Vive la crise !

Il est impossible d’ouvrir un journal, d’allumer un poste de télévision ou de radio, ou encore d’aller sur un site d’informations sur internet sans qu’on nous parle de la crise.
Qu’on nous la rabache, qu’on l’analyse, qu’on imagine des solutions, qu’on présume de ses conséquences, qu’on affabule.
Je sens bien sur ce site, au travers de commentaires saupoudrés ici ou là dans un article ou dans le forum, que d’aucuns ont envie d’en parler.
Mais que dire de différent, de plus intelligent, de plus original que ce que produisent les médias traditionnels ?
Si c’est pour paraphraser les uns et les autres à quoi bon, qu’apporte-t-on au débat ?

Et puis quel intérêt de se lamenter un peu plus sur la situation, sur ce qui peut ou va arriver ?
On sait tous que la machine économique repartira si les gens ont confiance en leur avenir, en eux-mêmes et en les autres.
Alors, pourquoi ne pas positiver ?

Et puis peut-être que cette crise a du bon !

Les écolos et autres défenseurs de l’environnement trouvent que c’est une aubaine pour repartir sur un mode de développement plus raisonné.
Les anti-capitalistes, communistes, alter-mondialistes et autres anarchistes veulent qu’on en profite pour supprimer la bourse, le marché, le capital et peut-être même le travail aussi !
Et les autres, que peuvent-ils espérer ?
A part les fonctionnaires et les retraités, préservés (pour l’instant), nous risquons tous de perdre notre emploi.
On en sent déjà les prémices au travers de congés forcés, de chomage technique, de réduction des investissements.

Mais finalement, ne peut-on y trouver quelque point positif ?
Ne plus avoir besoin de se lever le matin,
ne plus aller travailler loin, à Paris ou à … Clermont-Ferrand,
prendre le temps de se promener dans notre beau pays,
avoir le luxe suprême d’accompagner ses enfants à leur école,
trouver enfin l’occasion de jouer au train électrique avec son fils !

Et puis, c’est aussi la crise immobilière !
ça aussi, ça a du bon !
La baisse des prix permet d’acheter pas cher.
Et puis on limite ainsi les constructions et les destructions de vergers, en particulier à Voulangis.
Et l’arrêt de l’invasion des parisiens du 9-3 qui causent pas à leurs voisins et se plaignent toujours de ne pas avoir le métro à moins de 100 m de chez eux.

La baisse de la bourse, c’est bien aussi pour pouvoir commencer à investir pour pas cher.
Et en prime, spéculer un peu pour gagner plus.

Evidemment, pour rester local, on dira que nos petits commerces vont fermer et que nos communes et communauté de communes vont être sans le sou.
Mais n’est-ce pas déjà le cas ?

Et puis la fin d’année approche, l’instant ou jamais de faire la fête et de reprendre espoir.

Alors la crise, on en parle ou on l’oublie ?

Nota : tout ceci n’est pas à prendre au premier degré, en particulier le chomage n’est à souhaiter à personne !