Campagne créçoise

jna dit :

Ouf, j’étais inquiet, tout va bien. La situation ne m’a pas l’air catastrophique, bien au contraire.
Figurez-vous chez jma que ce matin j’ai reçu un message sur mon portable, alors qu’en guise de vacances de Février, j’étais parti en balade d’une journée à la mer (pas très loin de chez Florence), un message disais-je, qui me faisait part d’un incident sur le site : un commentaire pas très sympa de jma à mon encontre !
Inquiet, j’étais donc impatient d’en prendre connaissance ce soir, à mon retour. Je suis maintenant rassuré, il y a des gens un peu trop émotifs même si je dois les remercier de m’avoir prévenu rapidement (c’est aussi ça les Brionautes, touche pas à mon pote !).

Bien entendu, mon petit billet sur la campagne créçoise était rédigé, comme vous l’avez souligné, sur un mode un peu provocateur, à l’encontre des deux listes en présence, C’est tellement facile de jouer la provocation ! Après tout en participant à la création de notre site favori il y a 6 ans, c’est un droit que je me suis accordé, celui d’être de temps à autre un tassin (Copyright lomig), observateur prudent de la vie créçoise, yaka faucon de première.

Quoi qu’il en soit, vos explications circonstanciées ont répondu à certaines des interrogations que je soulevais. Je vous en remercie.

Néanmoins je voudrais revenir sur une phrase concernant des propos que vous m’avez attribué. J’y ai perçu un fort soupçon d’ironie qui m’amène donc à apporter quelques précisions. Or donc, vous écrivez que vous m’avez proposé de rejoindre votre liste et que j’ai décliné cette proposition pour raison d’un « emploi du temps plus que chargé ».
Je n’ai pas l’habitude d’étaler le texte des courriers privés que l’on m’adresse en public, en général de tels échanges se font sous couvert de la confidentialité et de la confiance et on ne s’attend pas à les retrouver en ligne sur un site internet.
Maintenant que c’est fait, je vais donc rectifier les propos que vous m’attribuez en présentant ici le texte du mail que je vous ai adressé en réponse à votre aimable proposition :  » Je te remercie d’avoir pensé à moi, cela fait toujours plaisir. Toutefois, je n’envisage pas de m’investir dans une telle activité, sachant qu’avec un taux d’implication dans la vie locale voisin de zéro, j’ai déjà du mal à faire ce que j’ai à faire, et encore plus à faire ce que j’ai envie de faire !  »
Alors voilà, le ton n’est pas la même. Il n’a ni la « prétention, ni la suffisance » des termes que vous m’avez attribuer. Non, mon texte n’était qu’un constat d’indisponibilité, d’incapacité en quelque sorte, à m’attaquer à une tâche communautaire en ce moment, Je me demande souvent comment font les gens qui s’investissent dans des fonctions associatives, électives prenantes. Personnellement, je ne suis qu’un salarié (un travailleur, dirait AS77) qui se rend à Paris tous les jours. Avec une journée de travail plus ou moins longue selon les périodes et les clients chez qui j’interviens, en ajoutant à cela 3 à 4 heures de transport par jour, sachant que je ne mets pas nécessairement les pieds sous la table en rentrant, qu’il y a bien souvent un pb de math, de physique ou autre, à aider à solutionner, qu’il faut bien aussi penser aux Brionautes de temps en temps et que les WE passent à la vitesse grand V ponctués de tâches d’intendance qu’on appelle aussi ménage, courses, allers retours au lycées , écoles, répétitions, … je me dis, comme beaucoup d’autres sans doute, que je suis un peu chargé avec un quotidien pourtant banal, et je reste admiratif à la vue de ces êtres super-organisés qui arrivent à faire tant de choses pour la collectivité. Et c’est tant mieux qu’il y en ait.
😉