Les transports en milieu rural
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En milieu rural, les déplacements passent nécessairement par la voiture. Pour ceux qui n’ont pas accès à l’automobile, jeunes, personnes agées, dépendantes ou à faible moyen, c’est un vrai souci, presque un handicap. Beaucoup de parents d’adolescents passent leur temps à faire le taxi pour amener leurs enfants aux activités sportives, ludiques ou pour des courses ou des sorties.
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L’adolescence est un âge où malgré la qualité de vie que l’on a sur place, les jeunes ont l’envie de voir autre chose et de se retrouver ailleurs et entre jeunes ou tout simplement pour pratiquer des activités sportives ou festives.
Quelles solutions pour permettre des déplacements plus aisés à tous ? Le covoiturage avec les voisins est une des solutions souvent pratiquée mais elle ne résoud pas tout. |
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Autrefois, et même encore aujourd’hui, à la campagne on se déplaçait en vélomoteur, moto, scooter ou solex, selon l’époque. Quand on connait le risque d’accident et leur gravité avec ces engins, on n’est pas trop pour.
Dans les grandes villes, il y a des transports en commun mais là le risque c’est plutot côté agressions. A la campagne, les transports en communs ne sont pas adaptables en l’état, Leur fonctionnement (je ne parle même pas de rentabilité) ne peut être assuré qu’avec une forte densité de population, densité qui ne correspond pas à celle d’un monde rural au développement raisonné. Cependant des pistes sont à creuser : et bien sûr toutes vos bonnes idées ! Nota : la photo a été prise à la foire saint-michel 2007 au stand des voitures. L’automobile a toujours autant de succès en milieu rural, on peut difficilement s’en passer. |
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le transport en milieu rural, c’est le tracteur !
Sans plaisanter c’est vrai que le tracteur était, et est encore pour certains, le moyen d’apprendre à conduire dans les champs bien avant l’age légal. Le tracteur, mais aussi les véhicules utilitaires. Chez nous c’étaient les fourgons Citröen type Louis la brocante. Maintenant ce sont les quads !
pour issemar j’ajoute,
– réinventer la messe dominicale dans tous les villages afin de limiter les déplacements le dimanche matin,
– y aller à pied comme dans la petite maison dans le prairie,
Les déplacements à pied ne sont plus trop monnaie courante y compris à l’intérieur d’une même commune. On a surement pris de mauvaises habitudes par utilisant systématiquement la voiture y compris pour de petits trajets.
A propos de transports ruraux, le site de la mairie de Couilly nous annonce que les cars SNCF Crecy-Esbly s’arrêteront aussi à Pont-aux-Dames. Je ne sais pas si cet arrêt alongera beaucoup le trajet, une minute ou deux tout au plus, mais c’est un fait que c’est nettement plus long que par la navette.L’article donne au passage l’intégralité des nouveaux horaires.
http://couilly.free.fr/spip.php?article258
1 ou 2 minutes de +, au point où on en est … tant qu’il ne passe pas par coutevroult !
Pour les habitants de Pont-aux-dames, c’est réellement un plus car c’est pas le remplacement du train puisque le train ne passe pas près de là.
Entraide Déplacements de Familles Ruralkes : la solution ?
C’est quoi, dis-nous tout
Des chauffeurs défrayés(une quarantaine) , des clients pas effrayés 😀 et une association en mairie de Guérard.
Adhérer pour être transporté à la demande à des prix modiques ( relation sociale pour public défavorisé) ….
Familles Rurales
Fédération 01-64-06-13-76
Fax 01-64-06-34-63
Très bonne initiative de l’association Familles Rurales !
Il y a sûrement de bonnes idées à prendre et à diffuser sur d’autres territoires.
Mais encore une fois, ne demande-t-on pas trop aux associations et aux bénévoles ?
La Communauté de l’Agglomération Havraise a mis au point un service de transports concernant les communes rurales dont vos collectivités pourraient s’inspirer. Il faut retenir à l’avance. On indique l’heure à laquelle on désire être pris en charge, son arrêt de départ, son arrêt de destination, et on est conduit en taxi. Idem pour le retour. Les arrêts correspondent parfois à des gares ou points où l’on peut prendre un transport en commun, mais pas forcément.
Cela peut être intéressant dans la mesure où c’est optimisé par rapport à un simple taxi dont on connait le coût prohibitif. L’optimisation en l’occurence peut passer par du collectif (plusieurs clients) et une programmation des courses et des trajets pour ne pas retourner à vide.
Ce type de transport existe et s’appelle le transport à la demande.
Il fonctionne en seine-et-marne dans le Provinois depuis 10 ans et aussi dans le Montois (77 sud).
La communauté de communes du Pays Créçois a été questionnée sur le sujet voici plusieurs années avec question remise régulièrement sur le tapis. En effet, la CCPC a la compétence Transports sur le territoire du Pays Créçois.
Mais pas de suite jusqu’à présent. La vice-présidente en charge du dossier ne trouvant pas le dispositif intéressant sachant que bien entendu cela a un coût.
Pourtant une collectivité est là pour justement pour prendre en charge tout ou partie du coût d’un service au public, notamment quand il s’agit de permettre aux jeunes et moins jeunes de se rendre sur les lieux de pratique d’activités qui souvent sont dans les centre-bourgs et plutôt dans la vallée en ce qui nous concerne.
Pour plus d’infos :
http://www.seine-et-marne.fr/front/go.do?pid=page_11220448738808400
http://www.procars.com/procars.php?page=transport
Tout a un coût c’est comme les sites Internets 🙂
Effectivement, il faut voir combien ça coûte. Mettre en place des dispostifs couteux pour transporter quelques pékins … cela doit être réfléchi, même si la collectivité est là pour payer !
S’installer dans un village éloigné c’est bien, mais il faut aussi en mesurer les conséquences. Ce n’est pas nouveau et ce n’est ce type de mesurettes qui peut apporter une réponse au pb de fond soulevé dans l’article.
Non la solution globale, exsite : c’est de rester chez soi.
Télétravail, courses faites par internet et livrées à domicile, télé-école, télé-médecine (ou cabinet médical mobile), avec un couvre feux le soir pour éviter que des petits malins en profitent de la nuit pour se faire la belle.
Pour le sport, les ruraux, qui ont fait le choix ent vivre à la campagne n’ont qu’à faire du vélo, de la course à pied au fond du pré, et donner un coup de main l’été pour rentrer les bottes de foin.
Et Pi cè tout.