Grand sondage – 2 – l’économie à Crécy

Nous continuons l’analyse des résultats du sondage du site "l’internaute" auquel nous vous avons invités à participer.
Concernant l’économie à Crécy, hormis l’aspect touristique, les résultats ne semblent pas très bons. On se souvient de cet article de La Marne (Une économie locale qui marche) qui vantait les mérites de l’économie créçoise.
Quelle perception a-t-on de l’économie de Crécy mais aussi du pays créçois dans son ensemble ?

Le premier point sévèrement noté est le dynamisme de l’emploi.
Certes, il y a à Crécy, dans la pays créçois et même au-delà dans le bassin d’emploi de Meaux et de Marne-la-vallée un dynamisme incontestable. Au niveau local, de nombreux commerces, beaucoup d’artisans, et dans les villes anciennes et nouvelles voisines quelques grandes activités emploient bon nombre de personnes.
Cependant le déficit est très lourd entre emplois et habitants. Il suffit d’observer ou de vivre les mouvements quotidiens de transhumance vers la capitale pour en prendre conscience. C’est le gros problème de la région. De nombreux habitants sont attirés par la région mais on ne leur offre aucune perspective d’emploi sur place, en tous cas pas suffisamment.
Les choses ne semblent pas prêtes à s’arranger. Le nouveau SDRIF, qui malgré tous ses défauts, prône timidement un ré-équilibrage à l’est et un développement modéré des bourgs, risque d’être retouché par l’état dans le mauvais sens, état qui prone toujours plus de développement pour Paris et pour l’ouest parisien.
Déficit d’emplois en nombre, déficit d’emplois par catégorie ensuite. Les sièges sociaux, et donc les emplois bien rémunérés, sont à l’ouest. Alors qu’il est de plus en plus difficile de se loger à des prix décents, le type d’emploi que l’on trouve à l’est ne correspond pas aux postes occupés par ceux qui peuvent s’y trouver un logement.

La création d’entreprises est perçue comme négative. Pourtant il y a souvent des nouveaux commerces à Crécy, autant qu’il en disparait, et aussi vite, dirons quelques mauvaises langues, pourtant bien observatrices d’une situation bien réelle.
Au niveau du pays créçois, la machine économique est en panne. Comme il a été rappelé aux journées du pays créçois, si de nouvelles entreprises ne s’installent pas, remontant ainsi le niveau de collecte de la taxe professionnelle, les finances du pays créçois seront au rouge.
Deux difficultés se présentent.
D’abord celle de pouvoir réaliser la zone d’activités de Coutevroult que semble contester le SDRIF.
Ensuite la capacité à attirer les entreprises, la création d’entreprise, cela ne se décrète pas. Autant il est facile d’augmenter la population, en donnant l’autorisation de construire des maisons, autant la création d’une zone d’activités, y compris en offrant toutes les facilités et services attendus, n’attire pas forcément les entreprises.
Pourtant la région a des atouts. Les moyens de transports, avec l’autoroute A4 à côté et le TGV à Marne-la-Vallée, sont des avantages indéniables. La qualité de vie dans la région, un foncier moins cher qu’aux abords de Paris sont aussi à considérer.

Le dynamisme touristique a, par contre, la faveur du public.
La vallée des peintres au niveau du pays créçois, la rénovation de la collégiale au niveau de Crécy, ont montré le potentiel touristique de la région quand on prend la peine de l’exploiter. Et ce potentiel est encore loin d’être réellement développé au niveau économique.
Espérons que dans les prochaines années de nouvelles initiatives seront prises pour le tourisme. 
 
A propos de l’économie locale du pays créçois, voici un document émanant de Seine-et-marne développement :
http://www.seine-et-marne-invest.com/files/docs/CCpays_crecois.pdf