictions. Pendant ce temps il pleuvait comme vache qui pisse sans discontinuer. Cependant les chiffres officiels annonçaient un déficit de la fameuse nappe de Champigny sur laquelle se trouve tout le milieu du département. Depuis il a plus beaucoup partout et ce serait étonnant que l’on nous dise qu’on est encore en déficit. Pour vraiment constater ce que c’est qu’une sécheresse il faut aller certaines années dans le sud du pays, là on sait vraiment faire la différence quand toutes les prairies sont grillées, qu’il ne reste pas un seul brin d’herbe à perte de vue. Bref ce qu’on ne verra jamais ici, enfin on l’espère !

                    • amorel dit :

                      Je crois qu’il faut plusieurs années pour que l’eau de pluie atteigne par percolation la nappe phréatique. Tu as raison , ce nous appelons sécheresse ici est plutôt un déficit hydrique qui empêche les cultures de se développer et pénalise sévèrement les rendements.
                      Nous avons connu l’année 1976. Ce qui me rappelle une anecdocte à l’époque j’étais en seconde et notre professeur d’histoire-géographie, devant la maigre assistance à son cours, s’est exclamé, avec sa voix si carractéristique :  » Je vois que c’est la sécheresse « .

                    • jms dit :

                      J’étais aussi en seconde en 76.
                      C’était la sécheresse mais personne ne manquait les cours chez nous quoique vers la mi-juin il est vrai que les effectifs diminuaient …. mais la sécheresse avait vraiment commencé dès avril.

                    • AS77 dit :

                      Amorel je fait parti des membres de la CLE du SAGE des 2 Morin des étude et compte rendus j’en vois de plus je fais parti des commissions des eaux souterraines de surfaces de ruissèlement et pour les crues ,les bandes enherbées oui ils sont subventionnés pour cela mais elles ne protège pas l’eau contre les engrais liquides qui sont épandus juste avant la pluie pour éviter de bruler les cultures et les drains les achemines a la rivière malgré la bande enherbée

                    • AS77 dit :

                      de plus en 1976 je travaillais et j’ai payé l’impôt sècheresse 😉

                • amorel dit :

                  Dans le nord de la Seine-et-Marne, le maïs est majoritairement cultivé sans irrigation.

              • AS77 dit :

                Amorel le développement de la surpopulation du sanglier est du au fait ,d’être trop bien nourrie , tout animale qui trouve sa nourriture en abondance, se reproduit beaucoup plus rapidement

              • jna dit :

                Yaka poser des panneaux : « interdit aux sangliers », y ziront plus … 😐

              • jna dit :

                ils ne ravagent pas, il se nourrissent,… puisqu’ils finissent à la casserole c’est même mieux que d’élever du cochon en batterie. C’est rien que du cochon élevé en plein air.

                • amorel dit :

                  ça dépend de quel côté tu te places, du côté de l’agriculteur ou du sanglier. Choisis ton camp camarade.
                  Mais ta remarque est judicieuse, les sangliers sont une source de protéines qui nous est fournie par la nature,c’est d’ailleurs excellent en marinade. Cependant je doute qu’ils puissent remplacer en quantité la production industrielle de porc. Il existe aussi des élevages en plein air le produit final est sans doute meilleur. Quant au prix de revient par kilo, je n’ai pas de données là-dessus.

                  • jms dit :

                    Il est tout à fait exact que le maïs est cultivé sans arrosage dans le nord seine-et-marne.
                    Ce n’est pas le cas dans d’autres régions comme le sud-ouest. Affirmer sans preuve, que le maïs est la grand cause de la baisse des nappes phréatiques est devenue une habitude mais je ne suis pas sur que ce soit vraiment sérieux. Les lobbies écolos ont la vie dure. Et comme tu dis si le maïs est indispensable autant le cultiver plutôt que l’importer.
                    Supprimer le maïs pour supprimer le sanglier n’est donc pas La solution.

                    Autre idée, développer le nombre de chasseurs.
                    Là il peut y avoir plein de solutions : le permis gratuit, la prime à la bête,…

                    Et c’est vrai que c’est excellent comme viande, bien que le chevreuil soit meilleur.

                    • AS77 dit :

                      moi je préfère le sanglier avec une bonne marinade ,les chasseurs de moins en moins peut être,
                      mais quand je vois les battues ,il y a parfois belle lurette que les cochons sont loin du lieu de chasse
                      ,je pense que la nuit sur les passages des cochons avec des lunettes à infra rouge les résultats seraient bien meilleurs mon point de vue

                    • jna dit :

                      et le cochon au lancer, ça marche aussi ?

                    • jms dit :

                      Je connais quelque bons chasseurs capables de dire combien il y a de bêtes dans un bois et même de quel sexe ! et ils savent où les trouver et quand. Ensuite, s’il y a plus d’animaux que de chasseurs, les capacités sont limitées.

                    • jna dit :

                      jms nous apprend que les chasseurs ont des moeurs bizarres, j’avais déjà entendu parler d’actes semblables en Bretagne, quand j’y faisais l’armée militaire, c’était entre des agriculteurs et et leurs cochons dans des coins retirés.
                      Pas brillant.

                    • Florence dit :

                      M’enfin les amis quel intérêt de raconter des trucs comme ça 🙁

                    • jms dit :

                      Il ne s’agit pas de moeurs mais de talents.
                      Et cela s’obtient par de la patience et de l’observation de la nature.
                      Ce que les gens des villes ne savent plus faire …

                    • jna dit :

                      la frontière de l’arrosage n’est pas loin de chez nous.
                      La question est que se passe-t-il si l’on arrose pas le mais entre Melun et Clermond Ferrand par exemple.
                      Une baisse des rendements évidemment, mais de combien ?
                      Le maïs peut-il résister dans le sud ouest sans arrosage ?

                    • jms dit :

                      Pour avoir cultivé du maïs il y a quelques années, ce dont je me souviens, c’est que nous n’arrosions pas.
                      Dans ce contexte une année normale si on n’arrose pas on économise beaucoup en matériel mais le rendement est moindre, on a un revenu à la hauteur de ses investissements. Par contre une année sèche, tout est grillé. Par contre de nos jours, je ne vois pas beaucoup de champs qui ne soient pas arrosés. Les petites exploitations n’existent presque plus et la course au rendement est devenue obligatoire.

                    • amorel dit :

                      Mon cher jna , je pourrai répondre à ta question. En effet lorsque je suis arrivé dans mon entreprise en 1989, j’ai fait un petit mémoire sur l’incidence de l’irrigation sur les rendements en Seine-et-Marne.
                      J’ai pour cette étude collecté des rendements sur plusieurs années . Un groupe d’irrigant et un groupe en culture pluviale ou non irrigant.
                      Je vais te retrouver cela, il y a eu beaucoup d’investissement dans l’irrigation pour le maïs et surtout les betteraves à cette époque. Ces références que j’ai mises en place me permettait d’appréhender la rentabilité ou la non rentabilité de ces investissements.
                      Mais je ne suis pas allé plus au Sud que Souppes sur Loing.

                    • amorel dit :

                      Là dessus les avis divergent, mais comme on dit « Les goûts et les couleurs ça ne se discute pas », j’ajouterai ça se constate.
                      La prime à la bête me semble une solution efficace, la cupidité est un levier puissant de la nature humaine. Nous risquons son éradication s’il n’y a pas de limites.

                    • amorel dit :

                      Il s’agissait d’une réponse à jms sur la viande de chevreuil et de sanglier.

                    • lomig dit :

                      Et pourquoi ne pas lancer une filière ….. du sanglier !
                      Il a bon goût le sanglier briard, nourri au maîs, terrine, civet ….. pourquoi ne pas profiter de cette « richesse » locale ,
                      Aprés tout, il y a des idées plus saugrenues !
                      De plus le sanglier symbolise la résistance de la Gaule contre l’invasion romaine, alors le sanglier, une réponse à la malbouffe ?

                    • jna dit :

                      Quel rapport entre le symbole de la résistance de la Gaule contre l’invasion romaine et une réponse à la malbouffe … d’autant que la résistance s’est bouffée par les légions romaines ! :#

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