Rencontres du pays créçois – la vallée des peintres

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6 réponses

  1. AS77 dit :

    d’où lintérêt de tirer profit de notre jolie région comme cela est fait à barbizon sans tout détruire :b

  2. Sapiens dit :

    On insiste beaucoup sur Corot et Lautrec qui sont les peintres les plus connus. Il faut le faire, mais est-ce bien honnête ?
    Il faut bien reconnaître que la production de ces deux artistes lors de leur passage chez nous ont été à peu près nulles. Lautrec, 3 mois en convalescence à Villiers. Corot, deux années au ralenti, à la fin de sa vie : les oeuvres de Corot évoquuent d’abord lAafrique du nord, Ville d’Avray, les bords de Seine à l’ouest de Paris …

    • jms dit :

      Certes c’est de bonne guerre. Et ce n’est pas forcément la durée qui fait la qualité.

      Auvers sur Oise communique à fond sur Van Gogh, pourtant celui-ci n’y passa que 70 jours, les 70 derniers de sa vie avant son suicide.

      Pour résumer la vallée des peintres, s’il ne faut citer que deux noms, je crois que c’est Servin et Altmann qu’il faut d’abord retenir.

    • RC dit :

      Corot ne fit que quelques brefs passages à Crécy et Voulangis avant 1873 , et c’est cette année là qu’il peint, à l’occasion d’un séjour chez son ami CHATELAIN, qui avait acheté en 1861 une maison au 32 rue Dame’Gilles, au coin du pont et du Morin.. Il n’avait pas pris son matériel de peinture et fut contraint d’utiliser celui de son ami. Il fallut même élargir le trou de la palette car il avait le pouce gros et court. Il faisait ses relevés dans la nature puis composait et peignait ses toiles dans une tour annexe de la maison située dans le jardin
      Il n’est connu de lui que 4 tableaux peints pendant son séjour et un dessin:
      – Une saulaie avec deux paysannes
      – Pré bordé de saules avec des vaches
      – Crécy en Brie: clocher du village avec Châtelain au premier plan
      – Le même sans Châtelain
      – Route dans la campagne (dessin)
      Un cinquième tableau « Mort de St Sébastien » aurait été peint au dessus d’une porte du restaurant ‘Le Souterrain ».

  3. hkir dit :

    J’ai vu quelques chevalets posés dans le paysage.
    J’ai à ce sujet, en comparant les scènes peintes, pu constater le développement des végétaux (sur le bord du Morin) depuis le travail des artistes. C’est amusant de constater que la vallée semblait beaucoup plus dégager à cet époque là. Au moulin de la Sault par exemple, on a beaucoup de mal à apercevoir les bâtiments maintenant.

    • jms dit :

      Les photos de la fin du XIXème siècle confirme cette remarque et pas seulement au bord de la rivière.
      Beaucoup de champs cultivés sont devenus des propriétés résidentielles avec jardin, d’où moultes végétaux, parfois trop d’ailleurs. A cela on peut ajouter les terrains abandonnés où la nature a repris ses droits. Je connais le cas d’un petit bois à l’abandon qui touche mon terrain et qui était autrefois un jardin ouvrier.

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