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12 réponses

  1. dam dit :

    un employé de banque qui se comporterait de la sorte(ton premier chapitre) me verrait vite illico presto aller chez le voisin et vider tous les comptes..j’ai eu l’occasion de menacer d’aller frapper à l’autre porte( à Crécy faut pas faire des km pour ça) pour un petit écart que s’était permis un ’employé;il a eu vite fait de rectifier le tir.
    Croyez moi, faites en un principe de base au départ avec votre »conseiller »ça marche à tous les coups(qui sont peu nombreux heureusement).
    Par ailleurs il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier(pour ceux qui peuvent en remplir plusieurs).
    mais bon en général tout se passe bien hein chef…

    • jna dit :

      et pourtant, sur ce point précis, s’il ne le fait pas, il prend le risque de se faire virer illico presto pour faute professionnelle grave.

    • mich dit :

      cet article est parfaitement documenté…Pour avoir exercé dans mon activité professionnelle la profession de « banquier » et particulièrement celle de contrôleur des risques, j’ai eu la responsablilité de superviser l’ensemble des procédures visant à detecter les opérations susceptible de favoriser le blanchiment d’argent dit « sale ». Je pense donc etre aurorisé à apporter mon témoignage sur ce sujet.

      S’il est exact que les banques disposent de logiciels experts…il ne faut pas pour autant en avoir peur, seuls ceux qui auraient à les redouter, les escrocs de tous poils en particulier, doivent en craindre les effets.

      Et vous n’imaginez pas le nombre de dossiers qui « sortent » tous les jours…c »‘est a peine croyable…Je ne parle pas du versement espèces exceptionnel du client ‘lambda » qui a vendu sa vieille voiture… ou des chèques versés par un particulier sur son compte de façon également exceptionnelle… mais des véritables organisations destinées frauder…Le blanchiment est une chose..; la fraude en est une autre…moins grave, mais tout autant nuisible… fraude à la TVA….détournement de chiffre d’affaires, travail au noir…j’en passe….vient alors le blanchiment…. véritable fléau, qui prends sa source dans les réseaux de la drogue, ou du banditisme… là je pense que le banquier fait oeuvre utile. Pour ma part, je pense avoir agi dans le cadre de mes fonctions avec un minimum de discernement….car il ne s’agit pas de voir le mal partout…..

      Néanmoins, je pense que ce contrôle exercé par les banques sont nécessaires et font partie des mesures propres à moraliser des pratiques financières parfois douteuses au détriment de l’immense majorité des gens honnètes.

      • jna dit :

        J’apprécie votre commentaire. Je ne pensais pas nécessairement que l’article serait lu par un spécialiste de la question. Tout en essayant d’adopter un ton un peu léger, je suis resté à peu près rigoureux.
        Vous avez raison de signaler que les outils dits « expert » mis à votre disposition, sont du genre plutot bavard et qu’ils manquent encore de discernement. Très franchement il faudra encore un peu de temps avant qu’ils réussissent à atteindre les objectifs qu’on leur avait fixé. On y viendra petit à petit en définissant des critères de risques sur les clients ou sur les comptes et en ciblant de ce fait beaucoup mieux ceux sur qui on applique les règles de contrôle.

        Concernant votre définition du blanchiment, elle est devenue un peu restrictive comme je l’explique dans l’article. Une directive européenne (dite « 3°  » directive) en cours de transposition dans notre droit, prévoit d’étendre la périmètre du blanchiment à tout délit passible d’une peine maximale d’un an d’emprisonnement dans le droit des pays membres.
        En France, cela faisait tomber la fraude fiscale (peut-être bien au premier euro) dans le champ du blanchiment. Vous imaginez que cela à fait causer dans les chaumières des financiers et au final, la loi devrait sortir en France avec des angles bien arrondis.

        • jms dit :

          Cela fait froid dans le dos.
          Justement ce qui fait peur c’est l’imprécision dont ne peuvent que faire preuve ces logiciels.
          Les logiciels experts sont basés sur des logiques flous, aux critères difficile à définir.
          Et je suis bien placé pour savoir que les logiciels ont souvent des bugs. Le risque c’est que ces logiciels soient trop sévèrement réglés et qu’il y ait des dégats colatéraux vis-à-vis de pauvres innocents comme nous.

          • mich dit :

            Vous avez raison… mais le logiciel dit « expert » n’a pas le dernier mot…. c’est avant tout l’utilisateur qui a les cartes en mains et c’est là que le discernement à toute sa place. Les logiciels ne donnent aux utilisateurs que des clignottants et le jugement humain garde toute sa place. heureusement !

  2. lomig dit :

    Les techniques de scoring sont règlementées …. mais il n’y a pas que les bretons qui aiment faire leur beurre !!!!
    Moralité n’hésitez pas à changer de crèmerie 😛

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